vendredi 7 octobre 2011

Rémy Pflimlin lance « FTV Déco ».

Rémy Pflimlin lance « FTV Déco ».

Le 6 octobre 2011, les premières lignes d’un article intitulé «Élysée, panique à la télé», qualifiant les 13 mois de gestion Pflimlin de « grand échec » laissaient entendre que les commentaires d’internautes se multipliaient pour demander le retour de Carolis.

Outre que personne ne souhaite ce retour, pas plus à France Télévisions que sur le Net, il convient de réconforter ici l’auteur du texte, en lui indiquant que depuis février 2011, Carolis est bien de retour à France Télévisions.

Voila donc le « nostalgique » rédacteur rassuré…depuis l’été 2010 où il quittait ses fonctions à la tête de la télé publique, en laissant une bonne partie du souk que tout le monde connaît aujourd’hui et qui n’a fait que s’amplifier avec l’arrivée de son successeur, il a récupéré via une société de production qu’il a créée pour l’occasion, la production de l'émission « Des Racines et des ailes », magazine de reportages aujourd'hui animé par Louis Laforge, qu'il présentait avant lui sur France 3.

Et comme Rémy Pflimlin n’est pas homme à laisser un ex collègue repartir de zéro, France Télévisions a décidé de refaire les quelques 270 m2 de bureaux qu’elle loue ou sous loue ( à une société semble-t-il, dénommée Transatlantique Vidéo) 6 rue Auguste Vitu dans le 15ème.

Rémy Pflimlin qui donc est bien, en tant que personne physique, le patron de cette énième « extension locative » du groupe France Télévisons va même jusqu'à attacher un soin tout particulier dans la décoration et le mobilier du bureau de son prédécesseur…eh ! oui, entre ex-présidents (*), rien n’est trop beau, on se sert les coudes.

Carolis étant au moins ex président de France Télé qu’il a laissé dans un état désastreux et Pflimlin, au moins, ex-président de Presstalis qu’il a, lui, laissée en situation de quasi faillite.

Nous nous devions de faire cette petite mise au point pour que le journaliste à n’en pas douter « carolophile », ne s’inquiète pas trop quand même de la façon dont l’intéressé est traité et surtout comment son retour a été préparé… avec soins !

jeudi 6 octobre 2011

La patate chaude à France Télévisions.

LienLa patate chaude à France Télévisions.

Depuis l’article du Canard enchaîné du 1er juin 2011 sur « le recours à grande échelle par France Télévisons aux divers consultants et cabinets extérieurs » et suite à la plainte au Pénal qu’a déposée le SNPCA-CGC dont le parquet est saisi pour laquelle il a lancé une enquête préliminaire à l’instruction qui va être menée, c’est « ambiance fin de règne » à France Télévisions.

A l’extérieur, ils sont à présent plusieurs à dénigrer ouvertement l’entreprise et à se répandre tous azimuts hors les murs jusqu’à se tirer la bourre entre eux.

Entre autres indiscrétions et pas des moindres puisque venant de très très haut dans les innombrables strates de la Maison commune, voilà quelques propos fidèlement rapportés :

Celui-ci vous dit : « C’est incroyable…décidément cette entreprise n’est pas gérable...en tout cas, moi, je n’ai aucune latitude pour et de toute façon, je ne suis pas aux manettes »

Celui-là vous dit contredisant ainsi son collègue: «Non, ça se passe plutôt bien…le seul problème c’est que j’ai tout un tas d’incompétents autour de moi » [pour la petite histoire, c’est l’intéressé qui les a nommés ou fait nommer]

Des méthodes de harcèlement psychologiques à France Télévisions mettant la santé des salariés, tant physique que mentale, en danger.

Des méthodes de harcèlement psychologiques à France Télévisions mettant la santé des salariés, tant physique que mentale, en danger.

