Notre organisation syndicale ne résiste pas, suite au dernier papier publié hier sur le blog intitulé "TNS Sofres aurait dû demander aux quelques sondés combien ils étaient prêts à débourser pour dire si oui ou non Carolis devait être reconduit." à diffuser l'excellent édito de Renaud Revel de l'Express.fr du 2 octobre 2009 intitulé "Carolis: plébiscite et autopromo."
Nous avons eu l'impression à la lecture de ce papier que le journaliste posait bien les mêmes questions que le SNPCA-CGC et plus encore s'interrogeait en toute logique sur le fait que "le PDG d’une entreprise publique puisse commander (avec les deniers publics) à un institut de sondage une étude sur sa propre image" ?!
A titre de comparaison voila ce que nous écrivions hier: "Comment le dirigeant d’un groupe public peut-il commander avec l’argent public un sondage qui plus est, pas destiné à être publié, sur sa personne, la perception qu’en auraient les téléspectateurs mais plus grave sur son propre devenir ?"
Voila donc l'article en question:
"94% des français ont en une bonne opinion du PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, selon un sondage TNS-Sofres commandé par la maison et rendu public hier.
Autre chiffre: 85% de nos concitoyens souhaitent, du coup, la reconduction de son mandat, selon cette même enquête effectuée pour le groupe public. Voilà une bonne nouvelle pour le très chahuté patron de France Télés que Sarkozy ballote à sa guise, mais qui, cerise sur le gâteau en ces temps de tempête, est revenu partiellement en grâce auprès de certains hiérarques à l’Elysée. Notamment du côté de Claude Guéant, le secrétaire général, avec qui Carolis à renoué des liens de confiance.
Reste que cette enquête me pose un léger problème. Est-il en effet judicieux que le PDG d’une entreprise publique commande à un institut de sondage une étude sur sa propre image, même s’il s’agissait de deux questions glissées dans une enquête plus large, sur la perception qu’ont les Français des programmes de télés des chaînes publiques?
Peut-on accepter que la redevance aille contribuer de la sorte à une opération d’autopromotion? Pas sûr. Vous allez me dire que le dit sondage n’a pas du coûter des fortunes et que ma réaction relève de la mesquinerie. Peut-être.
Mais tout est affaire de détail et de symbole. On n’attend pas du PDG d’une entreprise publique chatouillé par l’Etat qu’il aille chercher le soutien de l’opinion. Que ne dirait-on si le patron de France Télécom, Didier Lombard, aujourd’hui en pleine tourmente, sortait soudainement de sa hotte une étude vantant ses mérites, ce dont je doute?
Je pense que la meilleure pub dont un patron de chaîne puisse rêver, ce sont tout simplement ses audiences, son bilan. Et que le succès du documentaire historique diffusé sur France 2, Apocalypse, a bien plus contribué à redresser l’image de Carolis à l’Elysée, et ailleurs, que cette enquête ripolinée.
J’ajouterai un dernier mot. La toute première (et bonne) décision, ou presque, prise par Patrick de Carolis à son arrivée, il y a bientôt cinq ans, fut la résiliation, au nom d’une certaine éthique, d’un contrat signé par son prédécesseur, Marc Tessier, avec Image 7, la société de communication que dirige Anne Méaux. [également ce que nous écrivions sur notre blog, voir le post] Un contrat qui portait tout bonnement sur l’image et la communication personnelle de l’ex PDG de France Télés. A l’époque, l’initiative fut saluée comme il se doit : chacun considéra que Carolis avait fait preuve là de discernement. Suis-je excessif à son égard ? A côté de la plaque ?
Encore un mot sur le sujet, en forme de conclusion comme nous l'écrivions sur notre blog hier: "Pour le SNPCA-CFE-CGC ce genre de sondage est inadmissible et nous avons saisi notre avocat pour voir quelles suites il convient d’y donner"; c'est le quotidien "Libération" qui pose, lui aussi, la question et fournit un élément d'appréciation communiqué par France Télévisions: "le prix du sondage si laudateur ne représente que 0,10 % du budget des études de la télé publique".
Quand bien même l'étude n'aurait coûté que quelques euros, ce seraient quelques euros de trop de l'argent public...Et pour l'"anecdote", le service des études de France Télévisions compte 24 collaborateurs, tous aussi compétents les uns que les autres qui
auraient très bien pu réaliser une étude sur la satisfaction des téléspectateurs quant aux programmes. Il est partciculièrement choquant de voir que les soi-disant "chantiers" sur fond de synergies (dont celui des études) n'aient pas suffit à utiliser le talents de chacun des 24, entre autres en matière de programmes, et qu'il faille aller payer à côté une étude extérieure sur l'image d'un PDG !
Service des études pour lequel P.de Carolis parlait de "gabegie" au CE du 12 décembre 2007 et qu'il évoquait en ces termes [figurant mot pour mot au PV adopté par l'Instance] « Quand je dis à la direction des études : "vous êtes une direction, mais est-ce que vous vous échangez les études les uns avec les autres? est-ce que vous ne commandez pas les mêmes études parfois ? " Elles ne sont pas échangées et puis les mêmes études sont parfois commandées. On est dans notre silo. On est dans notre donjon. Ce n’est pas comme ça que l’on peut faire un groupe et ce n’est pas comme ça que l’on peut répondre à la concurrence. Stratégiquement, c’est une gabegie»…
Rappelons que c'est la troisième fois que France Télévisions depuis 2007 fait réaliser le même sondage...et pour quel coût global?!
Finalement dépenser les deniers publics de la sorte, qu'est-ce que c'est donc? Et par la même occasion que représentent en milliers d'euros les 0,10% du budget des études ?
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
vendredi 2 octobre 2009
jeudi 1 octobre 2009
TNS Sofres aurait dû demander aux quelques sondés combien ils étaient prêts à débourser pour dire si oui ou non Carolis devait être reconduit.
TNS Sofres aurait dû demander aux quelques sondés combien ils étaient prêts à débourser pour dire si oui ou non Carolis devait être reconduit.
Car c’est bien de cela dont il s’agit.
C’est bien ça…donc depuis 3 ans, France Télévisions commande et paie l’étude…France Télévisions qui est propriété de l’Etat à 100% par conséquent de tous les contribuable français paie donc avec leurs deniers le sondage.
Et lorsqu’on connaît le prix des sondages ! Et France Télévisions ose encore prétendre, il convient de citer : « ce sondage porte plus largement sur "la satisfaction" des téléspectateurs sur les programmes, il n’est pas destiné à être publié »
Avoir le culot de venir expliquer que « le sondage porte sur "la satisfaction" des téléspectateurs sur les programmes » et y glisser des questions pour "tester l'image de l’actuel dirigeant et la comparer à ses prédécesseurs" c’est une véritable farce. Ajouter qu’ « il n’est pas destiné à être publié » alors que la presse et les médias ne parlent que de ça depuis hier, ça aussi c’est lamentable.
Et finalement personne ne parle ni des programmes, ni de la satisfaction des téléspectateurs à leur sujet ! Comme l’écrit le journal « Libération » : « Et vous, vous en pensez quoi, de Patrick de Carolis ? Rien ? Eh bien, vous n’êtes pas représentatif de la population qui, à en croire un sondage TNS Sofres a, dans son écrasante majorité (94 % !) une bonne opinion du président de France Télévisions ».
C’est donc bien le contribuable qui paie et il aurait fallu demander aux sondés qui « plébiscitent Patrick de Carolis avec 85% des sondés qui souhaiteraient la reconduction de son mandat », s’ils étaient prêts de fait à supporter la facture ?!
Plus globalement, se pose la question sur l’utilisation des deniers publics ! Comment peut-on justifier du règlement de la facture d’une étude de « satisfaction des téléspectateurs » alors qu’ils sont à France Télévisions 24 collaborateurs au service des études. Comment le dirigeant d’un groupe public peut-il commander avec l’argent public un sondage qui plus est pas destiné à être publiée sur sa personne, la perception qu’en auraient les téléspectateurs mais plus grave sur son propre devenir ?
Pour le SNPCA-CFE-CGC ce genre de sondage est inadmissible et nous avons saisi notre avocat pour voir quelles suites il convient d’y donner.
Car c’est bien de cela dont il s’agit.
C’est bien ça…donc depuis 3 ans, France Télévisions commande et paie l’étude…France Télévisions qui est propriété de l’Etat à 100% par conséquent de tous les contribuable français paie donc avec leurs deniers le sondage.
Et lorsqu’on connaît le prix des sondages ! Et France Télévisions ose encore prétendre, il convient de citer : « ce sondage porte plus largement sur "la satisfaction" des téléspectateurs sur les programmes, il n’est pas destiné à être publié »
Avoir le culot de venir expliquer que « le sondage porte sur "la satisfaction" des téléspectateurs sur les programmes » et y glisser des questions pour "tester l'image de l’actuel dirigeant et la comparer à ses prédécesseurs" c’est une véritable farce. Ajouter qu’ « il n’est pas destiné à être publié » alors que la presse et les médias ne parlent que de ça depuis hier, ça aussi c’est lamentable.
Et finalement personne ne parle ni des programmes, ni de la satisfaction des téléspectateurs à leur sujet ! Comme l’écrit le journal « Libération » : « Et vous, vous en pensez quoi, de Patrick de Carolis ? Rien ? Eh bien, vous n’êtes pas représentatif de la population qui, à en croire un sondage TNS Sofres a, dans son écrasante majorité (94 % !) une bonne opinion du président de France Télévisions ».
C’est donc bien le contribuable qui paie et il aurait fallu demander aux sondés qui « plébiscitent Patrick de Carolis avec 85% des sondés qui souhaiteraient la reconduction de son mandat », s’ils étaient prêts de fait à supporter la facture ?!
Plus globalement, se pose la question sur l’utilisation des deniers publics ! Comment peut-on justifier du règlement de la facture d’une étude de « satisfaction des téléspectateurs » alors qu’ils sont à France Télévisions 24 collaborateurs au service des études. Comment le dirigeant d’un groupe public peut-il commander avec l’argent public un sondage qui plus est pas destiné à être publiée sur sa personne, la perception qu’en auraient les téléspectateurs mais plus grave sur son propre devenir ?
Pour le SNPCA-CFE-CGC ce genre de sondage est inadmissible et nous avons saisi notre avocat pour voir quelles suites il convient d’y donner.
mercredi 30 septembre 2009
Carolis sera-t-il candidat aux prochaines élections régionales de mars 2010 ?
Carolis sera-t-il candidat aux prochaines élections régionales de mars 2010 ?
94 % c’est le score que réaliserait Carolis en "bonnes opinions", dans un sondage commandé à la Sofres [il sera fondamental de savoir qui a payé] par lui-même, sur lui-même, sur son avenir, la perception des téléspectateurs et sa relation avec Nicolas Sarkozy.
Un score à rendre envieux les quelques dictateurs au monde qui sont encore « élus » avec des scores proches de 95%.
Mais où se situe-t-il et sous quelle étiquette ? Politiquement classé "à droite" par 40 % des sondés, tandis que 32 % le jugent "au centre" et 19 % "à gauche", où se présenterait-il ?
Décidément cela devient une mode. Juste avant la fin, les PDG de France Télévisions s’offrent des "satisfécits".
Souvenez-vous, juste avant d’être évincé en 2005 en n’ayant même pas avoir franchi le 1er tour de scrutin devant le C.S.A, Marc Tessier ex PDG de France Télévisions Marc Tessier, président sortant de France Télévisions, appuyé par Anne Méaux (voir l’article de Stratégie) avait quasiment annoncé lui-même qu’il avait « été élu manager de l’année par la rédaction du Nouvel Economiste » fin 2004.
Cela ne lui a évidemment rien rapporté, au contraire ! Marc Tessier avec ses quelques 19 % rejoint aujourd’hui Xavier Gouyou-Beauchamps avec ses 10 %, aux oubliettes.
Cette « étude secrète » commandée par Carolis donc [ qui sera, à n’en pas douter largement diffusé à l’attention des personnels] constitue sûrement un nouveau message au chef de l’Etat : « me touche pas, sinon l’opinion ne le pardonneras pas »…
Il est certain que le Président de la République en tremble d’avance ! Que tel ou tel rubricard pose aujourd’hui la question : « le chef de l’Etat d'un qui dispose d’un pouvoir de nomination sur les pdg de l'audiovisuel public,ira-t-il à rebours de l'opinion ? » montre bien à quel point ce sondage a peu de sens.
De plus, il est certain que les propos de Carolis tenus en juillet 2008, à l’adresse de Nicolas Sarkozy où il avait sur RTL indiqué que « les arguments du locataire de l'Élysée étaient "faux, stupides et injustes" » ont dû ravir celui à qui revient constitutionnellement le pouvoir de décider du nom du futur dirigeant de France Télévisions!
Que les sondés pour deux tiers aient oublié cet « épisode » ou que certains pensent indument qu’il s’agissait alors de jouer les chevaliers blancs du PAF afin de défendre les salariés, la mémoire fait souvent défaut.
