Pour la CGC audiovisuel, les salariés ne sont "ni des esprits tordus incrédules, ni des esprits sains hermétiques à la démagogie...
La CGC Audiovisuel a pris connaissance avec étonnement de la propagande CGT appelant à voter pour leurs candidats au 2ème tour des élections professionnelles à France 2 où le syndicat classe les salariés en 2 catégories:
"Les esprits tordus qui n'auraient pas cru (au listing de toutes leurs actions) et les esprits sains qui auraient pris cela pour de la démagogie"
A la CGC nous travaillons pour tout le monde.
Nous vous livrons cette propagande
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
jeudi 5 juin 2008
A quoi peut bien servir le cahier des missions et des charges pour Patrice Duhamel?
Ce n'est certes pas une première tentative de la part de France 2 et plus largement de France télévisions, mais Patrice Duhamel et François Guilbeau verraient d'un très bon oeil le transfert des émissions religieuses de France 2 vers France 5.
Selon le "Canard enchaîné", François Guilbeau DG de France 2 et transfuge de RFO se serait "déchaîné dans un récent dîner débat contre ses programmes pourtant inscrits au cahier des charges suspectés de plomber l'audience des émissions qui suivent en milieu de journée et en début d'après-midi."
Et dire qu'il y a encore peu de temps, Patrick de Carolis et Patrice Duhamel, affirmaient de concert après avoir ressorti des oubliettes ce soi-disant "baromètre qualitatif" (une des plus énormes fumisteries depuis que la PAF existe) "qu'il n'était plus question d'audience - le groupe public devait s'en libérer -mais de qualité"
Partice Duhamel et François Guilbeau insinueraient-ils que les programmes religieux ne sont pas des programmes de qualité.
PS: Dans le cadre du contrôle fiscal qu'essuie France Télévisions, nous allons reparler des "modes de financement" de ses émissions que la chaîne impose et ce de façon tout a fait inégalitaire aux "productions" concernées.
Selon le "Canard enchaîné", François Guilbeau DG de France 2 et transfuge de RFO se serait "déchaîné dans un récent dîner débat contre ses programmes pourtant inscrits au cahier des charges suspectés de plomber l'audience des émissions qui suivent en milieu de journée et en début d'après-midi."
Et dire qu'il y a encore peu de temps, Patrick de Carolis et Patrice Duhamel, affirmaient de concert après avoir ressorti des oubliettes ce soi-disant "baromètre qualitatif" (une des plus énormes fumisteries depuis que la PAF existe) "qu'il n'était plus question d'audience - le groupe public devait s'en libérer -mais de qualité"
Partice Duhamel et François Guilbeau insinueraient-ils que les programmes religieux ne sont pas des programmes de qualité.
PS: Dans le cadre du contrôle fiscal qu'essuie France Télévisions, nous allons reparler des "modes de financement" de ses émissions que la chaîne impose et ce de façon tout a fait inégalitaire aux "productions" concernées.
Nouvelle affaire de Censure à Monte Carlo Doualiya
Les syndicats CGC et FO dénoncent une nouvelle affaire de Censure à Monte Carlo Doualiya
La rubrique de l'un des meilleurs journalistes de Monte Carlo Douliya a été une nouvelle fois censurée le 30 mai dernier. Il s'agit d'un portrait du Prix Nobel de la Paix, Desmond Tutu, que le journaliste termine en rappelant que ce dernier a écrit au président syrien pour protester contre l'incarcération d'opposants en Syrie. Cette dernière phrase a été coupée d'autorité, contre la volonté du journaliste par un membre de l'encadrement qui lui a reproché de « vouloir créer des problèmes ». Le journaliste a protesté en vain auprès de la présidence !
C'est la deuxième fois que ce journaliste chevronné, reconnu et respecté dans tout le monde arabe, y compris en Syrie, se voit ainsi censuré. La phrase incriminée cette fois ci, n'a pourtant rien de bien grave. Pourquoi ce zèle répressif?
Ne faut-il pas chercher l'explication dans l'opération de « délocalisation de l'antenne » en Syrie prévue entre le 17 et le 21 juin? Le directeur général et sa garde rapprochée semblent bien déterminés à empêcher que la moindre fausse note ne vienne troubler ce déplacement.
Le gouvernement syrien n'en demandait pas tant sans doute. Si l'on ne peut pas dire une phrase aussi banale à partir de Paris, que pourra-ton dire à partir de Damas? Il est évident que les conditions minimales de liberté d'expression ne sont pas réunies pour cette opération non pas tant à cause de la censure syrienne mais, à cause de l'autocensure que notre propre direction croit devoir nous imposer. Cette opération que l’on pourrait qualifier d’opération de marketing, est incompatible avec la charte de déontologie du groupe. Du reste, la multiplication de ces opérations dont certaines ont connu des ratages lamentables, n'a donné aucun résultat réel puisqu'aucune nouvelle FM n'a été ouverte dans aucun pays arabe ; pas plus en Syrie qu'ailleurs.
