jeudi 18 septembre 2008

P. de Carolis ne survivra pas à la nouvelle loi.

P. de Carolis a beau expliquer qu’il n’est pas isolé et qu’il est victime de « la problématique où la télévision française, loin d’être isolée, à l’instar d'autres diffuseurs publics, comme la BBC ou la télé espagnole sont tenues d'opérer "des coupes sombres" dans leurs effectifs » et qu’ il n’est responsable de rien et que c’est le pouvoir qui l’a obligé, il ne survivra pas à la nouvelle loi.

Son rapprochement de circonstance avec la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel qui devrait inaugurer à Arles, le 9 octobre, le forum aux côtés du Pdg de France Télévisions venu en voisin, n’y changera rien.

Du reste, la présence de la ministre à la fête de l’huma et les déclarations qu’elle y a tenu notamment sur le maintien du précité à France Télévisions, ont agacé au plus haut point. Autrement dit, ce serait le Président de la République dans le projet de loi qui nommerait mais avant même le texte débattu au Parlement, ce serait la ministre qui indiquerait avant le choix donc du Chef de l’État, le nom de la personne à choisir (en l’occurrence, à maintenir).

C’est dans un tel contexte que la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel doit se rendre à l’Élysée, en fin d'après midi demain, pour s’expliquer.

Si P.de Carolis pensait donc s’en sortir avec un éventuel « deal » passé avec la ministre, il s’est lourdement trompé. Ces stupides calculs pour reprendre un qualificatif qu’il a utilisé il ya peu, n’ont eu qu’un effet : aggraver son cas.

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