Ce week-end France Télévisons déménage SAUVAGEMENT, c’est le moins que l’on puisse dire, des dizaines de salariés de différents services notamment les personnels des services de la paie, de la communication, de la DRH sur qui la direction fait peser depuis des mois et des mois une insoutenable et inadmissible pression. Ils sont de plus en plus nombreux à avoir des difficultés à dormir, à mettre en péril leur vie de couple , à être malade, à être au bout du rouleau pour certains…et la liste n’est pas exhaustive.

Mais de tout cela, la direction n’en a cure.

« Vous faites vos cartons…vous les déballez ensuite mais attention aucun retard ne sera admis sur votre travail »… « Vos état d’âme, on s’en fout !...votre état de santé on s’en fout ! La surcharge de travail que l’on vous impose, si vous ne pouvez l’encaisser c’est juste dommage pour vous et de toute façon, on s’en fout !... »

Les menaces de la direction se font parfois plus claires : « Vous avez ça, à faire en plus de votre travail…que ça vous plaise ou pas… ». Bien évidemment tout cela ORALEMENT….ça laisse moins de trace. Des formules du style « c’est comme ça, on vous le dit…ne nous forcez tout de même pas à vous l’écrire…vous prendriez là des risques inutiles »

Quant à la soi-disant cellule sur les risques psychosociaux mise en place par Papet mais qui n’est là que pour l’affichage et sûrement pas pour des résultats, la direction elle s’en fout également !

Le SNPCA-CGC soutient sans ambigüité l’ensemble de ces salariés malmenés, méprisés, pressurés ou harcelés psychologiquement.

Cette inadmissible situation, initiée par Carolis et ses troupes à cause de l’avis rendu de la cgt, n’a fait depuis l’arrivée de Rémy Pflimlin et ses sbires, que se dégrader.

Malgré les « beaux » discours de la direction jamais suivis d’effet, la direction installe jour après jour une chienlit sans nom qui ne fait que conduire chaque jour, un peu plus, l’entreprise à sa perte mais que les personnels et le SNPCA-CGC aiment et veulent sauver de la faillite morale et financière qui est aujourd’hui dans les tuyaux.

mercredi 5 octobre 2011

Bertrand Mosca cumulard à France Télévisions.

Bertrand Mosca cumulard à France Télévisions.

Le dernier vendredi de septembre, fut l’occasion pour le blog de la CGC Média de révéler que Rémy Pflimlin, actuel pédégé de France Télévisions, avait nommé Bertrand Mosca, directeur de France 2, en remplacement de Claude-Yves Robin.

Alors même qu’il y a un an quasiment jour pour jour, Rémy Pflimlin nommait Claude-Yves Robin à ce poste, voila qu’aujourd’hui il est à nouveau la risée de tous, en nommant à sa place le toujours et encore directeur délégué aux programmes en charge de l'innovation, des nouvelles cultures et de la diversité à FTV Bertrand Mosca.

Pour la petite histoire, Bertrand Mosca cumulera donc les fonctions. Celui qui se répandait dans tout Paris encore très récemment, suite aux audiences catastrophiques en matière de programmes sur France 3 et qui n’hésitait pas à utiliser la formule « erreur de casting » va donc conserver l’ensemble de ses « prérogatives ».

Au fait, en matière d'innovation à France 3, de nouvelles cultures et de diversité qu’a donc bien pu proposer Bertrand Mosca ?

Il est toujours curieux de voir certains cracher « avant » dans la main de ceux qui les « nourrissent » ensuite !!!!!

P.S : Anecdote au passage, Claude-Yves Robin que certains donnaient en interne à la Communication France Télé (au même salaire évidemment) qui aurait, aux dernières nouvelles, décliné le « transfert », refuse à présent de quitter son bureau…la direction déménagerait manu militari dans un jeu de « bureaux musicaux » un des « piliers » du Téléthon laissant son local à une cadre de l’entreprise qui elle-même le laisserait à Mosca !!!!

France Télévisions pourrait être condamnée à une sanction pénale de 18 millions d'euros pour le seul Siège

Voici la lettre recommandée AR que le SNPCA-CGC adresse ce jour à l'Inspecteur du travail

Paris, le 5 octobre 2011

A l’attention de Monsieur l'Inspecteur du travail

Monsieur l’Inspecteur,

Notre organisation syndicale vous saisit officiellement sur les manquements de l’entreprise France Télévisions de permettre aux Institutions Représentatives du Personnel d’accéder au registre unique du personnel.

