Pas moins de 400 recrutements à France Télé sous le tandem Pflimlin/Papet.
Ce jeudi 12 janvier 2012, « Le Nouvel Observateur » publie un court mais percutant article intitulé « France Télévisions : départs incertains ».
Dans le droit fil des divers articles que le blog CGC Média a déjà publié sur les nombreuses balivernes de Patrice Papet, le magazine qui l’a interrogé en remet une couche en le citant :
Patrice Papet « Franchement, je ne sais pas et je ne vois pas qui pourrait m’aider à prévoir….
La crise va-t-elle avoir un effet accélérateur ou dissuasif ? Les gens [il parle des salariés : les gens] vont-il monter dans ce train ou préférer rester là où ils sont ? [il fait référence à la réduction des effectifs qu’il annonce à tout bout de champ et aux 844 salariés potentiellement éligibles au départ en retraite] » .
Pauvre Patrice Papet, directeur général adjoint qui va avoir 62 ans dans quelques jours « ne sait pas et ne voit pas qui pourrait l’aider à prévoir…. » ! Fâcheux pour le poste qu’il occupe, chargé entre autres de la gestion prévisionnelle des emplois et des carrières. Il n’a guère qu’une solution, la boule de cristal.
Déjà que lorsqu’il « sait » et qu’il « voit » - en septembre 2010 il annonçait un organigramme France Télé avant décembre 2010 alors qu’en décembre 2011 après 5 ou six interventions dilatoires et de pure propagande entre temps, il n'y a toujours rien - il se plante et ça fait peur....alors là!
Voila ce qu’il disait lors du « tchat » avec les salariés le 12 juillet 2011 quasiment un an après son arrivée:
- Alain Valentini: Quand y aura t-il un organigramme pour l'ensemble des salariés de la direction numérique ?
Patrice Papet: L'organisation de la direction numérique fait actuellement l'objet de la consultation des instances représentatives, on a d'ailleurs remis aux instances représentatives, des organigrammes non nominatifs, mais dès que cette consultation aura été menée à bien, tout de suite à la rentrée, nous diffuserons un organigramme de la direction et un organigramme nominatif…. »
A la mi-janvier 2012, toujours rien.
Il faut espérer qu’à force de raconter des craques à tout le monde, Patrice Papet qui « ne sait pas et ne voit pas qui pourrait l’aider à prévoir…. », n’est pas en train de perdre la boule…. de cristal évidemment.
Quant aux chiffres qu’il indique au « Le Nouvel Observateur », il convient de le citer « Sur 844 salariés ayant le nombre de trimestres suffisants et incités financièrement à partir à la retraite d’ici la fin de l’année [2012 donc], 485 en ont déjà profité », il a également perdu la mémoire et « ne sait plus ou ne voit plus ce qui pourrait l’aider à se souvenir…. » !
Il faut pour que « Le Nouvel Observateur » n’ait pas l’impression que Papet lui a raconté n’importe quoi dans le contexte de la réduction à venir de 5% des effectifs qu’il prévoit et qu’il annonce à l’ensemble des média, ces 485 départs soi-disant enregistrés qui pourrait encore grossir si les « gens montent dans le train » [comme il dit] n’en font pas partis et "auraient déjà permis à France Télévisions de faire des économies et de réduire sensiblement la masse salariale puisque non remplacés."
Là encore venons en aide à Mr P. en lui rappelant les propos surréalistes qu’il tenait dans le cadre du tchat du 12 juillet 2011 et qui prouvent qu’il a vraiment des problèmes d’arithmétique, de vision mais plus grave de cohérence et surtout de mémoire….
Voila ce qu’il disait encore lors du « tchat » avec les salariés le 12 juillet 2012:
- Alain Valentini: Une question sur la mobilité interne: Pourquoi les offres ne concernent que les cadres et autres postes à « responsabilités » ?
