"Le Monde" du 27/11/08 pubie un article intitulé : "Audiovisuel public, travail du dimanche : l'UMP bousculée par l'activisme présidentiel" (cliquez pour prendre connaissance de l'intégralité de l'article)
Extraits: Réforme de l'audiovisuel public, travail du dimanche. L'Assemblée nationale est sous haute tension. Au sein même de la majorité parlementaire, les deux sujets sont loin de faire l'unanimité, mais leprésident de la République a mis l'UMP au pied du mur. Si elle se dérobe, il aura beau jeu de fustiger les "frileux", les"conservateurs", qui n'ont pas "le courage d'aller au bout des réformes".
Mardi matin, au cours d'un petit-déjeuner, il a mis engarde le président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, Jean-FrançoisCopé : à lui d'éteindre les dissonances et de faire en sorte que les deux textes soient votés dans les meilleurs délais.
Intervenant mardi 25 novembre à la tribune duPalais-Bourbon, où commençait l'examen des projets de loi surl'audiovisuel public, M. Copé a pris soin de rappeler que l'initiative du chef de l'Etat avait pris tout le monde de court. A commencer par lui. "Comme tout le monde, lorsque Nicolas Sarkozy a annoncé la suppression de la publicité à la télévision publique, j'ai été assezétonné..." [dit-il]
Aujourd'hui, ce choix "irréversible" concentre l'essentiel des critiques.
"Nicolas Sarkozy paye les dividendes à ses amis du Fouquet's", s'insurge le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, dénonçant le "cadeau" ainsi fait aux télévisions privées. Mais des doutes subsistent aussi dans la majorité quant à l'opportunité de cette décision. "C'est économiquement discutable", a jugé, mardi, le rapporteur général de la commission des finances, Gilles Carrez (UMP),qui a indiqué qu'il ne voterait pas le financement de la suppression dela publicité.
"Nous demandons que ce point soit retiré", exige pour sa part le Nouveau Centre. "Si ça ne bouge pas, nous en tirerons les conséquences au moment du vote", indique Jean Dionis du Séjour (NC).
Lire la suite dans l'article de Patrick Roger paru dans l'édition du 27.11.08
Comment le projet de loi dont tout le monde a bien conscience à présent qu'il dirige tout droit les chaînes de télévisions du holding public dans le mur, pourrait-il se maintenir contre vents et marées dans le contexte économique actuel....les français sont prêts à soutenir leurs hôpitaux, l'éducation de leurs enfants, la distribution de leur courrier mais il ne sont aps prêts à soutenir la télévision en y injectant des millions et des millions d'euros, 1 voire 1,5 milliard, à fonds perdus.
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