Au lieu de se draper dans une indignation feinte et simulée lorsque nous dénonçons la dérive éditoriale, au lieu de lancer les membres de son encadrement, et particulièrement le secrétaire général de l'antenne, multiplier les mesures d'intimidation contre le personnel pour casser la grève, au lieu de jouer sciemment sur le communautarisme pour susciter la division et consolider sa position intérieure, le directeur général aurait mieux fait de réfléchir à ses échecs et d'arrêter l'automutilation infligée à notre radio depuis trois ans en poussant les meilleurs d'entre nous vers la sortie.
Le directeur général et le secrétaire général de l'antenne assument entièrement la responsabilité de la situation déplorable dans laquelle se trouve notre radio. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Les syndicats FO et CGC maintiennent leur appel à la grève le 11 juin, dénoncent les manœuvres dilatoires du directeur général et demandent au président du groupe RFI de prendre ses responsabilités.
Enfin, nous appelons nos futurs dirigeants, tout particulièrement le président de la holding de l'audiovisuel public extérieur mais aussi les Tutelles, à intervenir d'urgence afin de sauver cette radio qui a un rôle si important à jouer. Il serait regrettable de la sacrifier à cause des erreurs de quelques uns.
Paris, le 05 mai 2008
La rubrique de l'un des meilleurs journalistes de Monte Carlo Douliya a été une nouvelle fois censurée le 30 mai dernier. Il s'agit d'un portrait du Prix Nobel de la Paix, Desmond Tutu, que le journaliste termine en rappelant que ce dernier a écrit au président syrien pour protester contre l'incarcération d'opposants en Syrie. Cette dernière phrase a été coupée d'autorité, contre la volonté du journaliste par un membre de l'encadrement qui lui a reproché de « vouloir créer des problèmes ». Le journaliste a protesté en vain auprès de la présidence !
C'est la deuxième fois que ce journaliste chevronné, reconnu et respecté dans tout le monde arabe, y compris en Syrie, se voit ainsi censuré. La phrase incriminée cette fois ci, n'a pourtant rien de bien grave. Pourquoi ce zèle répressif?
Ne faut-il pas chercher l'explication dans l'opération de « délocalisation de l'antenne » en Syrie prévue entre le 17 et le 21 juin? Le directeur général et sa garde rapprochée semblent bien déterminés à empêcher que la moindre fausse note ne vienne troubler ce déplacement.
Le gouvernement syrien n'en demandait pas tant sans doute. Si l'on ne peut pas dire une phrase aussi banale à partir de Paris, que pourra-ton dire à partir de Damas? Il est évident que les conditions minimales de liberté d'expression ne sont pas réunies pour cette opération non pas tant à cause de la censure syrienne mais, à cause de l'autocensure que notre propre direction croit devoir nous imposer. Cette opération que l’on pourrait qualifier d’opération de marketing, est incompatible avec la charte de déontologie du groupe. Du reste, la multiplication de ces opérations dont certaines ont connu des ratages lamentables, n'a donné aucun résultat réel puisqu'aucune nouvelle FM n'a été ouverte dans aucun pays arabe ; pas plus en Syrie qu'ailleurs.
Au lieu de se draper dans une indignation feinte et simulée lorsque nous dénonçons la dérive éditoriale, au lieu de lancer les membres de son encadrement, et particulièrement le secrétaire général de l'antenne, multiplier les mesures d'intimidation contre le personnel pour casser la grève, au lieu de jouer sciemment sur le communautarisme pour susciter la division et consolider sa position intérieure, le directeur général aurait mieux fait de réfléchir à ses échecs et d'arrêter l'automutilation infligée à notre radio depuis trois ans en poussant les meilleurs d'entre nous vers la sortie.
Le directeur général et le secrétaire général de l'antenne assument entièrement la responsabilité de la situation déplorable dans laquelle se trouve notre radio. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Les syndicats FO et CGC maintiennent leur appel à la grève le 11 juin, dénoncent les manœuvres dilatoires du directeur général et demandent au président du groupe RFI de prendre ses responsabilités.
Enfin, nous appelons nos futurs dirigeants, tout particulièrement le président de la holding de l'audiovisuel public extérieur mais aussi les Tutelles, à intervenir d'urgence afin de sauver cette radio qui a un rôle si important à jouer. Il serait regrettable de la sacrifier à cause des erreurs de quelques uns.
Paris, le 05 mai 2008
mercredi 4 juin 2008
La direction de France Télévisions continue ses provocations
Selon nos informations et malgré la première procédure d'une longue série, dont l'audience en référé devant le TGI a eu lieu le 27 mai et à l'initiative du CCE de France 3, la direction qui n'a que faire des salariés - redisons-le - a fait visiter leurs soi-disant futurs "bureaux" aux collaborateurs des études.
Le SNPCA-CGC qui entend faire juger par le TGI du caractère illicite de consultation visant à sortir les salariés des chaînes dans le cadre des 8 chantiers liés à sa charte hors la loi, dénonce en plus, le fait que s'agissant de locaux et des conditions de travail qui y sont liées, le CHSCT n'ait été informé et encore moins consulté.
Que les experts désignés le cas échéant, n'aient absolument rendu aucune conclusion dans les 45 jours légaux dont ils disposent pour se prononcer, n'émeut pas cette direction qui finalement ne respecte rien ni personne.
- En dépit des diverses protestations à ce projet illégal,
- en dépit de la résolution votée au dernier CE décidant de faire intervenir dans ce processus un expert mandaté par le CHSCT,
- en dépit d’un courrier de 14 élus du CE sur 16 pour exiger sous huitaine pour le moins la suspension du processus,
- en dépit du fait même que le CHSCT avant même le point de départ de ce projet que l’on peut dater du 2ème semestre 2007 n’a jamais été préalablement consulté et ce en totale entrave,
la Direction de l’entreprise continue de violer jour après jour les textes et le droit.
La direction trouve sans doute inutile de saisir le CHSCT, en parfaite entrave, mais qui plus est, tout aussi inutile de respecter les prérogatives de l’instance comme celles généralement des I.R.P.
Le SNPCA-CGC qui entend faire juger par le TGI du caractère illicite de consultation visant à sortir les salariés des chaînes dans le cadre des 8 chantiers liés à sa charte hors la loi, dénonce en plus, le fait que s'agissant de locaux et des conditions de travail qui y sont liées, le CHSCT n'ait été informé et encore moins consulté.
Que les experts désignés le cas échéant, n'aient absolument rendu aucune conclusion dans les 45 jours légaux dont ils disposent pour se prononcer, n'émeut pas cette direction qui finalement ne respecte rien ni personne.
- En dépit des diverses protestations à ce projet illégal,
- en dépit de la résolution votée au dernier CE décidant de faire intervenir dans ce processus un expert mandaté par le CHSCT,
- en dépit d’un courrier de 14 élus du CE sur 16 pour exiger sous huitaine pour le moins la suspension du processus,
- en dépit du fait même que le CHSCT avant même le point de départ de ce projet que l’on peut dater du 2ème semestre 2007 n’a jamais été préalablement consulté et ce en totale entrave,
la Direction de l’entreprise continue de violer jour après jour les textes et le droit.
La direction trouve sans doute inutile de saisir le CHSCT, en parfaite entrave, mais qui plus est, tout aussi inutile de respecter les prérogatives de l’instance comme celles généralement des I.R.P.
Les parlementaires de gauche officialisent leur départ de la Commission Copé. A-t-elle encore une légitimité?
Les six parlementaires socialistes et communistes de la commission Copé ont officialisé, ce mercredi, leur départ de celle-ci, déplorant que "les arbitrages aient déjà été rendus".
"Les dés sont pipés. (...) La commission pourra faire les plus belles recommandations du monde, mais les arbitrages sont déjà rendus", a déclaré le député PS Michel Françaix lors d'un point de presse à Paris.
"On ne peut pas servir de caution à quelque chose qui sert le privé et qui affaiblit l'audiovisuel public", a assuré le sénateur (PS) David Assouline.
"Au-delà de la fin de la publicité, il y a la seconde coupure pour les chaînes privées (...). Ces éléments nous amènent à nous dire que la commission Copé a été mise en place moins pour financer l'audiovisuel public de demain que pour voler au secours des chaînes privées, et plus particulièrement TF1", selon Patrick Bloche.
"Le président de la République détricote le service public, tandis que le service privé tricote le sien avec la laine que lui fournit Sarkozy", a déclaré pour sa part à l'AFP l'ancien ministre communiste Jack Ralite, à sa sortie de la
commission.
Les chaînes privées pourraient bénéficier d'une deuxième coupure pendant les films et les fictions longues, selon un projet qui devrait être en discussion au Parlement à l'automne. Selon l'un des scénarios évoqués par la commission Copé, les recettes publicitaires supplémentaires des chaînes privées pourraient faire l'objet d'une taxe, qui participerait au financement de l'audiovisuel public.
Quelle légitimité peut bien encore avoir cette commission ? Qui pourrait encore cautionner cela ? L'article du Canard enchaîné de ce mercredi en dit long sur "l'ambiance" qui y règne.
"Les dés sont pipés. (...) La commission pourra faire les plus belles recommandations du monde, mais les arbitrages sont déjà rendus", a déclaré le député PS Michel Françaix lors d'un point de presse à Paris.
"On ne peut pas servir de caution à quelque chose qui sert le privé et qui affaiblit l'audiovisuel public", a assuré le sénateur (PS) David Assouline.
"Au-delà de la fin de la publicité, il y a la seconde coupure pour les chaînes privées (...). Ces éléments nous amènent à nous dire que la commission Copé a été mise en place moins pour financer l'audiovisuel public de demain que pour voler au secours des chaînes privées, et plus particulièrement TF1", selon Patrick Bloche.
"Le président de la République détricote le service public, tandis que le service privé tricote le sien avec la laine que lui fournit Sarkozy", a déclaré pour sa part à l'AFP l'ancien ministre communiste Jack Ralite, à sa sortie de la
commission.