Depuis le changement de présidence et de direction en juillet 2010, à de très nombreuses reprises, le SNPCA-CGC a vainement demandé à la direction de pouvoir accéder au registre unique du personnel. Ces demandes sont restées sans réponse tant sur son existence que sur le lieu où il peut être consulté.

Ceci est non seulement inadmissible - surtout dans le contexte actuel – mais parfaitement illégal.

Il n’est pas inutile de rappeler que les dispositions légales prévoient que l’employeur doit établir ce registre unique du personnel quel que soit l’effectif de l’entreprise.

Ainsi, le registre unique du personnel permet de s’assurer de la transparence des emplois dans chaque établissement de l’entreprise.

Il doit comporter des mentions obligatoires concernant l’identification des salariés, les dates d’embauche et de départ, les contrats de travail.

Les mentions portées sur le registre unique du personnel sont conservées pendant 5 ans à compter de la date à laquelle le salarié a quitté l’établissement.

Toute infraction est punie d’une sanction pénale.

En cas de contrôle, le registre du personnel doit pouvoir être présenté.

En cas d’absence de registre, mentions erronées ou incomplètes, la sanction est identique : l’employeur aura à s’acquitter de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (750 € au plus pour les personnes physiques, 3.750 € au plus pour les personnes morales), appliquée autant de fois qu’il y a de salariés concernés (soit pour le siège de France Télévisions, environ 18.000.000 €).

Pour mémoire, voici Monsieur l’Inspecteur, l’une des dernières relances faites à la direction, une fois encore sans succès :

Mail envoyé notamment à Murielle Charles-Beretti le mercredi 6 avril 2011 à 12h04

Objet : registre unique du personnel et commissions tripartites

« Bonjour,

Dans le cadre des nouveaux établissements métropolitains (Paris, pôle nord-est, pôle nord-ouest, pôle sud-est et pôle sud-ouest), je souhaiterais savoir où les registres uniques du personnel (par établissements) peuvent-être consultés.

D'autre part, j'aimerais savoir comment vont s'organiser les commissions tripartites suite à la modification du périmètre de ces établissements.

Dans l'attente de votre réponse rapide, je vous prie d'agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de mes salutations respectueuses. »

Cette situation illégale, redisons-le, qui dure depuis trop longtemps n’est plus acceptable.

Au nom des délégués SNPCA-CGC du personnel et au nom de notre organisation syndicale, nous vous demandons donc de bien vouloir constater l’absence de registre unique du personnel donc l’impossibilité pour les représentants des salariés d’y accéder et de prendre toute disposition judiciaire permettant de sanctionner cette violation flagrante du droit.

Dans l’attente de vous lire et en restant bien évidemment à votre disposition pour tout renseignement dont vous auriez besoin, nous vous prions d’agréer Monsieur l’Inspecteur, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

mardi 4 octobre 2011

Quand formation rime avec démotivation et consternation à France Télévisions.

Quand formation rime avec démotivation et consternation à France Télévisions.

Depuis de nombreuses années, la direction fait comme ça l’arrange. Alors qu’il était prévisible, la pyramide d’âge aidant, que certains salariés de France Télévisions quitteraient l’entreprise notamment concernant les chargés de production (CDP), la direction s’est toujours refusée à organiser un concours interne. Il en manquait alors entre 20 à 30 selon les sources d’informations. Personne ne parlait de concours ou de sélection, on entend même parfois qu’il n’y en aurait plus jamais d’organisé dans le groupe, du moins pour l’instant (janvier 2010) …« Vous n’avez qu’à faire un CIF » répétait-elle, à loisir, à celles et ceux qui étaient intéressés par ce métier…

C’est ce qui fut fait, en l’occurrence, par certains. Alors que ces CIF ont été acceptés par l’entreprise et réussis brillamment pour certains, que le choix de ces salariés était de répondre aux besoins de l’entreprise tout en souhaitant s’épanouir dans les incompréhensibles méandres de la réorganisation mais également par esprit d’initiative car ce sont de vrais professionnels : la direction a ensuite tout fait pour démotiver ces salariés en mettant en place dans l’urgence une sélection de chargés de production totalement arbitraire et totalement injuste.