Patrice Papet: Pas du tout, en fait la mobilité concerne tout le monde et les offres d'emplois concernent toutes les fonctions. Quand il s'agit des cadres qui ont un certain niveau de responsabilités, c'est traité au niveau des comités de carrière, lorsqu'il s'agit des autres personnels c'est traité notamment aujourd'hui dans le cadre des commissions paritaires, en tout cas c'est soumis à l'avis des commissions paritaires, c'est vrai que ça fait longtemps qu'on le dit et ça se met en mouvement, la mobilité interne c'est une priorité pour nous, favoriser la mobilité interne c'est la priorité de notre politique de ressources humaines.
A titre d'exemple, quand j'ai dit que l'on avait mis en consultation des centaines de postes, je crois que dans les 15 derniers jours c'est plus de 335 postes qui ont été publiés en interne et qui ne concernent pas les cadres et des gens à haut niveau de responsabilités, un tiers environ s'est traduit par des mobilités, des mobilités pour lesquelles l'entreprise propose si besoin de l'accompagnement, donc vous voyez qu'entre l'image que l'on peut s'en faire et la réalité il y a un écart et je peux vous dire que notre politique de mobilité peut être développée et doit être développée mais elle commence déjà à porter ses fruits.
Récapitulons; pour Patrice Papet :
- au 12 juillet 2011, 335 postes avaient été publiés en interne qui ne concernaient pas les cadres et des gens à haut niveau de responsabilités (environ 200 recrutements extérieurs sous le tandem Pflimlin/Papet et à des hauts niveaux de salaires)
- 1/3 environ s'est traduit par des mobilités (soit à peu près 110 salariés bénéficiant de cette mobilité que Papet affirme être une priorité)
- Donc les 2/3 restants oint fait l’objet de recrutements extérieurs (soit autour de 220 embauches extérieures)
- Après le 12 juillet et jusqu’à fin 2011, ces recrutements ont continué dans des proportions quasiment identiques….
Autrement dit, aux alentours de 220 embauches extérieures qui ne concernent pas les environ 200 recrutements de cadres, hors cadre et de gens à haut niveau de responsabilités , cela fait un peu plus de 400 personnes.
- 485 salariés incités à partir en retraite et non remplacés contre un peu plus de 400 recrutements (à des salaires très souvent supérieurs à ceux qui partent), cela nous laisse avec un différentiel d'à peu près quatre-vingt collaborateurs !!!!!!
Papet raconte donc encore des craques sur ces 5% de réductions des effectifs annoncés dans le cadre du COM pour tenir de soi-disant engagements, sachant que ceux partis n’ont absolument pas permis de réduire la masse salariale, tout au contraire cette dernière avec ces tombereaux de recrutements extérieurs, a même glissé de 5 voire 6%.
Et tout cela sans parler du coût pharaonique de certains programmes comme « Rani », la dernière fiction de France 2 au démarrage plutôt décevant et à l’atterrissage proche du crash télévisuel après 8 épisodes et un coût total de 14 millions d’euros (plus d’ 1,7 millions chaque épisode), etc….et du budget 2012 artificiellement gonflé et présenté au seul Conseil d’Administration avec de chimériques recettes publicitaires que les responsables de la Régie n’ont jamais validées…et pour cause!!
Décidément Patrice Papet a bien des soucis avec les chiffres et le calcul….Pour autant et vu, le peu d’aptitude qu’il a dans l’art divinatoire « il ne sait pas et il ne voit pas qui pourrait l’aider à prévoir…. », pas plus dans les boules que dans le marc de café, nous lui déconseillons de se recaser dans une deuxième carrière à la Madame Irma.
Le site d'informations et d'échanges sur l'actualité sociale et économique des média.
vendredi 13 janvier 2012
mardi 10 janvier 2012
Les craques de Patrice Papet à France Télé soulèvent l'indignation générale.
Le 29 décembre 2011, nous postions un article intitulé : « Patrice Papet continue son exercice de désinformation aux élus de France Télévisions comme aux pouvoirs publics. » suivi de «Pflimlin continue provoc et intox. » .
Ces titres étant sans ambigüité et donc particulièrement parlant, notamment sur les déclarations surréalistes de Patrice Papet qui affirme que France Télévisions connaitrait « un apaisement du climat social à France télévisions ? », ils viennent d'être repris.
