vendredi 17 juin 2011

Rémy Pflimlin risque gros à faire de la régréssion sociale un outil de gouvernance

Jeudi 16 juin 2011 quasiment 5 mois jour pour jour après que l'ensemble des syndicats de France Télévisions ait stoppé avec la direction toute discussion en dénonçant la "régression sociale à France télévisions", ils ont de nouveau et dans les mêmes termes interrompu la séance du Comité d'Entreprise du Siège.

Les syndicats relevaient dans cette notion de "régression sociale" entre autres, l'attitude et les méthodes de Murièle Beretti-Charles, directrice déléguée au dialogue social et femme du pédégé d'Altédia la société conseil sous contrat avec France télé dans le cadre de sa réorganisation (ce qui a vraisemblablement autant de sens que de nommer Liliane Bettencourt à la Cour des comptes).

Murièle Beretti-Charles (largement contestée jusqu'au 8ème étage de l'entreprise) a donc remis le couvert hier en CE et flanquée de l'ex délégué syndical de la CFTC à Wolters Kluwer son adjoint Frédéric Mautret a mis avec ses déclarations à l'emporte-pièce, Martin Ajdari le président du CE Siège (qui a plusieurs reprises se prenait la tête dans les mains) dans une situation intenable de mépris des élus mais surtout l'enfermant dans une fuite en avant de rupture autant illégale qu'intenable.

Et pendant ce temps là, Rémy Pflimlin qui joue l'homme invisible en décidant ne se rendre quasiment jamais au CE comme Carolis...rien d'étonnant puisqu'il a déclaré "faire corps" avec ses décisions! Il semble même qu'il avait un déjeuner dans le foyer au rez-de-chaussée avec une quarantaine des convives.

A titre d'information, voyez le communiqué publié le 13 janvier 2011: "La régression sociale à France télévisions est décidément une volonté des directions successives. Les organisations syndicales voient de négociations en négociations, et quel que soit le thème, les mêmes propositions misérables leur être faites dans tous les domaines. jeudi matin il s’agissait de négocier le Droit syndical et les moyens qu’auront toutes les organisations syndicales qui vous représentent au quotidien à France télévisions. Les propositions de la Direction (nombre de délégués, heures de délégations, secrétariats, moyens bureautiques et téléphoniques…..) sont quasiment alignées sur les minimas du Code du Travail, ce qui signifierait un bond en arrière de 30 ans.

Quand on méprise à ce point les représentants des salariés, c’est pour mieux écraser ces derniers. Les organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGC, FO, SNJ, SNJ-CGT, SNRT-CGT) ont unanimement rejeté cette caricature de négociation et ont réclamé un rendez vous avec le Pdg.

Dans cette attente les organisations syndicales ont suspendu leur participation à toutes les négociations."


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