Ce vendredi 19 février, dans un exercice de provocation évidente à l'adresse des syndicats, Patrick de Carolis a tenté une nouvelle fois de prendre les représentants des salariés pour des andouilles en affirmant " qu'avec son système, il promettait un salaire plus équitable".
Dans un communiqué commun, le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ont indiqué que :"loin de la constitution sociale vantée par Patrick de Carolis", la nouvelle convention "n'a pour but que de casser et de rogner tous les acquis des personnels".
Le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ qui ont saisi TGI de Paris pour voir dire que l'application des textes conventionnels doit se poursuivre au dela de juin 2010, attendent maintenant depuis l'audience du 16 février, le jugement du TGI de Paris pour le 4 avril 2010.
Les 3 syndicats unis s'inquiètent notamment de la disparition de facto des grilles de salaires, des conditions de travail dégradées et d'une couverture à minima que voudrait mettre en place PdC.
Cette réunion ne fut qu'une vaste fumisterie qui ne trompe personne...quant aux pseudos déclarations de Téladi du SNJ-CGT qui y voit "une réunion de dupe", elles non plus elles ne trompent personne.
Le même qui ose qualifier la rencontre de "très tendue des deux côtés" (il doit parler pour lui et son syndciat) mais ajoute aussitôt "On a l'impression que Patrick de Carolis qui refuse de toucher au moindre point de la convention cherche le conflit avec les syndicats pour ne pas arriver à un accord".
S'il y avait besoin d'une preuve supplémentaire sur le double jeu et sur les intentions de la CGT, les voila ainsi résumées "Carolis refuse de toucher au moindre point de la convention"...autrement dit, le but poursuivi par la CGT était bien que Carolis touchât à la Convention avec le plein et entier soutien du syndicat donc!
Seulement, la CGT qui a été prise les doigts dans le pot de confiture que la direction lui avait refilé, ne sait plus quelle parade inventer pour faire croire qu'elle n'y serait pour rien. C'est peine perdue.
Le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ne s'y laissent, bien évidemment, pas prendre....et la remarque lors de la réunion du 19/02, entendue par tous, de Téaldi répondant à Carolis qui l'interpellait sur la responsabilité de son syndicat dans le blocage des négociations : "Nous sommes de l'autre côté de la table maintenant", est plus qu'édifiante.
Chacun appréciera, le "maintenant"...
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