Il convient ici de citer un extrait, des propos tenus dans le même sens :
« Les déclarations provocatrices de M. Papet dans la presse sur l’apaisement du climat social à France télévisions sont très loin d’être partagées par les salariés…ces affirmations sur la baisse de la conflictualité et des arrêts maladie que la direction s’est jusqu’alors montrée parfaitement incapable de livrer la moindre information comparée dans les bilans sociaux lors des réunions des instances prévues pour cela ».
Et encore : « Contrairement à ce que prétend M. Papet, le climat est loin d’être apaisé…les petits arrêts maladie, signes de la montée de la souffrance au travail, n’ont pas baissé pendant la période, bien au contraire, et que la conflictualité s’est traduite par une multiplication de conflits sectoriels en raison des lenteurs de la mise en place de l’harmonisation sociale liée à l’entreprise unique dans un contexte lourd de menaces pour l’entreprise, avec un Contrat d’Objectifs et de Moyens insincère et fantaisiste, dont la trajectoire financière mène directement au déficit puisque la recette publicitaire est sciemment surévaluée.» [lu sur le blog médias-cgc]
Puis de conclure : « C'est pourquoi Patrice Papet cherche à affaiblir les syndicats parce qu’il craint une épreuve de force qui serait trop risquée pour lui. Alors patiemment et méthodiquement il détricote les relations sociales par des contournements successifs et tente d’enfumer tout le monde avec sa communication péremptoire. »
Voila pour Mr Papet et ses craques à dormir debout.
Ces titres étant sans ambigüité et donc particulièrement parlant, notamment sur les déclarations surréalistes de Patrice Papet qui affirme que France Télévisions connaitrait « un apaisement du climat social à France télévisions ? », ils viennent d'être repris.
Il convient ici de citer un extrait, des propos tenus dans le même sens :
« Les déclarations provocatrices de M. Papet dans la presse sur l’apaisement du climat social à France télévisions sont très loin d’être partagées par les salariés…ces affirmations sur la baisse de la conflictualité et des arrêts maladie que la direction s’est jusqu’alors montrée parfaitement incapable de livrer la moindre information comparée dans les bilans sociaux lors des réunions des instances prévues pour cela ».
Et encore : « Contrairement à ce que prétend M. Papet, le climat est loin d’être apaisé…les petits arrêts maladie, signes de la montée de la souffrance au travail, n’ont pas baissé pendant la période, bien au contraire, et que la conflictualité s’est traduite par une multiplication de conflits sectoriels en raison des lenteurs de la mise en place de l’harmonisation sociale liée à l’entreprise unique dans un contexte lourd de menaces pour l’entreprise, avec un Contrat d’Objectifs et de Moyens insincère et fantaisiste, dont la trajectoire financière mène directement au déficit puisque la recette publicitaire est sciemment surévaluée.» [lu sur le blog médias-cgc]
Puis de conclure : « C'est pourquoi Patrice Papet cherche à affaiblir les syndicats parce qu’il craint une épreuve de force qui serait trop risquée pour lui. Alors patiemment et méthodiquement il détricote les relations sociales par des contournements successifs et tente d’enfumer tout le monde avec sa communication péremptoire. »
Voila pour Mr Papet et ses craques à dormir debout.
lundi 9 janvier 2012
Nicolas Sarkozy affirme vouloir sauver l’emploi des 800 salariés de seaFrance : « Il y aura une solution crédible pour tous » dit-il. Et pour FTV?
Nicolas Sarkozy affirme vouloir sauver l’emploi des 800 salariés de seaFrance : « Il y aura une solution crédible (...) pour tous » dit-il. Et pour les 11.000 salariés de France Télé qu’envisage-t-il ?
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé lundi la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche SeaFrance, estimant ainsi que l'offre de reprise par la coopérative ouvrière (Scop) n'était pas «valable».
Invitée du journal de 20h de TF1, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie du Développement durable, a indiqué que dans tous les scénari possibles pour les salariés de SeaFrance, ce qui importait au gouvernement était bien de sauver les emplois…Elle avait
également, indiqué un peu plus tôt sur les ondes radiophoniques « qu’il était toujours difficile d’intervenir dans ce genre de dossier à la toute fin et qu’il serait tellement préférable d’anticiper de telles situations ».