Qui se rappelle encore que juste avant l’annonce de la suppression de la pub par le Président de la République, Carolis était celui qui prônait énergiquement pour la deuxième coupure de pub sur la télé publique ?
Alors que les sondés voient toujours le présentateur « Des racines et des ailes »: "cultivé", "sérieux" ou encore "expérimenté"…quoi de plus probable !
C’est un phénomène bien connu des scientifique : la persistance rétinienne qui est « la capacité ou défaut de l'œil à conserver une image vue superposée aux images que l'on est en train de voir ».
Que plus de la moitié des sondés le considèrent comme "distant" n’a rien non plus d’étonnant…il est loin, bien loin d’un Pierre Desgraupes, d’un Hervé Bourges ou même d’un Jean Drucker.
Les sondés peuvent bien être 75, 80 ou 85 % à l’imaginer se succédant à lui-même, il ne s’agit là que de « sondés » car si l’on interrogeait les salariés, ils seraient au moins 94, 95% voire 97% à souhaiter ardemment, avant la fin 2009, que son successeur soit désigné.
De toute façon ce ne sont ni les sondages, ni les titres de manager de ci ou manager de ça, qui décident. "Que le profil du remplaçant de Carolis ait été, en confidence dans l'entourage du président de la République, défini comme celui d’un manager" c’est tant mieux et cela marquera au moins une vraie rupture avec ces 10 dernières années.
94 % c’est le score que réaliserait Carolis en "bonnes opinions", dans un sondage commandé à la Sofres [il sera fondamental de savoir qui a payé] par lui-même, sur lui-même, sur son avenir, la perception des téléspectateurs et sa relation avec Nicolas Sarkozy.
Un score à rendre envieux les quelques dictateurs au monde qui sont encore « élus » avec des scores proches de 95%.
Mais où se situe-t-il et sous quelle étiquette ? Politiquement classé "à droite" par 40 % des sondés, tandis que 32 % le jugent "au centre" et 19 % "à gauche", où se présenterait-il ?
Décidément cela devient une mode. Juste avant la fin, les PDG de France Télévisions s’offrent des "satisfécits".
Souvenez-vous, juste avant d’être évincé en 2005 en n’ayant même pas avoir franchi le 1er tour de scrutin devant le C.S.A, Marc Tessier ex PDG de France Télévisions Marc Tessier, président sortant de France Télévisions, appuyé par Anne Méaux (voir l’article de Stratégie) avait quasiment annoncé lui-même qu’il avait « été élu manager de l’année par la rédaction du Nouvel Economiste » fin 2004.
Cela ne lui a évidemment rien rapporté, au contraire ! Marc Tessier avec ses quelques 19 % rejoint aujourd’hui Xavier Gouyou-Beauchamps avec ses 10 %, aux oubliettes.
Cette « étude secrète » commandée par Carolis donc [ qui sera, à n’en pas douter largement diffusé à l’attention des personnels] constitue sûrement un nouveau message au chef de l’Etat : « me touche pas, sinon l’opinion ne le pardonneras pas »…
Il est certain que le Président de la République en tremble d’avance ! Que tel ou tel rubricard pose aujourd’hui la question : « le chef de l’Etat d'un qui dispose d’un pouvoir de nomination sur les pdg de l'audiovisuel public,ira-t-il à rebours de l'opinion ? » montre bien à quel point ce sondage a peu de sens.
De plus, il est certain que les propos de Carolis tenus en juillet 2008, à l’adresse de Nicolas Sarkozy où il avait sur RTL indiqué que « les arguments du locataire de l'Élysée étaient "faux, stupides et injustes" » ont dû ravir celui à qui revient constitutionnellement le pouvoir de décider du nom du futur dirigeant de France Télévisions!
Que les sondés pour deux tiers aient oublié cet « épisode » ou que certains pensent indument qu’il s’agissait alors de jouer les chevaliers blancs du PAF afin de défendre les salariés, la mémoire fait souvent défaut.
Qui se rappelle encore que juste avant l’annonce de la suppression de la pub par le Président de la République, Carolis était celui qui prônait énergiquement pour la deuxième coupure de pub sur la télé publique ?
Alors que les sondés voient toujours le présentateur « Des racines et des ailes »: "cultivé", "sérieux" ou encore "expérimenté"…quoi de plus probable !
C’est un phénomène bien connu des scientifique : la persistance rétinienne qui est « la capacité ou défaut de l'œil à conserver une image vue superposée aux images que l'on est en train de voir ».
Que plus de la moitié des sondés le considèrent comme "distant" n’a rien non plus d’étonnant…il est loin, bien loin d’un Pierre Desgraupes, d’un Hervé Bourges ou même d’un Jean Drucker.
Les sondés peuvent bien être 75, 80 ou 85 % à l’imaginer se succédant à lui-même, il ne s’agit là que de « sondés » car si l’on interrogeait les salariés, ils seraient au moins 94, 95% voire 97% à souhaiter ardemment, avant la fin 2009, que son successeur soit désigné.
De toute façon ce ne sont ni les sondages, ni les titres de manager de ci ou manager de ça, qui décident. "Que le profil du remplaçant de Carolis ait été, en confidence dans l'entourage du président de la République, défini comme celui d’un manager" c’est tant mieux et cela marquera au moins une vraie rupture avec ces 10 dernières années.
La CGC a écrit à Carolis pour mettre fin au 1/10/09 à la prorogation des mandats à RFO Martinique
Monsieur le Président,
L’organisation syndicale que nous représentons vient par la présente vous signifier la fin de l’accord sur la prorogation des mandats qu’elle avait accordée le 24/04/2009.
En effet les mandats des élus de l’établissement RFO Martinique arrivant à échéance le 19 juin 2009, notre syndicat n’avait accepté leur prorogation que dans l’hypothèse d ’élections très rapides.
Nous sommes le dernier jour de septembre et aucun processus n’a encore été engagé. Ceci n’est pas conforme à l’esprit comme à la lettre des textes en vigueur. Nous considérons donc que la prorogation qui avait été accordée prend fin dès réception de cette lettre.
Bien évidemment conformément aux dispositions légales, nous vous demandons d’organiser sans délai les élections professionnelles dans l’établissement RFO Martinique sachant que l’unanimité pour la prorogation des mandats n’étant plus de mise, ceux-ci prennent donc fin dès le 1er octobre 2009.
voici le courrier:
L’organisation syndicale que nous représentons vient par la présente vous signifier la fin de l’accord sur la prorogation des mandats qu’elle avait accordée le 24/04/2009.