Mettez-vous à la place de salariés qui essaient de s’orienter vers le métier de Chargé de production au sein de l’entreprise dans la réorganisation foutoir du groupe: chacun à ses propres raisons : le service auquel il appartient est chamboulé dans le cadre de cette nouvelle réorganisation et il n’y a plus sa place, un autre souhaite une évolution de carrière, etc …

Chacun suit donc le parcours du combattant sur plusieurs mois, voire sur plusieurs années en respectant les différentes étapes et la hiérarchie pour essayer d’aboutir : s’adresser à une DRH qui les guide sur FTVO (une belle usine à gaz qui n’a jamais servi à qui que ce soit dans le groupe) puis monter un dossier de demande de CIF (congé individuel de formation) sur les conseils des différentes personnes rencontrées le long de ce fastidieux parcours avec le peu d’entrain du service Formation, en pleine restructuration également, pour enfin obtenir l’autorisation de quitter l’entreprise pour suivre une formation longue de Chargé de production. Tout cela bien évidemment, une fois le financement AFDAS obtenu pour lequel il faut également constituer un dossier.

5 personnes du groupe iront donc au bout de ce parcours du combattant (3 pour France 2 + 1 pour France 3 et 1 à France 5) au fil de ces dernières années…les derniers en sortent en juin 2011 après avoir suivi cette formation de 6 mois à l’INA qui est la même qu’ont suivi les précédents lauréats aux différents concours France 2 ou France 3 organisés les décennies passées.

Rappelons aussi que cette formation est validée par un diplôme d’établissement qui garanti l’aptitude ou non de chaque participant à exercer ce métier et que la formation de l’INA a la réputation d’être une des meilleures voire la meilleure en ce domaine. Ces 5 personnes obtiennent ce diplôme.

Chronologie :

Fin avril 2011, à 1 mois de la fin de la dernière formation INA à laquelle participent 3 personnes du groupe, le bruit court qu’un concours va être organisé. La direction oblige tous les CDI détenteurs du diplôme de l’INA de CDP de passer ce concours, alors que le manque de CDP au Siège comme en régions est plus que criant depuis plusieurs mois. Ces 5 personnes, avec une réelle motivation et un diplôme en poche, auraient pu répondre immédiatement à ce manque flagrant qui a même fait que France Télévisions a dû faire reprendre du service à une CDP partie en retraite !!! Incompréhensible…cela sans même parler de salariés en place exerçant déjà le métier de Chargé de Prod hors sélection. Comment la direction compte-t-elle régulariser, au global, la situation ?

Le concours a donc lieu à l'INA et est organisé par l'INA ... avec une pression supplémentaire pour les diplômés CDP de l'INA....C'est comme si on vous demandais de repasser le code après avoir obtenu le permis de conduire !!!!

1°) A l’écrit : il est demandé à des salles entières de candidats (plus de 150) de ne pas fermer les enveloppes dites anonymes… les surveillants d’expliquer qu’il fallait vérifier si chaque candidat avait bien mis son nom avant de lui attribuer plus tard un numéro anonyme pour la correction ! Comme si les salariés qui passaient le concours, étaient des adultes irresponsables capables d’oublier de mettre leur nom sur une copie d'examen qui peut leur permettre de réaliser leurs espoirs professionnels !

2°) Les candidats n’allant donc pas à l’oral reçoivent un mail sur leur « non sélection » suite à la délibération du jury » !!!! Une délibération à l’écrit ?? A l’écrit, il n’y a normalement pas besoin de délibérer !!!! Tout le monde avait d’ailleurs compris que tous ceux qui obtiendraient 12 de moyenne et plus iraient à l’oral ! Cela voudrait-il dire qu’une sélection aurait été faite parmi les personnes qui ont eu 12 et plus ??? Sur quels critères ? Comment et de qui le jury était-il constitué ????? Aucun des candidats ne le sait à ce stade de la sélection.

