dimanche 26 septembre 2010

Les propos de Rémy Pflimlin contre les journalistes de Médiapart posent bien des questions.

Les propos de Rémy Pflimlin contre les journalistes de Médiapart posent bien des questions.

Il n’aura pas fallu longtemps – à peine un mois – pour que France Télévisions soit à nouveau dans « l’œil du cyclone ».
Cette fois-ci ce sont les propos que Rémy Pflimlin a tenus contre les journalistes de Médiapart qui mettent le feu aux poudres.

Rémy Pflimlin à l’occasion d'un déplacement à Strasbourg ce 23 septembre, lors d'un "club de la presse", interrogé sur le traitement de l'affaire Woerth-Bettencourt, a cru devoir mettre en cause le travail des journalistes de Médiapart "L'affaire peut sortir, et probablement de façon plus sérieuse, moins émotionnelle, moins manipulatrice et moins publicitaire que sur Mediapart, sur les médias comme les nôtres, mais probablement aussi de façon plus respectueuse par rapport à des éthiques."

Rémy Pflimlin faisait notamment allusion aux propos de Claire Thibout, ex-comptable de Liliane Bettencourt repris par Médiapart ainsi qu'à la couverture du dossier pour lequel la justice leur a donné raison.

Alors que l’actuel président de France Télévisions, avait mis en avant pour son audition devant le CSA, l’exemplarité du service public avec des programmes et une information de qualité sur tous les supports (y compris le Net dont il disait pourtant sa méfiance au regard des rumeurs qu'il charrie assez souvent) a donc choisi de charger les journalistes su site Web en qualifiant la façon dont ils travaillent de « pas sérieuse, émotionnelle, manipulatrice et publicitaire » !

Et Rémy Pflimlin d’ajouter "On ne peut pas se permettre de sortir des infos qui sontdémenties le lendemain"… cela est bien évident. Mais faut-il rappeler à l’auteur de ces propos, le lynchage médiatique dont Dominique Baudis avait été victime ou encore la diffusion de la cassette Mery, se sont déroulés à l’époque où il était directeur général de France 3 donc membre de du comité de direction sous Tessier.

Comment Edwy Plenel décrit comme participant à "une dérive à la BigBrother" pouvait-il ne pas réagir comme il l’a fait au regard de ces déclarations intempestives ?

Le SNPCA-CGC ne peut que déplorer ce type de déclarations et dire qu’en aucun cas, il n’implique les femmes et les hommes du groupe France Télévisions.

Rémy Pflimlin devra bien, évidemment s’en expliquer au prochain comité central d'entreprise de France Télévisions. Tout comme Rémy Pflimlin devra confirmer que les nominations auxquelles il procède depuis quelques semaines, à commencer par le rattachement direct du directeur de l'information, Thierry Thuillier, au président de France Télévisions ou encore les nominations des divers "responsables " de chaînes, ont de facto consacré la caducité de la précédente « organisation carolisienne ».

Le SNPCA-CGC qui a demandé voila 15 jours à être reçu par le nouveau pdg et ce toujours sans succès, souhaite que l’entreprise reparte sur de nouvelles bases…que le stress, la souffrance au travail que plusieurs expertises ont soulignés, la démotivation maximale, la perte de repères, la non prise ne compte des « cultures d’entreprises » (les chaînes) que le personnel subit au quotidien, s’arrêtent.

Le temps des clarifications est venu...Le SNPCA-CGC ne veut pas voir continuer l'impréparation, le passage en force, le banissement du dialogue, l'opacité, le mépris, la raillerie permanente, etc... développés à outrance par l'ancienne équipe, se poursuivre au détriment des salariés et de la télé publique.

Sinon pourquoi avoir changé de pdg ?

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