Le SNPCA-CGC a déposé, hier mardi 11/12/12, un préavis de grève au Siège de France Télévisions appelant es salariés à cesser le travail le mardi 18 décembre.
Depuis plusieurs semaines maintenant la direction de France Télévisions,
multiplie jour après jours, ses annonces
à la Presse :
- plan de départs avec 500
suppressions de postes dans un premier temps pour passertrès vite à 1.000
aujourd’hui;
-
arrêts intempestifs des contrats
précaires, notamment les CDD dits historiques;
- le constat de la mise en place de l’entreprise
unique à marche forcée, dixit Rémy Pflimlin le 17 avril 2012, lors de son audition par la
commission du Sénat sur l'application de la loi relative à l'audiovisuel public:
« La nouvelle équipe que je dirige depuis 18 mois, a
pris en charge une entreprise totalement désorientée, désorganisée par la mise
en place à marche forcée de l’entreprise unique…» avec une « gestion » sociale
du même ordre donc catastrophique. Dernier dossier en date, celui du « projet collectif » qu’aucune
organisation syndicale n’a signé et sur lequel la direction communique en
indiquant « Certes, nous avons pris une décision
unilatérale mais il ne s’agit pas de mesures unilatérales ».
-
coupes budgétaires arbitraires avec
des incidences sur la production interne déjà mal en point…
Cette situation est
inacceptable. Le SNPCA-CGC appelle l’ensemble des
salarié(e)s à cesser le travail à compter du mardi 18 décembre 2012 avril 2012 à partir de 0 h 00 pour
une durée de 24 heures afin de d’exiger :
- L’arrêt immédiat de l’application du
projet non signé sur les classifications et les rémunérations des PTA qui
depuis le 9 octobre dernier conservent, conformément à l’article L.2261-13 du Code du travail, les avantages individuels qu’ils ont acquis en
application de la Convention collective dénoncée qui n’a pas été remplacée par
une nouvelle convention ou un nouvel accord pendant la durée de survie.
-
Des engagements clairs sur l’emploi des
salariés précaires dits CDD qui ont les mêmes droits que les CDI est-il besoin
de le rappeler !
- Le gel de toute décision concernant
l’arrêt de programmes dont ceux d’information régionale et ultramarine, tant
que les résultats du droit d’alerte voté par le C.C.E. n’ont pas été rendus.
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