En effet les mandats des élus de l’établissement RFO Martinique arrivant à échéance le 19 juin 2009, notre syndicat n’avait accepté leur prorogation que dans l’hypothèse d ’élections très rapides.
Nous sommes le dernier jour de septembre et aucun processus n’a encore été engagé. Ceci n’est pas conforme à l’esprit comme à la lettre des textes en vigueur. Nous considérons donc que la prorogation qui avait été accordée prend fin dès réception de cette lettre.
Bien évidemment conformément aux dispositions légales, nous vous demandons d’organiser sans délai les élections professionnelles dans l’établissement RFO Martinique sachant que l’unanimité pour la prorogation des mandats n’étant plus de mise, ceux-ci prennent donc fin dès le 1er octobre 2009.
voici le courrier:
mardi 29 septembre 2009
France Télévisons fonce droit dans le mur car en collant au calendrier carolisien, elle fait vite et mal
France Télévisons fonce droit dans le mur car en collant au calendrier carolisien, elle fait vite et mal alors qu’il faudrait, face aux enjeux, faire bien en prenant son temps.
Premier couac:
- 12 Décembre 2007, Carolis propose aux syndicats d’anticiper sur la loi avec sa charte organisationnelle pour mettre en place l’entreprise unique : « le statut unique n’est pas de mon fait…c’est le gouvernement et les parlementaires qui le voteront ou pas…maintenant on peut faire sans, c’est ce que je vous propose de faire puisque pour l’instant je n’ai pas la clé du statut unique ». (extrait du PV du CE de France 2 du 12/12/07 p 20)
- Refus clair du SNPCA-CGC de se prononcer sur un texte alors hors la loi; refus justifié car la mission d’un syndicat n’est pas d’anticiper de « futurs » textes alors même pas en discussion mais de faire appliquer ceux qui ont cours.
Conséquence de ce refus, France Télévisions n’ayant que faire de la position CGC, va passer outre et décider d’avancer à marche forcée mais face cachée ne faisant aucun cas, non seulement de l’avis des syndicats mais plus grave ne faisant aucun cas des salariés.
Deuxième couac:
- 9 mars 2008, le SNPCA-CGC prend ses responsabilités et appelle à une grève générale (dans la lignée de celle de janvier) pour demander le maintien des Conventions Collectives et des accords d’entreprises.
- Carolis refuse de discuter et rejette l’idée même de les garantir. Cela prouve à l’évidence pour le SNPCA-CGC comme pour l’ensemble des salariés, alors même qu’il ne s’agit encore pas de la moindre ébauche d’un texte de loi, que Carolis a décidé d’avoir la peau des Conventions Collectives.
Conséquence de ce refus de garantir les Conventions Collectives, plusieurs tracts à l’initiative de FO (qui serait surpris !) qui valident la réforme comme ceux de la CGT identiques mais qui parlent, en plus, de l’ouverture de « nouveaux espaces de négociations ».
Troisième couac:
- Copé rend son rapport (quasiment le copié-collé de la charte organisationnelle présentée fin 2007 par Carolis et rédigé avec l’aide du cabinet d’avocats Gide- Loyrette et Nouel) avec le maintenant célèbre « moi vivant , il n’y aura pas d’augmentation de la redevance audiovisuelle ».
- La loi audiovisuelle après plus d’une année de fronde (vaine) de quelques parlementaires sera finalement adoptée avec suppression de la pub (dont se félicitait Carolis dans un communiqué du 9 janvier 2008 après avoir activement milité pour la 2ème coupure pub), augmentation de la redevance et passage à l’entreprise unique.
Conséquence de ce vote et de l’augmentation de la redevance, Copé toujours vivant se félicite. Carolis peut donc « légalement » passer à l’entreprise unique qu’il veut depuis 2007.
Dernier couac ( le summum):
- Septembre 2009, le SNPCA-CGC constate que rien n’a changé quant aux méthodes : Réunions secrètes en petits comités, décisions unilatérales dont personne n’est au courant, soi-disant expérimentations (là pour durer !), informations au compte-gouttes « autorisées » ou venant des couloirs…dernier exemple en date, la motion au CE de France 2 du 23 septembre 2009, adoptée à l’unanimité sauf FO (comme d’habitude qui va dans le sens du vent !) ainsi rédigée par les élus: « Désormais la présence du point « information préalable à la consultation sur le projet de nouvelle organisation de FTV » à l’ordre du jour ne pourra être validée qu’à la conditions expresse de communication de nouveaux documents écrits ou réactualisés ».
- Le SNPCA-CGC qui ne cesse depuis 2007 de dénoncer l’attitude de la direction, l’absence de dialogue et de la moindre concertation, se félicite de constater qu’elle n’est plus seule à s’élever contre ce manque d’information organisé (les derniers « éléments fournis » par la direction sur la réforme sont datés d’avril 2009 et représentés à l’identique systématiquement depuis)
Conséquence, l’analyse du SNPCA-CGC est logique, la direction n’a aucune stratégie mais elle avance sans savoir où elle va en calant son rouleau compresseur sur le calendrier carolisien.
Pour le SNPCA-CGC, les 2 dossiers distincts mais concomitants sur lesquels France Télévisions dit avancer, ne sont ni discutés, ni expliqués:
1°) La réorganisation de l’entreprise: France Télévisions annonce être prêt pour le 4 janvier 2010 mais nous n’avons aucune information à fournir au personnel à trois mois de « l’ultimatum calendaire » fixé par P.de Carolis.
Rappelons pour mémoire que ce calendrier a été validé par l’alliance CGT/FO avec la signature (entre autres signatures) de l’accord de méthodologie… Rappelons également que le cabinet Sécalfi-Alpha choisi par la CGT s’apprête à rendre le 16 octobre un document établi sur l’impact de la réorganisation sans information donc.
Comment d’ailleurs, les élus qui votent en cœur une motion dénonçant ce manque d’information pourraient-ils être moins informés que ce cabinet conseil extérieur ? Comment du reste Sécalfi-Alpha pourrait-il « mesurer l’impact de la réorganisation sur les conditions de travail puisque de toute façon, rien n’est dit, rien n’est officiel » ? Et surtout « comment mesurer l’impact de quelque chose qui n’est pas mis en place » ?
Pire encore, comment le peu d’ «infos » qui nous parviennent aux oreilles et qui se résument au fait qu’une « élite » coupée de l’ensemble des professionnels fait des propositions de réorganisation susceptibles de mettre gravement en péril l’entreprise, pourraient-il prévaloir ?
