lundi 28 novembre 2011

Rémy Pflimlin a donné lui-même la réponse à la question de Marianne sur "faut-il le déprogrammer?"...Il s'est lui-même déprogrammé la semaine dernière

Le magasine "Marianne"dans son numéro 762, pose cette semaine sur un dossier de 5 pages, la question:

"Faut-il déprogrammer Rémy Pflimlin?"
et parle d'
"Accidents industriels à France Télévisions"....

A la question posée, la réponse, Rémy Pflimlin l'a donnée dans son interview à un journaliste quotidien "Le Monde" le 15 novembre dernier, en déclarant alors qu'il ne se passe pas un jour sans que les téléspectateurs, non seulement entendent parler de "la crise" mais la subissent de plein fouet: « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, des contrats de quelques milliers d'euros ce n'est pas un sujet ».

Rémy Pflimlin, non content d'aller radicalement et publiquement à l'encontre des déclarations faites par le Chef de l’État sur le caractère impératif pour un dirigeant d'entreprise publique d'être comme un ministre "irréprochable et exemplaire", s'est donc totalement discrédité par les propos hallucinants qu'il a tenu....il s'est auto déprogrammé (comme l'écrit Marianne).

Oser dire en pleine crise, alors qu'il est interrogé sur l’enquête préliminaire que le Parquet de Paris sous la conduite du procureur Nicolas Baietto a confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) suite à la plainte déposée en juillet pour « favoritisme et prise illégale d'intérêt »: « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, des contrats de quelques milliers d'euros ce n'est pas un sujet »...soit c'est de l'inconscience, soir c'est de la provoc!

De surcroît comme l'écrit le Canard enchaîné du 21 novembre, "Pflimlin enlevant sur cette affaire quelques zéros au montant des contrats contestés" confondant à dessein millions et milliers d'euros....

Ce qui fait s'étrangler le Canard
: "Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, des contrats de quelques milliers d'euros qui ne sont pas un sujet... C'est combien le pourcentage de fraude autorisé? "

Voici donc le dossier de Marianne qui développe, la "vertigineuse" dégringolade de l'audiovisuel public emmené et tiré vers le bas par celui qui refait le coup de Presstalis laissé en situation de quasi faillite et que l’État - donc les contribuables - a dû recapitaliser avec plusieurs dizaines de millions d'euros et qui passe à la vitesse supérieure avec les 3 milliards de budget de la télé publique au regard desquels quelques milliers/millions d'euros ne sont rien.

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