Les chaînes privées pourraient bénéficier d'une deuxième coupure pendant les films et les fictions longues, selon un projet qui devrait être en discussion au Parlement à l'automne. Selon l'un des scénarios évoqués par la commission Copé, les recettes publicitaires supplémentaires des chaînes privées pourraient faire l'objet d'une taxe, qui participerait au financement de l'audiovisuel public.
Quelle légitimité peut bien encore avoir cette commission ? Qui pourrait encore cautionner cela ? L'article du Canard enchaîné de ce mercredi en dit long sur "l'ambiance" qui y règne.
La CGC qui avait appelé à la grève le 18 juin 2008, se félicite de la mobilisation
mardi 3 juin 2008
Bruxelles ne permettra pas la création de nouvelles taxes
Le projet de taxation visant à compenser la suppression de la publicité sur France Télévisions préconisés par JF Copé, n'a pas manqué de faire réagir TF1, M6 et Canal+ qui ont envoyé une lettre commune de protestation il y a quelques jours au président de la commission sur l'audiovisuel public, avec copies au Premier ministre François Fillon et à la ministre de la Culture Christine Albanel.
Le SNPCA-CGC avait précédemment indiqué que Bruxelles, sollicité pour intervenir dans un dossier analogue (Bitkom) en Allemagne, était sur le point d'émettre un avis négatif sur la création de taxes nouvelles.
Bruxelles fait référence aux articles 81 et 82 du traité de la Communauté européenne, sur les taxes arbitraires et injustes.
Rappelons que le syndciat prône depuis janvier 2008 pour un calendrier de réduction progressive de la publicité sur les chaînes si la "réflexion" du chef de l'Etat devait aller jusuq'au bout.
Il y a peu, Viviane Reding critiquait le projet de taxe télécoms.
Selon Reuters, la commissaire européenne chargée
des télécoms, Viviane Reding, critiquait le projet de
taxation des opérateurs mobiles français pour financer
l'audiovisuel public français pour compenser la suppression de
la publicité.
Intervenant devant l'Association des journalistes
économiques et financiers, elle estimait que ce projet allait à
l'encontre de la volonté du gouvernement de favoriser la
pénétration du haut débit en France. "On ne peut pas vouloir résoudre le problème de pénétration du haut débit en France et en même temps mettre des taxes supplémentaires. Je pense que ça va contre la logique et je le dis haut et fort", a-t-elle déclaré.
Viviane Reding, qui mène une croisade contre les tarifs des
opérateurs télécoms, a annoncé par ailleurs son intention de les
publier sur un site internet pour stigmatiser ceux qui ne
réduiraient pas avant le 1er juillet leurs frais d'itinérance
pour les envois de messages ou les prix de gros pour la
transmission de données.
"Je prendrais tous les tarifs et j'en ferais un site Internet (...) Ainsi, tout le monde pourra voir qui n'a pas
baissé ses prix," a-t-elle dit.
"Ces prix sont une vraie vache à lait. Ils sont géants et
cela ne peut pas durer", a ajouté la commissaire. [Reuters /YLG - (Astrid Wendlandt)]
Les dirigeants des chaînes privées TF1 (Nonce Paolini), M6 (Nicolas de Tavernost) et Canal+ (Bertrand Méheut) qui ont pour leur part estimé cette taxe, "préjudiciable et illégitime", ont indiqué qu'une nouvelle taxation sur les recettes publicitaires supplémentaires des chaînes privées, ne ferait que "compenser la mauvaise gestion structurelle" de France Télévisions qui se livre à "une concurrence de plus en plus déloyale"; France Télévisions qui est du reste sous le coup d'un contôle fiscal!
Le SNPCA-CGC avait précédemment indiqué que Bruxelles, sollicité pour intervenir dans un dossier analogue (Bitkom) en Allemagne, était sur le point d'émettre un avis négatif sur la création de taxes nouvelles.
Bruxelles fait référence aux articles 81 et 82 du traité de la Communauté européenne, sur les taxes arbitraires et injustes.
Rappelons que le syndciat prône depuis janvier 2008 pour un calendrier de réduction progressive de la publicité sur les chaînes si la "réflexion" du chef de l'Etat devait aller jusuq'au bout.
Il y a peu, Viviane Reding critiquait le projet de taxe télécoms.
Selon Reuters, la commissaire européenne chargée
des télécoms, Viviane Reding, critiquait le projet de
taxation des opérateurs mobiles français pour financer
l'audiovisuel public français pour compenser la suppression de
la publicité.
Intervenant devant l'Association des journalistes
économiques et financiers, elle estimait que ce projet allait à
l'encontre de la volonté du gouvernement de favoriser la
pénétration du haut débit en France. "On ne peut pas vouloir résoudre le problème de pénétration du haut débit en France et en même temps mettre des taxes supplémentaires. Je pense que ça va contre la logique et je le dis haut et fort", a-t-elle déclaré.