Comment ces « chefs de projets /coordonnateurs » imaginent-ils nous expliquer comment travailler demain alors qu’ils ne savent pas comment beaucoup travaillent aujourd’hui ?
En conclusion, France Télévisions voudrait restructurer une entreprise de 11.000 salariés avec une poignée de « décideurs » dont les compétences sont sûrement reconnues mais qui sont très éloignés de la réalité du terrain.
2°) Le futur « statut » France Télévisions: France Télévisions annonce être prêt pour juin 2010 mais nous n’avons aucune information à fournir au personnel à 7 mois environ de « l’ultimatum calendaire » fixé par P. de Carolis.
Nous n’en sommes aujourd’hui qu’à un état des lieux, relativement exhaustif selon FTV mais purement théorique, avec des tableaux comparatifs entre les différentes entreprises concernées par le statut unique (dixit France Télévisions) à savoir FTV, France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO. Cela ne représente que 6 filiales de France Télévisions !
Quid des 44 autres ? « Statut unique » pour « entreprise unique » ?! De qui se moque-t-on ?
Aujourd’hui, tout reste à négocier et France Télévisions se garde bien de donner la moindre info (comment le pourrait-il d’ailleurs puisque le maître mot c’est la navigation à vue ?)
Il est bien écrit page 16 de la Convention Collective P.T.A. article 2-3 qu’« à défaut d'accord sur un nouveau texte à la date d'expiration de la Convention, celle-ci continue à produire ses effets pendant une période de trois ans au-delà de sa période de validité."
En conclusion : Pourquoi faire vite et donc mal alors qu’il existe les outils pour faire les choses bien en prenant notre temps ?
Visiblement France Télévisions, non seulement ne veut pas négocier mais pire encore souhaite gagner du temps afin de refaire le même coup que pour l’accord FTV SA signé à minima en quelques mois, sous prétexte d’une date butoir et ce vis-à-vis de la loi d’août 2000.
Pour le SNPCA-CGC c’est 3 ans un point c’est tout.
Premier couac:
- 12 Décembre 2007, Carolis propose aux syndicats d’anticiper sur la loi avec sa charte organisationnelle pour mettre en place l’entreprise unique : « le statut unique n’est pas de mon fait…c’est le gouvernement et les parlementaires qui le voteront ou pas…maintenant on peut faire sans, c’est ce que je vous propose de faire puisque pour l’instant je n’ai pas la clé du statut unique ». (extrait du PV du CE de France 2 du 12/12/07 p 20)
- Refus clair du SNPCA-CGC de se prononcer sur un texte alors hors la loi; refus justifié car la mission d’un syndicat n’est pas d’anticiper de « futurs » textes alors même pas en discussion mais de faire appliquer ceux qui ont cours.
Conséquence de ce refus, France Télévisions n’ayant que faire de la position CGC, va passer outre et décider d’avancer à marche forcée mais face cachée ne faisant aucun cas, non seulement de l’avis des syndicats mais plus grave ne faisant aucun cas des salariés.
Deuxième couac:
- 9 mars 2008, le SNPCA-CGC prend ses responsabilités et appelle à une grève générale (dans la lignée de celle de janvier) pour demander le maintien des Conventions Collectives et des accords d’entreprises.
- Carolis refuse de discuter et rejette l’idée même de les garantir. Cela prouve à l’évidence pour le SNPCA-CGC comme pour l’ensemble des salariés, alors même qu’il ne s’agit encore pas de la moindre ébauche d’un texte de loi, que Carolis a décidé d’avoir la peau des Conventions Collectives.
Conséquence de ce refus de garantir les Conventions Collectives, plusieurs tracts à l’initiative de FO (qui serait surpris !) qui valident la réforme comme ceux de la CGT identiques mais qui parlent, en plus, de l’ouverture de « nouveaux espaces de négociations ».
Troisième couac:
- Copé rend son rapport (quasiment le copié-collé de la charte organisationnelle présentée fin 2007 par Carolis et rédigé avec l’aide du cabinet d’avocats Gide- Loyrette et Nouel) avec le maintenant célèbre « moi vivant , il n’y aura pas d’augmentation de la redevance audiovisuelle ».
- La loi audiovisuelle après plus d’une année de fronde (vaine) de quelques parlementaires sera finalement adoptée avec suppression de la pub (dont se félicitait Carolis dans un communiqué du 9 janvier 2008 après avoir activement milité pour la 2ème coupure pub), augmentation de la redevance et passage à l’entreprise unique.
Conséquence de ce vote et de l’augmentation de la redevance, Copé toujours vivant se félicite. Carolis peut donc « légalement » passer à l’entreprise unique qu’il veut depuis 2007.
Dernier couac ( le summum):
- Septembre 2009, le SNPCA-CGC constate que rien n’a changé quant aux méthodes : Réunions secrètes en petits comités, décisions unilatérales dont personne n’est au courant, soi-disant expérimentations (là pour durer !), informations au compte-gouttes « autorisées » ou venant des couloirs…dernier exemple en date, la motion au CE de France 2 du 23 septembre 2009, adoptée à l’unanimité sauf FO (comme d’habitude qui va dans le sens du vent !) ainsi rédigée par les élus: « Désormais la présence du point « information préalable à la consultation sur le projet de nouvelle organisation de FTV » à l’ordre du jour ne pourra être validée qu’à la conditions expresse de communication de nouveaux documents écrits ou réactualisés ».
- Le SNPCA-CGC qui ne cesse depuis 2007 de dénoncer l’attitude de la direction, l’absence de dialogue et de la moindre concertation, se félicite de constater qu’elle n’est plus seule à s’élever contre ce manque d’information organisé (les derniers « éléments fournis » par la direction sur la réforme sont datés d’avril 2009 et représentés à l’identique systématiquement depuis)
Conséquence, l’analyse du SNPCA-CGC est logique, la direction n’a aucune stratégie mais elle avance sans savoir où elle va en calant son rouleau compresseur sur le calendrier carolisien.
Pour le SNPCA-CGC, les 2 dossiers distincts mais concomitants sur lesquels France Télévisions dit avancer, ne sont ni discutés, ni expliqués:
1°) La réorganisation de l’entreprise: France Télévisions annonce être prêt pour le 4 janvier 2010 mais nous n’avons aucune information à fournir au personnel à trois mois de « l’ultimatum calendaire » fixé par P.de Carolis.
Rappelons pour mémoire que ce calendrier a été validé par l’alliance CGT/FO avec la signature (entre autres signatures) de l’accord de méthodologie… Rappelons également que le cabinet Sécalfi-Alpha choisi par la CGT s’apprête à rendre le 16 octobre un document établi sur l’impact de la réorganisation sans information donc.
Comment d’ailleurs, les élus qui votent en cœur une motion dénonçant ce manque d’information pourraient-ils être moins informés que ce cabinet conseil extérieur ? Comment du reste Sécalfi-Alpha pourrait-il « mesurer l’impact de la réorganisation sur les conditions de travail puisque de toute façon, rien n’est dit, rien n’est officiel » ? Et surtout « comment mesurer l’impact de quelque chose qui n’est pas mis en place » ?
Pire encore, comment le peu d’ «infos » qui nous parviennent aux oreilles et qui se résument au fait qu’une « élite » coupée de l’ensemble des professionnels fait des propositions de réorganisation susceptibles de mettre gravement en péril l’entreprise, pourraient-il prévaloir ?
Comment ces « chefs de projets /coordonnateurs » imaginent-ils nous expliquer comment travailler demain alors qu’ils ne savent pas comment beaucoup travaillent aujourd’hui ?
En conclusion, France Télévisions voudrait restructurer une entreprise de 11.000 salariés avec une poignée de « décideurs » dont les compétences sont sûrement reconnues mais qui sont très éloignés de la réalité du terrain.
2°) Le futur « statut » France Télévisions: France Télévisions annonce être prêt pour juin 2010 mais nous n’avons aucune information à fournir au personnel à 7 mois environ de « l’ultimatum calendaire » fixé par P. de Carolis.
Nous n’en sommes aujourd’hui qu’à un état des lieux, relativement exhaustif selon FTV mais purement théorique, avec des tableaux comparatifs entre les différentes entreprises concernées par le statut unique (dixit France Télévisions) à savoir FTV, France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO. Cela ne représente que 6 filiales de France Télévisions !
Quid des 44 autres ? « Statut unique » pour « entreprise unique » ?! De qui se moque-t-on ?
Aujourd’hui, tout reste à négocier et France Télévisions se garde bien de donner la moindre info (comment le pourrait-il d’ailleurs puisque le maître mot c’est la navigation à vue ?)
Il est bien écrit page 16 de la Convention Collective P.T.A. article 2-3 qu’« à défaut d'accord sur un nouveau texte à la date d'expiration de la Convention, celle-ci continue à produire ses effets pendant une période de trois ans au-delà de sa période de validité."
En conclusion : Pourquoi faire vite et donc mal alors qu’il existe les outils pour faire les choses bien en prenant notre temps ?
Visiblement France Télévisions, non seulement ne veut pas négocier mais pire encore souhaite gagner du temps afin de refaire le même coup que pour l’accord FTV SA signé à minima en quelques mois, sous prétexte d’une date butoir et ce vis-à-vis de la loi d’août 2000.
Pour le SNPCA-CGC c’est 3 ans un point c’est tout.
lundi 28 septembre 2009
Oser évoquer des reclassements de salariés victimes à RFI du plan social au sein de FTV qui compte sur un millier de départ, c'est n'importe quoi!
Dans la dernière procédure introduite devant la Cour d'appel de Paris par l'intersyndicale pour s'opposer au plan social de RFI élaboré par la direction , la Justice a donc donné raison aux plaignants en imposant trois modifications.
L'intersyndicalela peut à juste titre se réjouir et indiquer que la direction de RFI va devoir recommencer sa copie....au contraire cette dernière estime que l'essentiel de son plan est sauf et qu'il va pouvoir prochainement débuter...
Nous verrons bien qui a raison...en tout cas une chose est sûre, les juges ont estimé que les conditions du reclassement éventuel à
France Télévisions n'étaient pas assez précises.
C'est le moins que l'on puisse dire!! Oser dans un plan social évoquer une possible reclassement au sein de l'entreprise ou bien dans les autres sociétés de l'audiovisuel public INA, Radio France, France Télévisions) selon les postes vacants, il faut quand même oser.
Ne serait-ce qu'à France Télévisions qui prévoit de se débarasser de quelques 900 seniors, c'est du n'importe quoi...sans compter les plans qui se profilent, particulièrement à l'INA.
L'intersyndicalela peut à juste titre se réjouir et indiquer que la direction de RFI va devoir recommencer sa copie....au contraire cette dernière estime que l'essentiel de son plan est sauf et qu'il va pouvoir prochainement débuter...
Nous verrons bien qui a raison...en tout cas une chose est sûre, les juges ont estimé que les conditions du reclassement éventuel à
France Télévisions n'étaient pas assez précises.
C'est le moins que l'on puisse dire!! Oser dans un plan social évoquer une possible reclassement au sein de l'entreprise ou bien dans les autres sociétés de l'audiovisuel public INA, Radio France, France Télévisions) selon les postes vacants, il faut quand même oser.
Ne serait-ce qu'à France Télévisions qui prévoit de se débarasser de quelques 900 seniors, c'est du n'importe quoi...sans compter les plans qui se profilent, particulièrement à l'INA.
RFI: la procédure du plan social "serait validée" par la justice (direction)
La direction de RFI affirme que la procédure du plan social "est validée" par la justice!!!
La direction de Radio France Internationale a estimé ce lundi
28 sept 2009 àl' AFP que l'arrêt de la cour d'appel, qui a suspendu le plan social, aURAITait "validé" la procédure.
La direction fait savoir également qu'elle procèderait "rapidement" aux modifications demandées par la justice.
Ceci est bien évidemment la version de la direction...elle rappellle une autre procédure sur les "chantiers" perdue par France Télévisions qui avait communiqué de la même façon en expliquant que les Tribunal les avait validés.
La cour d'appel de Paris, saisie par le comité d'entreprise, a bien suspendu le plan social prévoyant 206 suppressions d'emplois sur un millier. Elle a notamment estimé que ce plan, à l'origine de la plus longue grève dans l'histoire de l'audiovisuel public français depuis 1968, était "entaché d'irrégularités".
La cour a estimé dans sa décision que ce plan, à l'origine, au sein de RFI, de la plus longue grève dans l'histoire de l'audiovisuel public français depuis 1968, est donc bien "entaché d'irrégularités".
La procédure du plan social serait "est validée" et "la demande de nullité du comité d'entreprise rejetée", a indiqué à l'AFP Geneviève Goëtzinger, directrice déléguée.
Rien de surprenant donc sur la communication de la direction qui ne souhaite pas perdre la face.
"Continuer en intégrant rapidement les deux modifications que
demande le juge: une catégorie professionnelle unique de journalistes (et non une par rédaction de langue, ndlr) et la suppression de la période d'adaptation pour les reclassements en interne", dit encore Geneviève Goëtzinger. Cette bonne blague!!!
