Comme le révélait dès le 6 février 2009 la CGC Médias sur ce blog dans un article intitulé: "l'Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel sans Président" où deux DRH parmi les sociétés qui composent l'AESPA avaient officieusement suggéré que l'Association s'auto dissolve... autrement dit que l'AESPA n'ayant plus d'existence légale, la Convention Collective dont elle est signataire n'existe plus non plus....c'est devenu officiel.
La direction de Radio France a confirmé nos informations en informant les membres du comité central d'entreprise, ce 17 mars 2009, d’une demande de dissolution prochaine de l'AESPA (Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel) et de la disparition en conséquence des conventions collectives dont elle est signataire.
Disparition de la Convention Collective de l’Audiovisuel pour l’ensemble des personnels non journalistes et disparition de l’avenant audiovisuel spécifique à la Convention Collective Nationale étendue des journalistes.
Jean-Paul Cluzel pour mettre le feu aux poudres (il n'a plus rien à perdre) a cru de voir annoncer que le Conseil d’Administration de l'AESPA serait convoqué en séance extraordinaire, en avril, pour prononcer la dissolution du collège d’employeurs.
C’est suite au vote de la loi sur l’audiovisuel dont les conséquences désastreuses à venir mais pire encore, les effets boule de neige seront incommensurables que cette annonce a été faite.
La direction de Radio France a indiqué que l'absorption par France Télévisions des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO, qui représentent à elles seules plus des deux tiers des effectifs du service public de l'audiovisuel, a conduit Jean-Paul Cluzel conseillé en la matière par Patrice Papet son actuel DGA en charge des relations sociales mais aussi ex DRH de France 3 en 2005 sous Rémy Pflimlin, de sortir du champ de l'AESPA (Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel).
Rémy Pflimlin que Patrice Papet son DRH donc de l’époque où il était à France 3, verrait bien succéder à Patrick de Carolis.
Dans le cadre d'un point de l'ordre du jour du Comité Central d'Entreprise donc, consacré aux conséquences de la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision, la direction de Radio France a dès lors estimé que les employeurs des 3 « ex chaînes » de France Télévisions adhérentes n'en étant plus membres, « la télévision y perd toute représentation et donc qu’il apparaît comme une évidence que la légitimité même d'une telle association est mise en cause ».
La direction rappelant que cette situation est analogue à celle qui existe d'ores et déjà à France Télévisions, depuis l'entrée en vigueur de la loi, pour les collaborateurs anciennement salariés par France 2, France 3 et RFO.
Et rebelote Cluzel et Papet nous refont le coup de Carolis et Maisonneuve : « la direction disposera alors d'un délai de quinze mois pour négocier un nouvel accord avec les organisations syndicales représentatives au niveau de l'entreprise » ; en précisant, comble du cynisme que « Dans tous les cas, les textes en vigueur continueront de s'appliquer pendant toute la durée de la négociation, conformément à la réglementation. »
Quelle mascarade. C’est bien l’ensemble des salariés des 6 sociétés de l’Audiovisuel Public que la CGC Médias va mobiliser dans les jours et les semaines à venir car c’est tout bonnement et tout simplement leur système de couverture sociale qui perdurait depuis plus de 30 ans, que certains revanchards peu scrupuleux veulent effacer d’un trait de crayon.
Le Chef de l'Etat valide-t-il de telles annonces qui vont priver des dizaines de milliers de femmes et d'hommes de couverture sociale ? ou bien avec les nouveaux pouvoirs dont il dispose, va-t-il enfin mettre un terme à cette chienlit sans nom qui peut dégénérer à tout moment, en mettant en place aux présidences de ses 2 "entités" des professionnels qui disposeront d'un quinquénat plein pour mener à terme cette "réforme" tant décriée ?
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