Viviane Reding, qui mène une croisade contre les tarifs des
opérateurs télécoms, a annoncé par ailleurs son intention de les
publier sur un site internet pour stigmatiser ceux qui ne
réduiraient pas avant le 1er juillet leurs frais d'itinérance
pour les envois de messages ou les prix de gros pour la
transmission de données.
"Je prendrais tous les tarifs et j'en ferais un site Internet (...) Ainsi, tout le monde pourra voir qui n'a pas
baissé ses prix," a-t-elle dit.
"Ces prix sont une vraie vache à lait. Ils sont géants et
cela ne peut pas durer", a ajouté la commissaire. [Reuters /YLG - (Astrid Wendlandt)]
Les dirigeants des chaînes privées TF1 (Nonce Paolini), M6 (Nicolas de Tavernost) et Canal+ (Bertrand Méheut) qui ont pour leur part estimé cette taxe, "préjudiciable et illégitime", ont indiqué qu'une nouvelle taxation sur les recettes publicitaires supplémentaires des chaînes privées, ne ferait que "compenser la mauvaise gestion structurelle" de France Télévisions qui se livre à "une concurrence de plus en plus déloyale"; France Télévisions qui est du reste sous le coup d'un contôle fiscal!
A qui profite la deuxième coupure pub? @ l'Express.fr
A qui profite la deuxième coupure pub?
Vendredi 30 mai, le patron du groupe UMP à l'Assemblée Jean-François Copé, puis le ministère de la Culture annonçaient que la mise en place d'une deuxième coupure publicitaire pendant les films des chaînes privées était envisageable. Dénoncée par les auteurs, cette application d'une directive européenne pourrait rapporter 300 millions d'euros aux chaînes privées.
Chaînes privées et annonceurs. Tels seraient les grands gagnants de l'arrivée d'une deuxième coupure publicitaire dans les films de nos premières parties de soirées.
Une arrivée qu'ont dénoncé lundi 2 juin la société civile des Auteurs réalisateurs producteurs (ARP) et la Société des réalisateurs de films (SRF), opposées à la possibilité d'une deuxième coupure publicitaire. Toutes deux se disent "très inquiètes" et y voient seulement un moyen de "sauver le soldat TF1" en difficulté. "Le prix à payer est le piétinement du droit moral des auteurs, le mépris du téléspectateur et la paupérisation du service public, donc sa marginalisation", concluent elles.
Vendredi 30 mai, Jean-François Copé, le président de la commission qui planche sur le financement de France Télévisions, avait donné son aval à la mise en place d'une deuxième coupure publicitaire sur les chaînes de télévision privées. Le ministère de la Culture avait suivi, en se déclarant "favorable" à un débat sur cette question.
Cette deuxième page de pub est une application française de la directive européenne Télévision sans frontières (TSF). Une directive "plus souple" que ce qui se fait aujourd'hui en France, "où tout ce qui encadre la durée de la publicité est extrêmement strict", explique Valérie Négrier, directrice du pôle Télévision chez Aegis Media Expert, jointe par L’EXPRESS.fr.
300 millions d'euros net supplémentaires
Cette deuxième page de publicité "va amener une manne financière supplémentaire importante aux chaînes privées", selon Valérie Négrier.
Loin d'être "appauvries" comme le craignait Jean-François Copé vendredi, les télévisions privées vont donc profiter à plein de l'augmentation de leurs espaces publicitaires.
L'impact de cette seule deuxième coupure n'a pas encore été estimé, mais sa mise en place et les changements de comptabilisation dûs à la directive européenne devraient avoir un effet non négligeable. "Dans les fictions en prime time, il y aura 300 millions d'euros net supplémentaires pour les chaînes privées", affirme Valérie Négrier. Selon cette dernière, TF1 empocherait 200 millions d'euros, 80 millions iraient à M6, et 20 millions à Canal+.
Pas de hausse des tarifs
Du côté des annonceurs, cette modification va surtout permettre de nuancer les points négatifs de l'arrêt de la publicité sur les chaînes de la télévision publique.
En effet, la suppression de la publicité sur la télévision publique va rétrécir le "territoire" où les annonceurs présentent les produits, et rendre plus difficile l'accès au public spécifique à France Télévisions.
Mais c'est surtout la question des tarifs des chaînes privées qui inquiétait, comme l'explique Valérie Négrier: "Sans une augmentation des espaces publicitaires, les chaînes privées n'auraient pu absorber l'arrêt de la publicité sur France Télévisions qu'en augmentant leurs tarifs pour réguler les demandes des annonceurs." Une hausse très peu attrayante pour ces derniers.
Lundi matin en tout cas, TF1 profitait déjà de l'effet d'annonce: vers 15h30 à la Bourse, l'action prenait 1,65% à 12,93 euros, dans un marché parisien en baisse de 1,14%.
Par Bérénice Dubuc, mis à jour le 02/06/2008 à 12:29 - publié le 02/06/2008
Vendredi 30 mai, le patron du groupe UMP à l'Assemblée Jean-François Copé, puis le ministère de la Culture annonçaient que la mise en place d'une deuxième coupure publicitaire pendant les films des chaînes privées était envisageable. Dénoncée par les auteurs, cette application d'une directive européenne pourrait rapporter 300 millions d'euros aux chaînes privées.
