samedi 17 octobre 2009

Rachid Arhab accuse à juste titre Emmanuel Berretta de "l'avoir sali et de ne l'avoir appelé qu'au bout de 4 jours". Bien dit.

La CGC Médias qui a déjà été victime de ce type de papier émanant de Emmanuel Beretta est pleinement solidaire de Rachid Arhab et Françoise Laborde qui depuis 4 ou 5 jours sont victimes de sa campagne de dénigrement. La question est bien de savoir à qui profite cette polémique nauséabonde tendant à discréditer 2 membres du CSA et dont nous a déjà gratifié Emmanuel Beretta ?

En ce qui concerne la CGC, ce fut lors du dépôt du préavis de grève déposé par le syndicat qui annonçait un débrayage d'une heure lors de la soirée électorale des municipales du dimanche 16 mars 2008 mais qui fut "rejeté" par la direction parce que déposé un jour trop tard. La CGC avait bien déposé le préavis dans les 5 jours requis par la loi comptant de bonne foi (comme cela avait toujours été l'usage jusqu'alors) le jour du dépôt dans ces 5 jours du préavis. La direction avait alors sorti à la dernière minute une jurisprudence dont n'avait pas connaissance le syndicat, mettant hors les 5 jours de préavis, le jour du dépôt.

Emmanuel Beretta avait alors glosé sur Le Point.fr, tentant de salir le délégué de France 2, en affirmant que celui-ci "connaissait cette jurisprudence et l'avait fait sciemment"....Le délégué syndcial de France 2 qui n'a jamais été appelé avant que ne sorte le papier par Emmanuel Beretta pour vérifier, lui laissait immédiatement un message sur sa boîte vocale pour démentir formellement et lui demander d'apporter un correctif à son "papier". Le délégué de France 2 indiquait que ce qui était écrit par Emmanuel Beretta était totalement faux que "quand on n’avait pas recoupé ce genre d'"informations" on ne pouvait écrire n'importe quoi."

Beretta le rappela pour lui dire qu'il avait bien eu le message et donc qu'il allait modifier son papier. Que croyez-vous qu'il arriva, Emmanuel Beretta le corrigea effectivement en soulignant qu'"il avait eu le délégué de France 2 qui lui avait confirmé qu'il l'avait bien fait exprès".

A la CGC on connaît depuis longtemps les pratiques de Beretta ...et comme le disait Beaumarchais «Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose»

C'est pourquoi la CGC Médias comprend ce que Rachid Arhab et Françoise Laborde peuvent ressentir depuis le début de cette abjecte campagne. Rachid Arhab Invité à commenter ces "propos" surEurope 1 et qui les a démentis, a bien raison d'accuser Le Point qui affirmait il y a quelques jours que "lui et Françoise Laborde, deux membres du CSA, n’avaient pas démissionné de leur ancienne fonction à France Télévisions".

Rachid Arhab, nommé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en janvier 2007, est comme cela est courant dans ce type de nommination "mis en disponibilité" de France 2 (France télé depuis le 9 mars 2009) sans avoir à en démissionner.

Rachid Arhab, ne peut s'empêcher tout comme la CGC Médias de penser qu' il y a, derrière cette polémique, "une vraie volonté de malveillance vis-à-vis du CSA".

"Son contrat de travail est suspendu tout comme celui de Françoise Laborde. Il est "mis en disponibilité d’office", [c’est le mot qui est écrit précise-t-il]. Il ne touche aucun salaire de la chaîne et ne cumule donc rien.

Insinuer comme le fait Beratta depuis presqu'une semaine avec sa polémique parfaitement artificielle que le fait qu'ils n'aient pas démissionné tous les deux serait de nature "à ne pas garantir leur indépendance" est stupide. D'ailleurs de quel "dépendance" pourraient-ils se prévaloir ? Celle qu'ils devraient à Patrick de Carolis parce qu'ils sont en disponibilité ?

Tout le monde voit ici même que le laisser supposer, n'a aucun sens. Rachid Arhab qui indique que "Les barrières pour protéger et garantir l’indépendance semblent assez précises dans les textes" et qui précise également "ne plus avoir de carte de presse depuis son entrée au CSA" nous semble bien avoit toujours fait montre d'une certaine indépendance depuis les 30 ans qu'il exerce...ce qui lui a valu comme il rappelle "comme un certain nombre de ses collègues qui pouvaient déplaire, le placard"

Rachid Arhab a donc bien raison de viser explicitement l’hebdomadaire Le Point qui, sur son site internet, a initié la polémique sous la "plume" de Emmanuel Berretta.

Rachid Arhab a également raison d'expliquer qu'Emmanuel Berretta "n’a jamais pris le soin de l’appeler avant publication" et de conclure: "Au bout de quatre jours, après m’avoir sali dans un écho et ensuite, à longueur de journée, dans lepoint.fr, il m’a appelé, et j’ai fait savoirque quand on n’a pas recoupé les informations au début, c’est pas la peine de continuer"....et la CGC qui a eu droit à ce même traitement comme rappélé ci-dessus apporte un soutien sans faille à ces 2 membres du CSA mais plus largement à toute l'Instance et ses 9 sages.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire