vendredi 21 novembre 2008

Mais pourquoi, en pleine crise économico/financière, faudrait-il ne pas écouter la sage proposition d' Edouard Balladur de reporter le projet de loi?

La CGC Médias, au fur et à mesure des articles de ce blog, s'est déjà exprimée largement sur les conséquences catastrophiques qui ne manqueront pas de déstabliser l'équilibre du secteur pour vous faire part de la lettre adressée aux parlemenatires par 3 organisations syndicales du groupe audiovisuel TF1 [TF1 qui a annoncé la semaine dernière des résultats en net recul sur les neuf premiers mois de 2008 et revu, également, à la baisse ses objectifs d'évolution pour le chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'année].

Les syndicats CFE-CGC, CFTC et FO du groupe TF1, qui représentent "plus de 85%" des 4.000 salariés du groupe, ont adressé une lettre ouverte auxdifférentes instances parlementaires pour s'opposer aux taxes sur leschaînes privées qui "mettent en danger l'emploi" et les salaires.

Dans cette lettre adressée mardi aux présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale et rendue publique jeudi, ces syndicats font part de leur "colère" et s'opposent " aux "taxes qui pénalisent leur pouvoir d'achat et mettent en danger l'emploi". Le fait que mercredi, les députés UMP aient remplacé en commission la taxe de 3% surles chaînes privées voulue par le gouvernement pour financer las uppression de la publicité sur France Télévisions, par une taxe modulable pouvant varier entre 1,5% entre 3%, n'a rien changé à l'envoi de la lettre.

C'est le principe même de taxer les chaînes privées décidé par le gouvernement au début de l'année 2008 suite aux propositions de Jean-François Copé et la commission éponyme sur la base d'un chiffre d'affaires 2007 en croissance, dans un contexte économique alors nettement plus favorable mais révolu aujourd'hui, qui est incompréhensible surtout vis-à-vis des règles de libre concurrence défendues par Bruxelles.

Les chaînes privées, elles aussi connaissant une "baisse sensible de leur chiffre d'affaires publicitaire", dans un contexte de crise féconomico-inancière dont la ministre disait qu'il touchait en premier le secteur de la publicité.

"Dans un tel contexte, maintenir une taxe (...) constitue une menace sur les emplois et les rémunérations avec un impact direct sur la participation et l'intéressement", dit entre autres le courrier.

Pourquoi le bons sens ne l'emporte-t-il pas et surtout pourquoi la proposition d' Edouard Balladur frappée de la plus grande sagesse et du plus grand bons sens, de reporter le projet de loi, trouve-t-elle encore des opposants ? Quels intérêts ont finalement ceux qui conseillent, coûte que coûte, que l'on aille au bout du projet... [et "coûte" est bien le bon mot ] peu important les millions, le milliard/le milliard et demi que cela coûtera immédiatement!!!!

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