Chaînes privées et annonceurs. Tels seraient les grands gagnants de l'arrivée d'une deuxième coupure publicitaire dans les films de nos premières parties de soirées.
Une arrivée qu'ont dénoncé lundi 2 juin la société civile des Auteurs réalisateurs producteurs (ARP) et la Société des réalisateurs de films (SRF), opposées à la possibilité d'une deuxième coupure publicitaire. Toutes deux se disent "très inquiètes" et y voient seulement un moyen de "sauver le soldat TF1" en difficulté. "Le prix à payer est le piétinement du droit moral des auteurs, le mépris du téléspectateur et la paupérisation du service public, donc sa marginalisation", concluent elles.
Vendredi 30 mai, Jean-François Copé, le président de la commission qui planche sur le financement de France Télévisions, avait donné son aval à la mise en place d'une deuxième coupure publicitaire sur les chaînes de télévision privées. Le ministère de la Culture avait suivi, en se déclarant "favorable" à un débat sur cette question.
Cette deuxième page de pub est une application française de la directive européenne Télévision sans frontières (TSF). Une directive "plus souple" que ce qui se fait aujourd'hui en France, "où tout ce qui encadre la durée de la publicité est extrêmement strict", explique Valérie Négrier, directrice du pôle Télévision chez Aegis Media Expert, jointe par L’EXPRESS.fr.
300 millions d'euros net supplémentaires
Cette deuxième page de publicité "va amener une manne financière supplémentaire importante aux chaînes privées", selon Valérie Négrier.
Loin d'être "appauvries" comme le craignait Jean-François Copé vendredi, les télévisions privées vont donc profiter à plein de l'augmentation de leurs espaces publicitaires.
L'impact de cette seule deuxième coupure n'a pas encore été estimé, mais sa mise en place et les changements de comptabilisation dûs à la directive européenne devraient avoir un effet non négligeable. "Dans les fictions en prime time, il y aura 300 millions d'euros net supplémentaires pour les chaînes privées", affirme Valérie Négrier. Selon cette dernière, TF1 empocherait 200 millions d'euros, 80 millions iraient à M6, et 20 millions à Canal+.
Pas de hausse des tarifs
Du côté des annonceurs, cette modification va surtout permettre de nuancer les points négatifs de l'arrêt de la publicité sur les chaînes de la télévision publique.
En effet, la suppression de la publicité sur la télévision publique va rétrécir le "territoire" où les annonceurs présentent les produits, et rendre plus difficile l'accès au public spécifique à France Télévisions.
Mais c'est surtout la question des tarifs des chaînes privées qui inquiétait, comme l'explique Valérie Négrier: "Sans une augmentation des espaces publicitaires, les chaînes privées n'auraient pu absorber l'arrêt de la publicité sur France Télévisions qu'en augmentant leurs tarifs pour réguler les demandes des annonceurs." Une hausse très peu attrayante pour ces derniers.
Lundi matin en tout cas, TF1 profitait déjà de l'effet d'annonce: vers 15h30 à la Bourse, l'action prenait 1,65% à 12,93 euros, dans un marché parisien en baisse de 1,14%.
Par Bérénice Dubuc, mis à jour le 02/06/2008 à 12:29 - publié le 02/06/2008
Le 5 juin 2008, élections professionnelles sur France 2.
TF1, M6 et Canal+ dénoncent une "mauvaise gestion structurelle" de France Télévisions
S'opposant à tout projet de taxation pour compenser la suppression de la publicité sur France Télévisions, les dirigeants de TF1, M6 et Canal+ ont envoyé une lettre commune de protestation il y a quelques jours à Jean-François Copé, président de la commission sur l'audiovisuel public, avec copies au Premier ministre François Fillon et à la ministre de la Culture Christine Albanel. Canal+ a confirmé les informations parues dans les Echos d'hier, selon lesquelles une taxation sur les recettes publicitaires supplémentaires des chaînes privées, évoquée par la commission Copé, aurait "stupéfait" les dirigeants de TF1 (Nonce Paolini), M6 (Nicolas de Tavernost) et Canal+ (Bertrand Méheut), estimant que cette taxe, "préjudiciable et illégitime", ne ferait que "compenser la mauvaise gestion structurelle" de France Télévisions qui se livre à "une concurrence de plus en plus déloyale".
CBNews
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lundi 2 juin 2008
France Télévisions sous le coup d'un contrôle fiscal
En pleine incertitude sur ses perspectives de financement, après la suppression de la publicité annoncée pour l'an prochain sur ses écrans, le groupe France Télévisions va également faire l'objet d'un contrôle fiscal.
Le périmètre du contrôle concernerait la holding France Télévisions, les chaînes France 2 et France 3, leurs filiales cinéma, la régie publicitaire (France Télévisions Publicité) et la filiale interactive (France Télévisions Interactive).
