Remy Pflimlin, reçu mercredi soir à l’Élysée…il a mis les points sur les « i » et posé ses conditions ; avec lui, il n’y aura pas de tandem.
Comme nous l’indiquions, il y quelques heures, et comme certaines sources en font état, Rémy Pflimlin directeur général de Presstalis, ex-NMPP, a confirmé en interne son départ de l’entreprise pour France Télévisions.
La direction de la communication de Presstalis «que Rémy Pflimlin s'apprête donc à quitter, au moment où celle-ci est en dépôt de bilan avec une trésorerie exsangue….Une société en état de dépôt de bilan virtuel qu’il faudrait peut-être même recapitaliser…(* lisez à la suite l'article de Emmanuel Schwartzenberg de ce 6 avril 2010 intitulé "Presstalis en quasi faillite") » pour rectifier le tir indique que que Pflimlin aurait simplement indiqué à ses managers que rien n'était décidé le concernant. Cela ne trompe personne.
Qui pourrait croire que les managers de Presstalis participent à une réunion de direction et/ou un Conseil d’Administration pour s’entendre dire ce que l’Elysée dans un communiqué a précisé à deux reprises, lundi 28 et mercredi 30.
Mais l’annonce du départ de Rémy Pflimlin directeur de Presstalis, ne s’arrête pas là. Elle est assortie, d’un rendez-vous que l’intéressé dit avoir eu mercredi soir à l'Élysée.
Mais qui a bien pu recevoir Rémy Pflimlin mercredi soir reçu à l'Élysée ? Etait-ce une demande de l'Élysée ou une demande de l’intéressé lui-même ? A qui a-t-il parlé ?
La question d’un tandem qu’il pourrait former et qui a fait l’objet de quelques bruits dans la presse, ces dernières heures, a semble-t-il bel et bien été abordé. HORS DE QUESTION aurait déclaré sans appel l’invité d’un soir. L’homme décide, un point c’est tout…
C’est dit ; Rémy Pflimlin ne s’en laissera pas compter.
Rien ne dit que cet Alsacien que le profil et la double culture franco-allemande ainsi que les contacts de ces dernières semaines, destinaient à la présidence d’Arte, serait nommé mais il dit haut et fort qu’il fera ce qu’il veut et avec qui il décide de le faire.
C’est tout à son honneur.
Bravo Monsieur Pflimlin…il est bien d’entrée de jeu, de montrer qu’on n’est pas homme à se laisser manœuvrer par qui que ce soit. Que Nicolas Sarkozy se le dise !
Il a de qui tenir Rémy, il est allé à bonne école, DG de France 3 sous Marc Tessier, lui aussi, à l’époque où le CSA nommait les présidents de chaînes avait montré son indépendance « Je ne tiens ma légitimité de personne, à part du CSA » ; ce même Tessier qui se déclarait alors par voie de presse, « très inquiet de la nomination de Jean-Jacques Aillagon comme Ministre de la Culture ». Il n’a pas l’intention de se soumettre.
C’est un rebelle ce Rémy Pflimlin…et il fait bien de mettre les points sur les « i » avant toute chose. Non mais des fois ! Il est combattant dans l’âme, ce Rémy.
« Manager tranquille » dit la Presse, jugeant toutefois que «c’est sans grand succès qu’ il se sera démené chez Presstalis pour revivifier le tissu national des points de presse… » avec un syndicat du livre lui a mené la vie dure. Et les syndicats, il connaît…un en particulier.
Il dit pouvoir toujours compter sur le soutien de la CGT qu’il avait déjà à France 3….Soutien largement réciproque qu’il a toujours mis en avant là comme à Presstalis. Il a d’ailleurs été condamné à deux reprises pour cela : une ordonnance de référé a été rendue le 30 avril 2009, par le Tribunal de Grande Instance de Paris, condamnant une nouvelle fois les NMPP pour "violation des droits des organisations syndicales représentatives, occasionnant un trouble manifestement illicite du fait du non respect de ses obligations légales." et ce pour "discrimination syndicale, concernant l’accord signé le 27 novembre 2008 entre le syndicat CGT (SGLCE) dont l’objet était la création du CNP Lieusaint et les NMPP dont Rémy Pflimlin est Directeur Général Adjoint depuis janvier 2006".
Cerise sur le gâteau, c’est Patrice Papet l’ex DRH de Rémy Pflimlin lorsque ce dernier était DG de France 3, maintenant à Radio France, qui affirme avoir été contacté par lui pour prendre en charge les Relations humaines de France Télévisions et n’a pas peur de déclarer qu’il « aura donc du pain sur la planche si Sarkozy annonce bien ce jeudi la nomination de Rémy Pflimlin, comme de nombreuses sources l'annoncent » ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire