«Pflimlin attendu au tournant» titre Télérama du 31/08...et le tournant s’accentuant de jour en jour, la sortie de route paraît aujourd’hui inévitable.
Dans un long article de 3 pages, le «Télérama » de rentrée (publié le 31 août) n’y va pas avec le dos de la cuillère : « Émissions de médiocre qualité, erreurs de casting, diktat de l’audimat…un an après l’arrivée de son pdg, Rémy Pflimlin, France Télévisions continue de chercher sa voie dans un climat social tendu et des salariés totalement démotivés …la rentrée s’annonce difficile »
Autrement dit, une bonne partie de ce que révèle et dénonce le SNPCA-CGC depuis près d’un an avec en « prime » un foutoir de tous les instants que la direction – sans rire – qualifie encore de « réorganisation » toujours sans le moindre organigramme pourtant promis par Patrice Papet dont la quasi-totalité des salariés déboussolée et en colère se demande ce qu’il fait à part organiser de pseudos chats en trompe l’œil pour justifier son « titre » !
Et le magazine de citer l’encadrement pour lequel, il est à présent clair, que Pflimlin et ses équipes n’ont aucune considération: «Quand la nouvelle équipe est arrivée, c’était un bordel sans nom. Ça l’est toujours» (dixit) …ou encore «Le malaise est palpable, au sein du comité exécutif –la garde rapprochée du président –le tirage de bourre est permanent… » (dixit).
Ces propos sont ceux de cadres, souvent de haut niveau, qui en ont plus que marre de voir jour après jour leur société tomber de Charybde en Scylla. Partout, c’est le même constat : l’entreprise n’est plus gérée…plus aucune stratégie, plus aucune direction à suivre…Concernant la soi-disant « organisation » totalement incompréhensible - il y a tellement de couches et de strates que personne ne sait plus qui fait quoi – jusque dans les « pôles » ou les «établissements » c’est la consternation. Livrés à eux-mêmes les cadres jusqu’au cadres de direction, ont beau demander ce qu’ils doivent faire et comment ils doivent fonctionner, en l’absence de directives et de politique émanant du Siège, il leur est suggéré de parer au plus pressé et de fonctionner à vue avec une organisation sur place qu’ils jugeront adéquate.
Avec beaucoup de chance : ça marche et la direction aura tôt fait de se vanter en reprenant à son compte ce qu’elle appellera « des avancées significatives » ou encore des « progrès constatés »…Avec beaucoup plus de vraisemblance, ça ne marche pas et alors là, la direction « leur fera porter le chapeau, remettant en doute leurs compétences sans la moindre gêne ! ». Comment peut-on imaginer fonctionner de la sorte ?
Rémy Pflimlin, pyromane médiatique, a allumé l’incendie qui a pris de telles proportions qu’il ne sait plus comment l’éteindre...et pour éviter de se brûler les ailes, il continue d’assurer qu’il le fait toujours avec le plein accord de l’Élysée !
La question est donc posée ;
l’Élysée est-elle l’instigatrice d’une telle situation ?...
En demande, celle de continuer la descente aux enfers pour l’audiovisuel public ?
Contente de ce qui se passe avec ce retour à l’ORTF en dix, cent, mille fois pire et des audiences au raz des pâquerettes ( 9% et quelques pour « La Trois » et 12% et quelques pour « La Deux ») ?
Ou bien s’apprête-t-elle pour éviter la catastrophe industrielle annoncée (que paieront de toute façon, au bout du compte, les contribuables), à siffler plus vite que prévue la fin de partie pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être ?
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