France Télévisions et plusieurs sociétés du groupe vont faire l'objet d'un contrôle fiscal ce mois-ci, selon nos informations. Le périmètre du contrôle concernerait la holding France Télévisions, les chaînes France 2 et France 3, leurs filiales cinéma, la régie publicitaire (France Télévisions Publicité) et la filiale interactive (France Télévisions Interactive). La direction du holding France Télévisions confirme être informée de l'imminence d'un contrôle mais affirme n'avoir pas encore reçu de notification formelle concernant le contrôle des comptes de la holding.
Dans l'une des filiales au moins, les inspecteurs de la DVNI (Direction des vérifications nationales et internationales), service des impôts chargée du contrôle fiscal des grandes entreprises ou groupes de sociétés de dimension nationale et internationale, seraient attendus le 13 juin à 14h pour une première réunion. Un mail interne daté du 23 mai, sur l'arrivée d'une brigade de contrôle, préciserait que "compte tenu des reports déficitaires et de l'ancienneté de leur dernier passage, nous pouvons considérer que l'ensemble des exercices, depuis la création du groupe [en 2000], sont ouverts". La Tribune n'a pas eu communication de ce mail mais seulement une lecture orale.
En parallèle, la Cour des Comptes procède à un audit du groupe public, pour réactualiser son dernier rapport, datant de 2005, et voir si ses préconisations avaient été suivies d'effet.
Dans le contexte où le financement de France Télévisions est remis en cause par l'annonce du chef de l'Etat de supprimer la publicité sur ses écrans, et où l'entreprise n'a plus de visibilité sur les années à venir, la direction de France Télévisions ne veut pas voir dans ce contrôle fiscal une mesure d'intimidation supplémentaire. Elle estime qu'il s'agit d'une procédure "normale et périodique", concernant une entreprise qui après avoir connu plusieurs exercices déficitaires est redevenue contribuable depuis 2006, pour des montants d'impôts d'une quinzaine de millions d'euros.
Pour 2008, compte tenu du déficit d'exploitation attendu, France Télévisions va reconstituer un passif fiscal. D'où peut être l'intérêt des impôts à avoir une vision consolidée du passé ?
Isabelle Repiton
Le périmètre du contrôle concernerait la holding France Télévisions, les chaînes France 2 et France 3, leurs filiales cinéma, la régie publicitaire (France Télévisions Publicité) et la filiale interactive (France Télévisions Interactive).
France Télévisions et plusieurs sociétés du groupe vont faire l'objet d'un contrôle fiscal ce mois-ci, selon nos informations. Le périmètre du contrôle concernerait la holding France Télévisions, les chaînes France 2 et France 3, leurs filiales cinéma, la régie publicitaire (France Télévisions Publicité) et la filiale interactive (France Télévisions Interactive). La direction du holding France Télévisions confirme être informée de l'imminence d'un contrôle mais affirme n'avoir pas encore reçu de notification formelle concernant le contrôle des comptes de la holding.
Dans l'une des filiales au moins, les inspecteurs de la DVNI (Direction des vérifications nationales et internationales), service des impôts chargée du contrôle fiscal des grandes entreprises ou groupes de sociétés de dimension nationale et internationale, seraient attendus le 13 juin à 14h pour une première réunion. Un mail interne daté du 23 mai, sur l'arrivée d'une brigade de contrôle, préciserait que "compte tenu des reports déficitaires et de l'ancienneté de leur dernier passage, nous pouvons considérer que l'ensemble des exercices, depuis la création du groupe [en 2000], sont ouverts". La Tribune n'a pas eu communication de ce mail mais seulement une lecture orale.
En parallèle, la Cour des Comptes procède à un audit du groupe public, pour réactualiser son dernier rapport, datant de 2005, et voir si ses préconisations avaient été suivies d'effet.
Dans le contexte où le financement de France Télévisions est remis en cause par l'annonce du chef de l'Etat de supprimer la publicité sur ses écrans, et où l'entreprise n'a plus de visibilité sur les années à venir, la direction de France Télévisions ne veut pas voir dans ce contrôle fiscal une mesure d'intimidation supplémentaire. Elle estime qu'il s'agit d'une procédure "normale et périodique", concernant une entreprise qui après avoir connu plusieurs exercices déficitaires est redevenue contribuable depuis 2006, pour des montants d'impôts d'une quinzaine de millions d'euros.
Pour 2008, compte tenu du déficit d'exploitation attendu, France Télévisions va reconstituer un passif fiscal. D'où peut être l'intérêt des impôts à avoir une vision consolidée du passé ?
Isabelle Repiton
Salaires à Europe 1 – Europe News - LAM : Sortir du cercle vicieux
La DRH de l’UES d’Europe 1 a reçu le 21 mai dernier les délégués syndicaux pour leur faire part de la réponse de la direction aux demandes d’augmentation qu’ils avaient présentées le 16 avril au titre des trois sociétés de l’UES (Europe 1, Europe News, LAM).
