lundi 1 octobre 2012

Pflimlin doit partir…il sait maintenant que le Gouvernement ne tirera pas un trait sur son catastrophique passage à France Télé.

Pflimlin doit partir…il sait maintenant que le Gouvernement ne tirera pas un trait sur son catastrophique passage à France Télé.
Le 3 juillet 2010, le blog CGC Médias publiait un article quelques jours avant que Nicolas Sarkozy ne nomme Pflimlin sur la situation catastrophique qu’il laissait après quelques 4 ans de foutoir. L’entreprise où il sévissait, Presstalis (ex NMPP) était en quasi faillite.
A l’époque, le Premier Ministre François Fillon pour montrer Pflimlin sous son meilleur jour, avait décidé de mettre le contribuable à contribution avec une recapitalisation in extremis de Presstalis !  « L’État mettait la main à la poche à hauteur de 11 millions d’euros pour sauver de la faillite Presstalis que dirigeait donc Remy Pflimlin depuis juillet 2006 ».
La gestion Pflimlienne de Presstalis avait conduit à un déficit d’exploitation qui devait dépasser, au total, les 100 millions d’euros pour sa dernière année de plein exercice,  
- Une société qui était, en état de dépôt de bilan virtuel ;
- Avec quasiment plus de trésorerie;
- Des fonds négatifs qui s’élevaient pour l’année N-1 à 70 millions d’euros;
- La nomination par le gouvernement d'un inspecteur des finances, Bruno Mettling, chargé de  réaliser une étude sur la viabilité financière de l’entreprise ;
- Et au bout du bout, 11 millions d'euros de l'argent public apportés par "La Direction du Développement des Médias (Service de Matignon)" qui n’avait pas peut-être pas l’intention d’accorder cette somme mais qui respectait ses engagements en la versant;
- en prime un effort des actionnaires pour recapitaliser l'entreprise au bord du gouffre avec "une augmentation de capital proposée, par un apport de chaque éditeur à hauteur de 1% de son volume d'affaires annuel, soit près de 17,5 millions d'euros...somme qui servirait de capital de départ à la nouvelle structure."
C’est cela que Pflimlin dans une interview donnée presque le même jour que ces chiffres, qualifiait de " réussite mondiale...que regardent les professionnels de la presse chinoise " et que le blog CGC Média relatait dans post intitulé « Rémy Pflimlin, les chinois nous l'envient... ».
Aujourd’hui, Presstalis annonce un plan social qui vise la moitié des salariés pour imaginer s’en sortir.
A 2 ans d’intervalle c’est presque la même situation que connait France Télévisions avec Pflimlin.
Seulement cette fois-ci ni Jérôme Cahuzac, ni Jean-Marc Ayrault n’ont décidé de sauver la tête de Pflimlin en tirant un trait sur sa « gestion » invraisemblable de l’entreprise.
Pour le budget 2013, le Gouver­nement s’il épargne Radio France avec 625 millions d'euros de budget, l'Institut National de l'Audiovisuel (92 millions) dont le budget ne baisse que de  0,5 % ou encore Arte  France qui avec 268 millions ne sera amputé que de 0,3 % ni même celui de l'Audiovisuel Extérieur de la France quasi inchangé à 169 millions d'euros, concernant Pflimlin et France Télé l’addition est salée.
Pflimlin a fait assez de dégâts depuis son arrivée. Ce sera finalement une baisse de 3,4 % du budget 2013. Pour arriver à une baisse finale de l'enveloppe de 85 millions d'euros, le Gouvernement devrait va réduire la dotation budgétaire censée compenser, ­depuis 2009, l'arrêt de la publicité après 20 heures et qui était encore de 450 millions d'euros en 2012.
Pflimlin imaginait peut-être qu’en gonflant les chiffres des recettes publicitaires à 425 millions d'euros dans le cadre du COM qu’il a fait signer à l’actionnaire alors que les recettes de pub pour 2012 ne devraient pas dépasser 350/360 millions d'euros (comme nous l’avions écrit), il allait continuer à faire supporter au contribuable ses erreurs manifestes ! A l’évidence, il avait tort.
Même si l'autre source de financement, la redevance augmente « mécaniquement » affirme-t-on en haut lieu du fait de l'indexation sur l'inflation (une hausse d’environ 2 euros qui la placerait à 127 euros, nonobstant une  hausse de 1 à 2 euros supplémentaires qui pourrait être ajoutée par les députés), ce devrait être au total jusqu’à -150 millions d'euros qui manqueraient pour 2013.
Il n’est pas question pour Pflimlin de sauver la face avec « l’inévitable plan social » dont il parle ! Lui qui a procédé, depuis son arrivée, à quelques 800 recrutements souvent de collaborateurs au titre ronflant, en violant non seulement les termes du COM mais surtout en explosant de la manière la plus irresponsable qui soit, toutes les charges de l’entreprise, il doit aujourd’hui en tirer les conséquences.
Et s’il veut des départs, il n’a qu’à commencer par lui-même, ses équipes pléthoriques et son armée mexicaine !!

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