Le communiqué indique comme si cela était routinier pour les entreprises sous tutelle de l’Etat : “France Télévisions fait l’objet d’un contrôle de la Cour des comptes concernant la période 2004-2008, comme c’est le cas de façon périodique comme pour toutes les entreprises publiques”. Et d’ajouter “la procédure de contrôle est en cours et aucune information ne peut être divulguée.”
A bon entendeur salut.
Ce communiqué publié à la suite d’informations du site internet du Point selon lesquelles "la Cour des comptes dans un pré-rapport remis aux dirigeants de France Télévisions aurait épinglé les marges de certains producteurs", précise “France Télévisions va engager des “renégociations avec des producteurs pour la rentrée 2009” sur la base “d’audits concernant les prestations externes”.Le meilleur moyen de défense, comme dit l’adage, étant l’attaque, Carolis tente de minimiser la portée du rapport en en appelant au contradictoire : "Il y a nécessité d'un débat contradictoire, nous sommes en train de rédiger notre réponse qui sera prête mi-avril....mais de son côté le groupe France Télévisions a déjà engagé “dès la saison 2006-2007 une politique systématique d’audit concernant les prestations externes”.
Les auditeurs de la Cour des comptes qui ont livré leur pré-rapport aux dirigeants de France Télévisions dans un document qualifié de « potentiellement explosif » seraient à en croire Carolis l’occasion “sur la base de ces audits pour France Télévisons d’engager les renégociations avec des producteurs pour la rentrée 2009, après une analyse contradictoire de ces audits, en liaison avec les sociétés de production concernées”.
Carolis va même jusqu’à mettre en avant qu’“À la rentrée 2008, de nouveau, les coûts selon les contrats ont été abaissés de 10 à 15 % mais que l'arrêt de la publicité décrété en ce début d'année a changé totalement la donne”.
Afin de se justifier avant la publication officielle du rapport, France Télévisions qui n’aurait pas vraiment changé les règles de 2004 à 2008, avance la thèse d“une certaine surenchère auparavant, au moment où France 2 et France 3 étaient en compétition avec les chaînes privées et, à ce titre, devaient lors des renégociations fixer les animateurs-producteurs susceptibles de déstabiliser l'audience des chaînes publiques en cas de départ vers la concurrence”.
L’exercice porte quasiment sur les 4 ans de mandature Carolis et ce dernier voudrait s’en servir comme d’un élément déclencheur pour “réduire les dépenses à la rentrée de septembre pour les émissions de flux, ainsi que pour les droits du sport et du cinéma”.
A partir de maintenant, vous allez voir ce que vous allez voir !!!! MAIS IL AVAIT 4 ANS POUR LE FAIRE….QUE NE L’A-T-IL FAIT PENDANT TOUT CE TEMPS ?
Cela fait penser à l’écolier qui se fait prendre les doigts dans le pot de confiture, et qui jure une fois pris que ça lui servira de leçon et qu’il ne recommencera plus !
A suivre donc….
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