Anticiper une telle dégradation lorsque tous les feux étaient dans le rouge et que personne ne pouvait prétendre après coup dire «on ne savait pas », c’est effectivement le bon sens et plus que souhaitable.
Au moment où Patrice Papet dans un "climat social extrêmement dégradé et délétère" au bord de l’implosion annonce à France télévisions, une baisse de 5% des effectifs soit environ 1.000 postes supprimés (cela après des dizaines et des dizaines de recrutements sauvages depuis l’arrivée du tandem Pflimlin/Papet…aux alentours de 200) sur fond de déclarations plus surréalistes les unes que les autres, comment le gouvernement compte-t-il anticiper pour reprendre le concept de N.K-M ???
Les avocats des quelque 880 salariés de SeaFrance qui avaient demandé un report de la décision au tribunal mais qui n'ont pas été suivis, parlent d'un «énorme gâchis social».
C'est la même formule qui caractérise aujourd'hui France Télévisions depuis de très nombreux mois.
Il n’est pas question de comparer le sort dramatique de ces quelques centaines d’hommes et de femmes dont l'avenir reste incertain et qui n’ont sûrement jamais démérité mais, dans le contexte où chaque mois des milliers et des milliers d’emplois sont détruits et où le chômage atteint des sommets, de savoir alors que France Télévisions courre à sa perte, de savoir comment l’Etat actionnaire, averti bien en amont depuis des mois et des mois, compte « anticiper la situation » et sauver l’entreprise au « raz du caniveau » selon la formule de son actuel ministre de la Culture !!!!
Le tribunal de commerce de Paris a prononcé lundi la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche SeaFrance, estimant ainsi que l'offre de reprise par la coopérative ouvrière (Scop) n'était pas «valable».
Invitée du journal de 20h de TF1, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie du Développement durable, a indiqué que dans tous les scénari possibles pour les salariés de SeaFrance, ce qui importait au gouvernement était bien de sauver les emplois…Elle avait
également, indiqué un peu plus tôt sur les ondes radiophoniques « qu’il était toujours difficile d’intervenir dans ce genre de dossier à la toute fin et qu’il serait tellement préférable d’anticiper de telles situations ».
Anticiper une telle dégradation lorsque tous les feux étaient dans le rouge et que personne ne pouvait prétendre après coup dire «on ne savait pas », c’est effectivement le bon sens et plus que souhaitable.
Au moment où Patrice Papet dans un "climat social extrêmement dégradé et délétère" au bord de l’implosion annonce à France télévisions, une baisse de 5% des effectifs soit environ 1.000 postes supprimés (cela après des dizaines et des dizaines de recrutements sauvages depuis l’arrivée du tandem Pflimlin/Papet…aux alentours de 200) sur fond de déclarations plus surréalistes les unes que les autres, comment le gouvernement compte-t-il anticiper pour reprendre le concept de N.K-M ???
Les avocats des quelque 880 salariés de SeaFrance qui avaient demandé un report de la décision au tribunal mais qui n'ont pas été suivis, parlent d'un «énorme gâchis social».
C'est la même formule qui caractérise aujourd'hui France Télévisions depuis de très nombreux mois.
Il n’est pas question de comparer le sort dramatique de ces quelques centaines d’hommes et de femmes dont l'avenir reste incertain et qui n’ont sûrement jamais démérité mais, dans le contexte où chaque mois des milliers et des milliers d’emplois sont détruits et où le chômage atteint des sommets, de savoir alors que France Télévisions courre à sa perte, de savoir comment l’Etat actionnaire, averti bien en amont depuis des mois et des mois, compte « anticiper la situation » et sauver l’entreprise au « raz du caniveau » selon la formule de son actuel ministre de la Culture !!!!
M6 devient la troisième chaîne française devant France 3.
M6 devient la troisième chaîne française devant France 3.
La semaine dernière dans un papier du style bonimenteur de « foires », Rémy Pflimlin affirmait « France Télévisions a rempli sa mission et place « la Deux » comme la première chaine publique » du PAF …et d’ajouter, tout cela « en marquant son originalité dans le paysage audiovisuel et surtout sans faire fi de son audience ».
