vendredi 1 octobre 2010

Après 2 suicides et 2 tentatives, la direction de France Télé toujours dans le flou!






"Pour répondre aux interrogations et à l'inquiétude exprimées dans le contexte de changement actuel par une partie des collaborateurs de l'entreprise, la direction s'engage à rechercher activement des solutions..." écrit la direction.
Ce n'est malheureusement pas "une partie des collaborateurs de l'entreprise qui s'inquiète et s'interroge" , c'est l'ensemble des salariés (quelque soit leur lieu géographique d'activité) qui via l'alliance SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud dénonce depuis des mois la réorganisation absurde, incohérente à laquelle les personnels n'ont jamais été associés et qui est en plus illégale.
Il est clair que si le principe de réorganisation a été consacré par le seul avis rendu par la CGT au CCE de décembre 2009, l'organigramme qui s'y rattache n'a jamais été soumis à la moindre consultation en totale entrave pénale.

Carolis pour éviter de respecter les textes et donc la loi, a même inventé un néologisme débile: " le fonctionnogramme" qui ne repose, faut-il le redire, sur aucun fondement légal.

La direction parle ensuite de "plusieurs évènements graves survenus ces derniers jours" en évoquant sans le dire clairement les déjà 2 suicides (dernier en date celui de Marie-Magdeleine GRESSE médecin du travail à France 3 Alsace *) et autant de tentatives , "des gestes de désespoir de deux collaborateurs et le contexte professionnel dans lequel ils se situent"...

Ele ajoute vouloir "se placer sur le terrain de recherche active de solutions et non sur celui de la dénégation"...certes mais cela fait des mois que l'alliance SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud alerte, prévient et exige l'arrêt de cette réforme Carolisienne anxiogène, dévastatrice et souce de toutes les souffrances ( comme le disent et l'écrivent rapport après rapport, la médecine du travail, le cabinet Sextant ou encore le cabinet Cédaet.

Alors "créer une direction de la prévention des risques au travail directement rattachée au directeur général délégué aux ressources humaines et faire appel à un cabinet extérieur pour une aide visant à péconiser des actions à court et à moyen terme", tandis que le direction s'est assise sur les 3 différents rapports cités précédemment, cela ne manquera pas d'apparaître comme une provocation supplémentaire surtout lorsque la direction indique vouloir " faire vite pour proposer le plus rapidement possible des aménagements de l'organisation" (celle de Carolis donc) et pour ce faire "permettre une consultation rapide des instances (les élus du CCE) sur ces évolutions".
C'est quand même incroyable de proposer "de faire appel à un cabinet extérieur pour péconiser des actions à court et à moyen terme" et dans le même temps sans attendre justement ses préconisations, indiquer qu'il " faut faire vite pour proposer le plus rapidement possible des aménagements de l'organisation et permettre une consultation rapide des instances sur ces évolutions" (le 19 octobre donc, soit dans une quinzaine de jours) !

Petit détail qui a son importance également, contrairement à ce qu'écrit la direction "les élus du CCE n'ont jamais accepté de reporter à l'unanimité la date du prochain CCE au 19 octobre pour permettre une consultation rapide des instances sur ces évolutions attendues" mais pour un simple problème de calendrier et d'emploi du temps du président sans avec la situation (et cela a été décidé, il y a plusieurs semaines).

Ce que demandent les salariés, tout comme l'alliance syndciale SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud qui se fait au CCE l'écho de leur mal être, de leurs souffrances et de la pression insoutenable qu'ils subissent au quotidien, c'est en toute logique: l'arrêt immédiat de la réorganistaion Carolis dans l'attente des préconisations du cabinet extérieur qui sera choisi mais également le temps que l'actuelle direction discute avec les partenaires sociaux loyalement et en toute transparence (pas comme précédemment) de la pertinence des modifications à apporter dans le cadre de l'entreprise unique.


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