Par ailleurs (et tardivement car tous les documents sont soumis au secret le plus longtemps possible), selon nos informations, le jury n’est apparemment constitué que de personnes émanant de la Filière (France 3) alors qu’il n’y a aucun représentant du Siège bien qu’il y ait également des postes à pourvoir au Siège … étonnant, la majorité des candidats reçus à l’épreuve écrite vient de la Filière (France 3) …

3°) A ceux qui ne sont pas reçu à l’oral, il est indiqué qu’ils pourront avoir accès à leur note de l’écrit qu’à partir du 3 octobre, c'est-à-dire, une fois toutes les épreuves terminées. La liste des heureux élus est officiellement annoncée le 27 septembre et personne ne songe une seconde à ne pas les féliciter…Ils ont réussi l’épreuve. En revanche, pourquoi donner si tardivement accès aux notes des épreuves écrites et pourquoi seulement à ceux qui n’auraient pas réussi? Quelqu’un aurait-il l’intention d’attendre de voir ce qui allait se passer lors des épreuves de l’oral ? On peut se poser la question …

4°) A l’oral : Il est demandé à certains candidats de ne surtout pas décliner leur identité au début de l’oral afin de préserver l’anonymat de ces épreuves mais on laisse d’autres la décliner sans les prévenir !!!!!! Pourquoi ?

Rappelons à l’origine que sur la convocation à l’épreuve écrite, il était précisé qu’il s’agissait de postuler pour 12 postes. Quelle ne fut pas la surprise des candidats reçus à l’écrit de recevoir par mail une liste de 15 postes sur lesquels ils devaient se positionner en faisant un choix par préférence d’affectation en cas de réussite. Pourquoi 15 ?????

5°) Dernière minute : Alors que les diplômés CDP de l'INA ont du mal à avaler la pilule, certains demandent à voir leur copie pour faire le point sur leurs éventuelles lacunes et en font la demande à l'INA .... Impossible ! Pourquoi ? Une charte a été signée entre FTV et l'INA stipulant, apparemment, que les candidats ne pourront pas voir leur copie !!! Aucun candidat n'a signé de convention ou n'en a eu connaissance avant cette sélection !!!!! Pourquoi est-elle tenue secrète ?

Incohérences, vous avez dit incohérences !!!

Au final, aucune des 5 personnes ayant obtenu le diplôme de l’INA ces dernières années n’a été retenue !!!! Cela voudrait-il dire que la formation de l’INA n’a aucune valeur ? Pourtant les reçus de cette dernière sélection devraient suivre la même !!!!

Bref … Les CIF n’ont plus qu’à pleurer sur leur sort …. 12 personnes vont partir en formation (à l’INA) et ne seront donc opérationnelles qu’au mieux vers la fin de l’été 2012 … Pourtant il y avait 15 postes à pourvoir ! Qui va pourvoir les 3 postes restants ? Des intermittents qui seront embauchés alors que des CDI qui ont fait l’effort de se former sont disponibles immédiatement ? La seule réponse qui leur est faite, est qu’« ils ne peuvent accéder à cette fonction dans l’entreprise n’ayant pas été reçu lors d’un concours organisé par FTV et que leur CIF n’a, de part une participation à cette dernière sélection, plus aucune valeur » !!!!!

De qui se moque-t-on ? La direction va devoir expliquer les différentes embauches en région et au Siège qui se sont faites par miracle ces derniers mois et avant cette sélection…Ces personnes embauchées sans aucun concours et, pour certaines sans diplôme de CDP alors même que d’autres humiliées se retrouvent forcées de passer ce concours malgré leur aptitude reconnue et toujours en attente d’avoir le droit de postuler …

Il n’est pas ici question de monter quiconque contre quiconque mais cette « sélection » qui pose de trop nombreuses questions, donne l’impression de salariés n’étant considérés que comme des pions dont les acquis et les compétences peuvent être remis en cause à tout moment.

Et l’on viendra encore parler de motivation !!!!!

Murielle Beretti-Charles femme du PDG d’Altédia n’a visiblement rien retenu de son passage chez Wolters Kluwer (Lamy Social) !

Murielle Beretti-Charles femme du PDG d’Altédia n’a visiblement rien retenu de son passage chez Wolters Kluwer (Lamy Social) !

Murielle Beretti-Charles directrice des relations sociales à France Télévisions et femme du PDG d’Altédia société sous contrat avec le groupe qui ne sait pas ce que conflit d’intérêts veut dire (voir l’article du Canard enchaîné du 1er juin 2011) devrait prendre connaissance un peu souvent des arrêts de la Cour de Cassation. Depuis qu’elle a quitté Wolters Kluwer (Lamy Social) en emmenant avec elle Frédéric Mautret le délégué syndical sur place de la CFTC, qu’elle a fait recruté comme son adjoint à France Télé, elle est visiblement devenue amnésique pour tout ce qui concerne le Code du travail et plus globalement le droit.

Elle qui rêve de museler certains syndicats, la CGC en tête, ne sait vraisemblablement pas que la Cour de cassation, a confirmé récemment que : « l’existence de la section syndicale n’étant pas subordonnée à la représentativité du syndicat, un accord sur le sujet qui introduirait une telle restriction porterait atteint au principe d’égalité. Aussi, un accord sur la diffusion et les moyens de la communication syndicale doit profiter à tous les syndicats ayant constitué une section syndicale, qu’il soit représentatif ou non. »

La Cour pose donc clairement le principe : « un accord relatif aux moyens de l’information et de la communication syndicale ne peut pas en réserver l’accès aux seules organisations syndicales représentatives. »

Donc la direction peut bien signer avec ses alliés indéfectibles de la cgt et fo un accord visant à écarter les autres syndicats, la signature d’un tel accord devra donc être invalidée et l’accord déclaré illégal contraire au principe constitutionnel d’égalité.

En l’espèce, la Cour saisie par une organisation syndicale non représentative dans l’entreprise qui avait demandé à bénéficier des dispositions d’un accord d’entreprise sur les moyens de la communication et de l’information syndicale permettant aux organisations syndicales d’utiliser l’intranet de l’entreprise pour diffuser leurs communications auprès des salariés, demande que l’employeur avait catégoriquement refusé en invoquant le fait que l’accord ne visait que les syndicats représentatifs dans l’entreprise, lui a donc donné pleinement raison.

La Cour de cassation, a ainsi confirmé la décision des juges du fond, reconnaissant que la demande du syndicat était justifiée. Pour la Haute juridiction, « les dispositions du Code du travail relatives à l’affichage et à la diffusion des informations syndicales à l’intérieur de l’entreprise ne sont liées qu’à l’existence d’une section syndicale dans l’entreprise ». Cette existence de la section syndicale n’étant pas subordonnée à la représentativité du syndicat, un accord sur le sujet qui introduirait une telle restriction porterait atteint au principe d’égalité. Aussi, un accord sur la diffusion et les moyens de la communication syndicale doit profiter à tous les syndicats ayant constitué une section syndicale, qu’il soit représentatif ou non.

Sur l’accès à l’intranet de l’entreprise pour la diffusion des tracts syndicaux, v. Lamy social 2011, n° 3643.

lundi 3 octobre 2011

France Télévisions, le Monsieur Bricolage du PAF.

France Télévisions qui « n’a pas renouvelé » le partenariat qu’elle avait depuis des années avec Monsieur Bricolage pour la Météo de France 3, ne devrait pas atteindre ses objectifs publicitaires…loin s’en faut !

Et dire « ne pas renouveler» le partenariat Météo avec Monsieur Bricolage est un euphémisme !!!! En réalité, la crise n’épargnant personne, Monsieur Bricolage qui la vit donc comme les autres, avait opté afin d’en tenir compte mais également au regard des audiences de « La Trois » qui sont passées en dessous de 9%, pour une petite baisse de sa participation alors que la chaîne parlait, elle, d’augmentation.

