vendredi 17 septembre 2010

Le SNPCA-CGC demande la tenue de tables rondes, service par service pour en finir avec l’absurde réforme Carolis.

Le SNPCA-CGC demande la tenue de tables rondes, service par service pour en finir avec l’absurde réforme Carolis.

Le 30 août 2010 dans un communiqué de la présidence intitulé : « Projet stratégique pour France Télévisions », Rémy Pflimlin officiellement entré en fonction une semaine auparavant écrivait notamment : « L'objectif reste une finalisation de l'organisation fin 2010… l’année 2011 devant être consacrée à l’évolution des programmes et à la stratégie numérique. »

Il est bien certain qu’après les annonces faites par le président s’agissant de la nécessité de revenir sur l’hyper centralisation voulue par l’équipe Carolis et donc du choix de remettre un responsable à chacune des chaînes, le « fonctionogramme » illégal imposé par son prédécesseur est de facto obsolète.


Personne ne comprendrait, aujourd’hui, que l’entreprise continue de suivre les choix plus que contestables imposés sans concertation par Patrick de Carolis qui faisaient perdre tout repère et toute notion de culture d’entreprise essentielle aux salariés.

Ce n’est donc pas en tentant de « mettre en musique » le plus rapidement possible la partition Carolis et sa réorganisation tant contestée que les salariés se remotiveront. Il est clair que les salariés attendent d’être enfin associés à un vrai projet d’entreprise et non positionnés comme des pions sur des cases qui ne correspondent dans la quasi-totalité des cas, ni à leur activité, ni à une réalité de fonctionnement.

La réforme Carolis qui ne peut et ne doit être considéré que comme un document de cabinet, ne colle et n’a jamais collé à la réalité.

Les salariés ne supportent plus cette précipitation et cette impréparation que soulignent les rapports d’experts Sextant et Cédaet ainsi que ceux rendus par la médecine du travail pointant particulièrement du doigt leur souffrance et leur stress.

Les signes donnés à la nouvelle équipe ont du reste été explicites :

- 1er signe, c’est la Cour d’Appel de Paris qui l’a donné, en validant jusqu’en octobre 2012 la Convention Collective de l’Audiovisuel.

- 2ème signe, le changement de président à France Télévisions invalidant de facto les méthodes et la vision Carolis de l’entreprise unique. Pourquoi alors le choix de changer de président a-t-il été décidé
?

Le SNPCA-CGC demande à Rémy Pflimlin de donner à son tour des signes tangibles de sa volonté de changement de méthode et surtout d’orientation concernant l’organisation et les négociations de l’accord collectif de France Télévisions.


D’ores et déjà, le SNPCA-CGC, concomitamment à l’expertise demandée en CCE, propose que se tiennent sans délai plusieurs tables rondes service par service, afin de collecter l’ensemble des dysfonctionnements.

C’est ainsi que seront évités au président et à son équipe de direction de tels écueils dans la mise en place de sa nouvelle organisation qui doit concrétiser le passage à l’entreprise unique.

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