Dans son plan social, la direction avait -souvenons-nous- établi une catégorie professionnelle par rédaction de langue, dans une logique "opérationnelle", ce que les syndicats avaient jugé "discriminatoire". Ce en quoi la Cour les a suivis.
La direction de RFI imagine donc achever "La procédure dans les prochains jours, avec la séance d'information et de consultation du comité d'entreprise"... un peu comme si il n'y avait pas eu de jugement. Gageons que les demandeurs ne l'entendent pas de cette oreille devant l'autisme dont fait preuve la direction.
La direction de Radio France Internationale a estimé ce lundi
28 sept 2009 àl' AFP que l'arrêt de la cour d'appel, qui a suspendu le plan social, aURAITait "validé" la procédure.
La direction fait savoir également qu'elle procèderait "rapidement" aux modifications demandées par la justice.
Ceci est bien évidemment la version de la direction...elle rappellle une autre procédure sur les "chantiers" perdue par France Télévisions qui avait communiqué de la même façon en expliquant que les Tribunal les avait validés.
La cour d'appel de Paris, saisie par le comité d'entreprise, a bien suspendu le plan social prévoyant 206 suppressions d'emplois sur un millier. Elle a notamment estimé que ce plan, à l'origine de la plus longue grève dans l'histoire de l'audiovisuel public français depuis 1968, était "entaché d'irrégularités".
La cour a estimé dans sa décision que ce plan, à l'origine, au sein de RFI, de la plus longue grève dans l'histoire de l'audiovisuel public français depuis 1968, est donc bien "entaché d'irrégularités".
La procédure du plan social serait "est validée" et "la demande de nullité du comité d'entreprise rejetée", a indiqué à l'AFP Geneviève Goëtzinger, directrice déléguée.
Rien de surprenant donc sur la communication de la direction qui ne souhaite pas perdre la face.
"Continuer en intégrant rapidement les deux modifications que
demande le juge: une catégorie professionnelle unique de journalistes (et non une par rédaction de langue, ndlr) et la suppression de la période d'adaptation pour les reclassements en interne", dit encore Geneviève Goëtzinger. Cette bonne blague!!!
Dans son plan social, la direction avait -souvenons-nous- établi une catégorie professionnelle par rédaction de langue, dans une logique "opérationnelle", ce que les syndicats avaient jugé "discriminatoire". Ce en quoi la Cour les a suivis.
La direction de RFI imagine donc achever "La procédure dans les prochains jours, avec la séance d'information et de consultation du comité d'entreprise"... un peu comme si il n'y avait pas eu de jugement. Gageons que les demandeurs ne l'entendent pas de cette oreille devant l'autisme dont fait preuve la direction.
Un plan pour les seniors: prendre la porte (volontairement !)
Un plan pour les seniors: prendre la porte (volontairement !)
Normalement, le décret du 20 mai 2009 fait obligation pour l’employeur d’établir un accord avant le 1er janvier 2010 déclinant globalement 6 objectifs.
France Télévisions en a choisi 4 en laissant notamment de côté «recrutement des salariés âgés dans l’entreprise » et « anticipation et évolution des carrières professionnelles » pour ne garder que:
- entretenir la motivation des seniors,
- développer les compétences et assurer la transmission des savoirs faire,
- prendre en compte les aspects de sécurité et de santé au travail, notamment dans les métiers à « risques »,
- aménager la fin de carrière des seniors tout en les accompagnant de manière positive et non discriminante dans la seconde partie de leur vie professionnelle.
Pas étonnant que France Télévisions écarte d’emblée « anticipation et évolution des carrières professionnelles » puisque dans son plan de départs soi-disant « volontaires », la seule anticipation que prévoit FTV c’est que les seniors prennent la porte…Quant à «recrutement des salariés âgés dans l’entreprise » comment pourrait-on en recruter puisqu’on a décidé de virer ceux qui ont tout juste passé la cinquantaine?
En fait, les modalités d’obligation de négocier tournent autour de 2 axes, les objectifs énoncés ci-dessus mais aussi un objectif chiffré de maintien des salariés de 55 ans et plus. Concernant France Télévisions, selon les chiffres avancés par la direction, il y aurait actuellement 20,69% de seniors (soit dit en passant certaines officines considèrent les seniors à partir de 45 ans, du reste la loi y fait référence comme tel).
Si la loi dit bien que « maintien des salariés de 55 ans et plus est un objectif », France Télévisions dans son accord prévoit de réduire le chiffre de 20,69% à 15% (voire autour de 10% comme le disent déjà en « off » certains cabinets conseil)sur les prochaines quatre années. France Télévisions ne doit pas bien comprendre ce que « maintien » signifie avec ce pourcentage de 15% qui de facto de 1/4 les 20 et quelques %. Pour couronner le tout, France Télévisions dans le chapitre 4 dudit « accord » a le culot d’inscrire pour les seniors: « maintien d’emploi innovante et dynamique »…Prendre la porte avec 3 fois moins d’indemnités que dans le cadre d’un P.S.E. plan dit de sauvegarde de l’emploi, tu parles d’une innovation et d’une dynamique !!!
Quant à l’accord lui-même, la direction ne l’a remis qu’en fin de semaine dernière pour la première fois aux organisations syndicales…elle ose même le faire figurer dans l’un des points du prochain CCE transitoire comme si il était presque déjà signé! Quel cynisme….Quelle hypocrisie.
Et France Télévisions ose encore mettre en préambule « en cohérence avec ses valeurs et missions de service public et dans un contexte de profonde évolution des dispositions législatives relatives à la retraite et de ses conséquences immédiates sur l’allongement de la durée de l’activité professionnelle, il convient d’engager des échanges sur la gestion de l’emploi des salariés seniors. » Quels échanges ? Quelles discussions ? France Télévisions a annoncé voilà 6 mois un plan de départs massifs de 900 seniors.
Cerise sur le gâteau, on découvre que le soi-disant accord groupe exclut France Télévisions Publicité du périmètre. René Maisonneuve trouvant le moyen d’expliquer que « c’est parce que FTP a eu des entretiens GPEC » (Quel rapport et en plus, les autres société du groupe aussi)…Parlons en du périmètre, on découvre aussi dans l’accord 2 nouvelles « filiales »: France Télévisions Opportunités (FTVO) et France Télévisions Conseil….Et dire que le Chef de l’État avait en tête de réduire les filiales en créant l’entreprise unique ! Eh ! bien le SNPCA-CGC prépare un gros dossier prouvant que le nombre des filiales est quasiment inchangé et que certaines d’entre elles, notamment MFP, voudraient même déroger à l’application obligatoire de conventions collectives étendues comme celle de la Production ! (à suivre)
Normalement, le décret du 20 mai 2009 fait obligation pour l’employeur d’établir un accord avant le 1er janvier 2010 déclinant globalement 6 objectifs.