France 3 campant sur ses positions, a donc préféré se passer de ce parrainage « historique » et n’a donc plus rien à la place…ce genre de décision n’est malheureusement pas un cas isolé.

Aujourd'hui c'est France Télévisions qui est le Monsieur Bricolage du PAF.

France Télévisions dont le financement avoisine les quelques 3 milliards d'euros qui se vante de la hausse de 2,2 % par an des ressources publiques inscrites dans son contrat d'objectifs et de moyens (COM) pour la période 2011-2015 préfère donc prendre dans la poche du contribuable !

France Télévisions qui avait claironné sur le niveau record de recettes publicitaires atteint en 2010 avec 440 millions d'euros risque bien cette année de déchanter.

Dire que Martin Ajdari directeur général délégué à la gestion, aux finances et aux moyens de France Télévisions déclarait à la Correspondance de la presse du 21 juillet: "C'est cohérent avec les grandes tendances de l'évolution de la redevance. A nous de compléter nos financements avec les recettes publicitaires, le numérique et les diversifications."

France Télévisions d’ajouter que les ressources du groupe seraient orientées vers deux priorités : les programmes et le numérique où "Les dépenses de programmes (au sens large, incluant information et sports) croîtront plus rapidement que les ressources, au rythme de 2,8 % par an, dans le même temps, les dépenses hors programmes seront maintenues constantes en valeur." …quelle blague ! Cerise sur le gâteau, France Télévisions indiquait sans rire que France 3 connaîtrait en particulier "une offre régionale enrichie avec l'augmentation du volume horaire des programmes régionaux"…tu parles ! et lorsqu’on voit les audiences où les chaînes de la TNT passent régulièrement maintenant devant « la chaîne qui de plus près vous comprend mieux », on va les croire !!!!

Même constat à France Télévisions Distribution, les « annonceurs » ne sont pas au rendez-vous. Yann Chapellon depuis son arrivée dans le groupe comme directeur de la diversification et du développement mais aussi comme que pédégé de FTD, ne peut évidemment pas dire le contraire même si pour la galerie, il maintient en CoDir que les investissements perdurent avec entre autres, la saison 2 de Lulu Vroumette pour 500K€, une production France Télévisions et MONDO TV, dont les droits appartiennent d’ailleurs à Magnard Editions, d’après une œuvre originale de Daniel Picouly.

Soit il y suffisamment d’entrées, soit ce discours est un discours de façade. Quant à ceux, ex membres du « CoDir »qui auraient pu contredire cet ancien cadre de direction du Groupe Sud-Ouest et du Monde Interactif, intime de Bruno Patino Laurence Schwob, anciennement Secrétaire Générale comme Nathalie Bobineau, Directrice des Ventes Internationales en partance après 11 ans de maison, ils ne sont plus là.

Il vaut mieux recruter comme c’est devenu la coutume depuis l’arrivée de Rémy Pflimlin et faire appel à « du sang neuf » !!!! C’est ainsi que les compétences externes sont justifiées: deux nouvelles recrues, anciens consultants de chez Orange, encadrent l’équipe de la plateforme VOD et au service juridique de France Télévisions Distribution.

Ce n’est pas encore, le plan social à FTD mais le renouvellement des cadres dirigeants au sein de la filiale commerciale laisse entendre qu’un remaniement des équipes en place pendant cette période qualifiée d’investissement est bien d’actualité…. C’est ainsi que depuis cette rentrée une équipe d’une dizaine de personnes travaillent « d’arrachepied » justement sur la refonte de la plateforme VOD de France Télévisions : www.pluzz.fr genre de « me-too » de M6 Replay.

Et à côté de ça, France Télévisions vient de lancer une compétition pour la gestion de son budget de conseil média et d’achat d’espaces publicitaires pour ses marques…d’une durée de 2 ans reconductible une ou deux fois, marché qui a pour date limite de réception des offres le 27 octobre 2011.