mardi 27 mars 2012

Combien d’audits Christine Berbudeau a réalisé et facturé à France Télé puis quel rôle a-t-elle joué dans sa « succession » ?

Combien d’audits Christine Berbudeau a réalisé et facturé à France Télé puis quel rôle a-t-elle joué dans sa « succession » ?

Dès le 24 septembre 2010, nous annoncions l’arrivée à France Télévisions dans la plus grande opacité de Christine Berbudeau proche de Rémy Pflimlin, ex collaboratrice de Jean-Paul Cluzel, l'ancien Pdg des groupes de radios publiques, d'abord à RFI (1994/2004), ensuite à Radio France (2004/2009).

A l’époque, bien que le blog CGC Média ait rendu publique cette « nomination » de Christine Berbudeau, celle-ci restait certes la plus discrète possible bien qu’elle ait pourtant été présente dans la plupart des réunions organisées au sein du service de la Communication mais surtout des plus floues.

Ses fonctions « apparentes » depuis son arrivée : enchaîner « audits » sur « audits »en réalité, elle aurait été, entre autres, chargée d’assurer la communication de Rémy Pflimlin.

La question qu’il convient aujourd’hui de se poser et que la CGC Média ne devrait pas manquer de poser à la Justice, en transmettant dans le cadre d’une plainte en enquête préliminaire des éléments complémentaires à cette dernière, c’est : Combien d’audits et de quelle nature, Christine Berbudeau a-t-elle réalisés et facturés à France Télé ?

A quel titre et sous quel statut a-t-elle effectué ces « audits » ? Etait-ce dans son contrat de travail ?

Il serait sûrement bon de rappeler à Rémy Pflimlin comme à son auditeuse-communicante, certains principes légaux , en tout premier lieu l'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public qui : "INTERDIT à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indique aussi que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Christine Berbudeau a ensuite assuré des fonctions d’intérim de «Dir Com et Marketing» pour FTV, à compter du 15 juin 2011, à la suite du départ pour « raisons personnelles » d'Adeline Challon-Kemoun qui avait pris ses fonctions en février de la même année.

En décembre 2011, Pflimlin décide – assez confidentiellement, il faut bien le dire de charger le cabinet de chasseur de têtes « Heidrick & Struggles » où officie Pascal Gibert l’un de ses amis, de trouver un remplaçant officiel à Adeline Challon-Kemoun.



Alors que Emmanuel Berretta du Point, twittait le 6 janvier 2012 : « Le cabinet de chasseur de têtes Heidrick & Struggles cherche un dircom pour France TV. Noms évoqués : Sylvie Wormus, Paul Rechter... » sachant d’ailleurs que ce dernier avait déjà fait savoir au cabinet qui l’avait contacté, dès décembre 2011, qu’il n’était pas intéressé par le poste… apparaissait le nom de Claudine RIPERT qui semblait tenir la corde. Claudine RIPERT, cette proche de François Hollande fêtait mi octobre 2011, chez lui, avec d’autres amis sa victoire au 2eme tour des primaires socialistes en vue de l'élection présidentielle de 2012.

Le choix semblait acquis – Pflimlin se disant surement qu’avoir quelqu’un aussi proche de Hollande dans sa « manche », cela pourrait surement être utile – pourtant, le 11 janvier 2012, jour de la mort de Gilles Jacquier grand reporter de France 2, tué en Syrie, le pédégé gèle ce choix au regard des circonstances ! (Yves Rolland Secrétaire Général de FTV et Christine Berbudeau auraient appuyé pour cela)

C’est alors qu’apparaît le nom de Frédéric Olivennes, démis fin janvier 2011 de ses fonctions de directeur d’antenne de Radio Nostalgie (Lemonde.fr).

Il sera nommé, à compter du 5 mars 2012, directeur de la communication externe et le responsable de l’image du groupe France Télévisions, mettant fin à l’intérim sur le poste de Christine Berbudeau qui « prendrait sa retraite ».

Nouvelles questions :

- Quelles ont été les prérogatives du cabinet « Heidrick & Struggles » ?

- Quel a été le montant de la facture payée au cabinet « Heidrick & Struggles » ?

- Quel a été le cahier des charges et quel processus le recours au cabinet « Heidrick & Struggles » a-t-il suivi ?

- Comment les « têtes » à chasser, l’ont-elles été ?

- Quel rôle a joué Christine Berbudeau s’agissant de sa succession ?

etc…

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