France Télévisions en a choisi 4 en laissant notamment de côté «recrutement des salariés âgés dans l’entreprise » et « anticipation et évolution des carrières professionnelles » pour ne garder que:
- entretenir la motivation des seniors,
- développer les compétences et assurer la transmission des savoirs faire,
- prendre en compte les aspects de sécurité et de santé au travail, notamment dans les métiers à « risques »,
- aménager la fin de carrière des seniors tout en les accompagnant de manière positive et non discriminante dans la seconde partie de leur vie professionnelle.
Pas étonnant que France Télévisions écarte d’emblée « anticipation et évolution des carrières professionnelles » puisque dans son plan de départs soi-disant « volontaires », la seule anticipation que prévoit FTV c’est que les seniors prennent la porte…Quant à «recrutement des salariés âgés dans l’entreprise » comment pourrait-on en recruter puisqu’on a décidé de virer ceux qui ont tout juste passé la cinquantaine?
En fait, les modalités d’obligation de négocier tournent autour de 2 axes, les objectifs énoncés ci-dessus mais aussi un objectif chiffré de maintien des salariés de 55 ans et plus. Concernant France Télévisions, selon les chiffres avancés par la direction, il y aurait actuellement 20,69% de seniors (soit dit en passant certaines officines considèrent les seniors à partir de 45 ans, du reste la loi y fait référence comme tel).
Si la loi dit bien que « maintien des salariés de 55 ans et plus est un objectif », France Télévisions dans son accord prévoit de réduire le chiffre de 20,69% à 15% (voire autour de 10% comme le disent déjà en « off » certains cabinets conseil)sur les prochaines quatre années. France Télévisions ne doit pas bien comprendre ce que « maintien » signifie avec ce pourcentage de 15% qui de facto de 1/4 les 20 et quelques %. Pour couronner le tout, France Télévisions dans le chapitre 4 dudit « accord » a le culot d’inscrire pour les seniors: « maintien d’emploi innovante et dynamique »…Prendre la porte avec 3 fois moins d’indemnités que dans le cadre d’un P.S.E. plan dit de sauvegarde de l’emploi, tu parles d’une innovation et d’une dynamique !!!
Quant à l’accord lui-même, la direction ne l’a remis qu’en fin de semaine dernière pour la première fois aux organisations syndicales…elle ose même le faire figurer dans l’un des points du prochain CCE transitoire comme si il était presque déjà signé! Quel cynisme….Quelle hypocrisie.
Et France Télévisions ose encore mettre en préambule « en cohérence avec ses valeurs et missions de service public et dans un contexte de profonde évolution des dispositions législatives relatives à la retraite et de ses conséquences immédiates sur l’allongement de la durée de l’activité professionnelle, il convient d’engager des échanges sur la gestion de l’emploi des salariés seniors. » Quels échanges ? Quelles discussions ? France Télévisions a annoncé voilà 6 mois un plan de départs massifs de 900 seniors.
Cerise sur le gâteau, on découvre que le soi-disant accord groupe exclut France Télévisions Publicité du périmètre. René Maisonneuve trouvant le moyen d’expliquer que « c’est parce que FTP a eu des entretiens GPEC » (Quel rapport et en plus, les autres société du groupe aussi)…Parlons en du périmètre, on découvre aussi dans l’accord 2 nouvelles « filiales »: France Télévisions Opportunités (FTVO) et France Télévisions Conseil….Et dire que le Chef de l’État avait en tête de réduire les filiales en créant l’entreprise unique ! Eh ! bien le SNPCA-CGC prépare un gros dossier prouvant que le nombre des filiales est quasiment inchangé et que certaines d’entre elles, notamment MFP, voudraient même déroger à l’application obligatoire de conventions collectives étendues comme celle de la Production ! (à suivre)
Philippe Vilamitjana serait il candidat à la présidence de France Télévisions ?
Philippe Vilamitjana serait il candidat à la présidence de France Télévisions ?
Philippe Vilamitjana, le directeur des programmes de France 5 qui s’est vu refoulé par la « sécurité » (qui ne faisait d’ailleurs que son travail) à la conférence de presse de rentrée de France Télévisions, fin août, faute d’avoir montré patte blanche, briguerait-il le fauteuil de Patrick de Carolis ?
Celui qui n’avait pas, alors le sésame: « le fameux badge rouge » et qui n’a pas été reconnu dans un premier temps avant de rejoindre finalement accompagné par le service de presse de France 5 ses collègues au premier rang, se répand beaucoup entre autres à l’extérieur sur ce qu’il pense de la réforme de France Télévisions.
Demandez donc à Philippe Vilamitjana ou à tous ceux devant qui il s’exprime, comment il la considère ?! Ce qu’il en dit ?! Ce qu’il ferait s’il avait le «pouvoir» d’agir ?! Et comment il voit la suite dans le cadre d’une nouvelle donne ?!
Il ne se trouve pas tous les jours des professionnels assez courageux pour employer un ton, une liberté et une vision différents de la « pensée unique » qui est devenue la seule ligne à France Télévisions et ne souffre aucune critique.
Philippe Vilamitjana, le directeur des programmes de France 5 qui s’est vu refoulé par la « sécurité » (qui ne faisait d’ailleurs que son travail) à la conférence de presse de rentrée de France Télévisions, fin août, faute d’avoir montré patte blanche, briguerait-il le fauteuil de Patrick de Carolis ?
Celui qui n’avait pas, alors le sésame: « le fameux badge rouge » et qui n’a pas été reconnu dans un premier temps avant de rejoindre finalement accompagné par le service de presse de France 5 ses collègues au premier rang, se répand beaucoup entre autres à l’extérieur sur ce qu’il pense de la réforme de France Télévisions.
Demandez donc à Philippe Vilamitjana ou à tous ceux devant qui il s’exprime, comment il la considère ?! Ce qu’il en dit ?! Ce qu’il ferait s’il avait le «pouvoir» d’agir ?! Et comment il voit la suite dans le cadre d’une nouvelle donne ?!
Il ne se trouve pas tous les jours des professionnels assez courageux pour employer un ton, une liberté et une vision différents de la « pensée unique » qui est devenue la seule ligne à France Télévisions et ne souffre aucune critique.