C’est une fin de non recevoir à la revendication principale d’une augmentation générale de 2,5% des salaires en 2008, avec un minimum de 100 euros bruts, revendication pourtant inférieure au rythme annuel de la hausse des prix actuellement constaté par l’Insee (autour de 3%).
A ce stade, la direction exclut cette année encore toute augmentation générale en bonne et due forme. Elle estime que les quelques augmentations individuelles accordées en mars avec effet rétroactif au 1er janvier, ainsi que les mesures de rattrapage pour les salariés bénéficiant d’un barème professionnel (journalistes) sont un solde de tout compte pour l’année.
Les délégués rappellent d’abord que l’entreprise reste très profitable malgré la morosité de la conjoncture. Ils soulignent que les salariés prennent une grande part de l’effort de productivité entrepris. Ils regrettent que la direction n’ait pas tiré les leçons des tensions sociales qui ont marqué l’ensemble de l’année dernière.
Dans leur esprit, l’accord salarial conclu pour 2007, devait marquer le début d’un nouvel élan contractuel. A défaut, ils redoutent que s’enclenche à nouveau le cercle vicieux dont ils espéraient sortir : amputations de pouvoir d’achat, démotivation des salariés, détérioration du climat social, et in fine rattrapages en rase campagne qui ne font que réparer les injustices les plus criantes sans effet durable sur la dynamique d’entreprise.
Ils soulignent qu’à terme, si rien n’est possible sans rapport de forces, le risque est que s’installe durablement une culture du conflit dont l’UES était jusque-là relativement préservée.
Ils s’étonnent en outre qu’il y ait deux poids, deux mesures dans le groupe puisque contrairement à ce qui se présente pour l’UES Europe 1, une augmentation générale a d’ores et déjà été accordée aux salariés du pôle HFM (de 110 euros bruts pour les tranches de salaires les plus basses à 80 euros bruts pour les tranches supérieures). Cette disparité de traitement est d’autant plus inacceptable qu’Europe 1 et HFM ont mis en place des services communs. Comment la direction peut-elle justifier le fait que des salariés qui travaillent ensemble ne soient pas logés à la même enseigne sur le plan salarial ?
Les délégués syndicaux renouvellent plus que jamais leur demande d’une mesure salariale de portée générale pour 2008 et vous appellent à vous mobiliser sur cet argumentaire de bon sens dans une entreprise prospère et moderne, pour faire en sorte que la direction revienne vers eux le 12 juin prochain avec des réponses à la hauteur de l’enjeu.
Paris, le 27 mai 2008
C’est une fin de non recevoir à la revendication principale d’une augmentation générale de 2,5% des salaires en 2008, avec un minimum de 100 euros bruts, revendication pourtant inférieure au rythme annuel de la hausse des prix actuellement constaté par l’Insee (autour de 3%).
A ce stade, la direction exclut cette année encore toute augmentation générale en bonne et due forme. Elle estime que les quelques augmentations individuelles accordées en mars avec effet rétroactif au 1er janvier, ainsi que les mesures de rattrapage pour les salariés bénéficiant d’un barème professionnel (journalistes) sont un solde de tout compte pour l’année.
Les délégués rappellent d’abord que l’entreprise reste très profitable malgré la morosité de la conjoncture. Ils soulignent que les salariés prennent une grande part de l’effort de productivité entrepris. Ils regrettent que la direction n’ait pas tiré les leçons des tensions sociales qui ont marqué l’ensemble de l’année dernière.
Dans leur esprit, l’accord salarial conclu pour 2007, devait marquer le début d’un nouvel élan contractuel. A défaut, ils redoutent que s’enclenche à nouveau le cercle vicieux dont ils espéraient sortir : amputations de pouvoir d’achat, démotivation des salariés, détérioration du climat social, et in fine rattrapages en rase campagne qui ne font que réparer les injustices les plus criantes sans effet durable sur la dynamique d’entreprise.
Ils soulignent qu’à terme, si rien n’est possible sans rapport de forces, le risque est que s’installe durablement une culture du conflit dont l’UES était jusque-là relativement préservée.
Ils s’étonnent en outre qu’il y ait deux poids, deux mesures dans le groupe puisque contrairement à ce qui se présente pour l’UES Europe 1, une augmentation générale a d’ores et déjà été accordée aux salariés du pôle HFM (de 110 euros bruts pour les tranches de salaires les plus basses à 80 euros bruts pour les tranches supérieures). Cette disparité de traitement est d’autant plus inacceptable qu’Europe 1 et HFM ont mis en place des services communs. Comment la direction peut-elle justifier le fait que des salariés qui travaillent ensemble ne soient pas logés à la même enseigne sur le plan salarial ?
Les délégués syndicaux renouvellent plus que jamais leur demande d’une mesure salariale de portée générale pour 2008 et vous appellent à vous mobiliser sur cet argumentaire de bon sens dans une entreprise prospère et moderne, pour faire en sorte que la direction revienne vers eux le 12 juin prochain avec des réponses à la hauteur de l’enjeu.
Paris, le 27 mai 2008