France Télévisions donne à l'AFP le chiffre de "10,46% de grévistes sur l'ensemble du groupe" qui ont répondu à l'appel de la CGT interne dans le cadre de la journée nationale de mobilisation des fonctionnaires, alors que le chiffre global de grévistes sur les 3 chaînes n'est que de 7% et quelques.
France Télévisions annonce pour les 3 chaînes du groupe: "2,33% à France 2 , 14,5% à France 3 et 5,28% à RFO". Pour obtenir ces pourcentages, la direction a divisé le nombre de grévistes par le nombre de salariés sur chaque chaîne. C'est-à-dire pour France 2 par exemple, sur 100 salariés, 2 d'entre eux étaient en grève, etc...En partant de 100% pour chacune des chaînes et en divisant par 3, on est évidemment en dessous de 10% c'est certain et tout cela c'est sans compter l'effectif golobal à savoir celui des 44 autres filiales où le pourcentage de grévistes était là proche de zéro.
Un flop pour la direction qui officieusement se tord de rire mais qui va annoncer un score dépassant les 10% qui permettrait à la CGT qui revendique en permanence d'être le syndicat majoritaire, de ne pas perdre la face. Seulement voila, de quelque façon que l'on se place, les chiffres ont été donnés par la direction de France Télévisions...et les bidonner n'aura servi à rien.
Une trentaine de salariés seulement en grève sur tout France 2...De Télé Matin, au JT de 20h00 en passant par le 13h ou les émissions de flux, l'ensemble des émissions et des programmes sur la chaînes devait être assuré et diffusé "normalement".
Pour France 3, Jean-François Téaldi du SNJ-CGT se disait satisfait: "A la mi-journée, les journaux télévisés nationaux et régionaux de France 3 étaient remplacés par des éditions tout en images et de nombreuses éditions locales étaient annulées". Et la direction de France Télévisions de préciser pour appuyer : " Les journaux nationaux du soir (19/20 et Soir 3), de même que l'ensemble des éditions régionales du soir, devraient être supprimés".
Il est clair que les salariés ne se sont pas laissés balader une fois de plus par la CGT de France Télévisions, qui prétextait demander le "maintien de tous les acquis sociaux dans le cadre de la renégociation de la convention collective et de la réorganisation du groupe" alors qu'elle sait pertinemment qu'en rendant à tout prix un avis au CCE du 16 décembre 2009, c'est l'organisation syndciale et elle seule qui a permis la mise en place de cette lamentable réorganisation .
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