Le fait que TF1 affiche « 99 des 100 meilleures audiences de 2011 », Rémy Pflimlin (vous savez, celui qui écrit: « mission remplie sans faire fi l’audience») n’en a que faire.
M6 devenue 3ème chaine de télévision devant France 3 passée sous la barre des 10% d’audience avec 9,7% en 2011, ça aussi il s’en moque.
M6 en devenant la troisième chaîne de télévision française en audience en 2011, soufflant la place sur le podium à France 3, avec 10,8 % de part d'audience consolidée comme l’a confirmé l'institut Médiamétrie, lundi 9 janvier.
M6 est également la seule chaîne nationale "historique" dont les audiences ont progressé l'an dernier…la chaîne a en effet gagné 0,4 point d'audience par rapport à 2010.
France Télévisions continue sa dégringolade avec un recul de France 2 à 14,9 % contre 16,1 % en 2010 mais surtout de France 3 tombée donc sous la barre symbolique des 10 %, à 9,7 %, contre 10,7 % l'an dernier.
Pour info, les petites chaînes de la TNT ont continué leur progression : + 3,5 % pour TMC ; + 3,4 % pour W9 ; + 2,3 % pour Direct 8 et pour NRJ 12 ; + 1,9 % pour NT1 ou encore + 1,2 % pour Direct Star.
La semaine dernière dans un papier du style bonimenteur de « foires », Rémy Pflimlin affirmait « France Télévisions a rempli sa mission et place « la Deux » comme la première chaine publique » du PAF …et d’ajouter, tout cela « en marquant son originalité dans le paysage audiovisuel et surtout sans faire fi de son audience ».
Le fait que TF1 affiche « 99 des 100 meilleures audiences de 2011 », Rémy Pflimlin (vous savez, celui qui écrit: « mission remplie sans faire fi l’audience») n’en a que faire.
M6 devenue 3ème chaine de télévision devant France 3 passée sous la barre des 10% d’audience avec 9,7% en 2011, ça aussi il s’en moque.
M6 en devenant la troisième chaîne de télévision française en audience en 2011, soufflant la place sur le podium à France 3, avec 10,8 % de part d'audience consolidée comme l’a confirmé l'institut Médiamétrie, lundi 9 janvier.
M6 est également la seule chaîne nationale "historique" dont les audiences ont progressé l'an dernier…la chaîne a en effet gagné 0,4 point d'audience par rapport à 2010.
France Télévisions continue sa dégringolade avec un recul de France 2 à 14,9 % contre 16,1 % en 2010 mais surtout de France 3 tombée donc sous la barre symbolique des 10 %, à 9,7 %, contre 10,7 % l'an dernier.
Pour info, les petites chaînes de la TNT ont continué leur progression : + 3,5 % pour TMC ; + 3,4 % pour W9 ; + 2,3 % pour Direct 8 et pour NRJ 12 ; + 1,9 % pour NT1 ou encore + 1,2 % pour Direct Star.
Rémy Pflimlin prend les administrateurs de l’État pour des truffes et les élus de France Télé pour des moins que rien.
Rémy Pflimlin prend les administrateurs de l’État pour des truffes et les élus de France Télé pour des moins que rien.
Pourquoi Pflimlin a-t-il choisi délibérément de n’aborder ce sujet que devant le seul Conseil d’Administration de janvier 2012, squeezant ainsi le CCE et les CE qui non seulement doivent être informés légalement et consultés préalablement mais qui ont bien évidemment leur mot à dire et des tonnes de questions à poser?
Parce que Pflimlin sait que les élus avaient la possibilité de voter un DROIT D’ALERTE que ce dernier voulait éviter à tout prix.
Et puis aussi, Rémy Pflimlin s’est sûrement dit que la période de campagne électorale, où chacun à d’autres chats à fouetter que l’avenir de la télé publique, il serait sûrement assez facile de faire prendre certaines vessies pour des lanternes…la « Présidentielle » occupant les esprits les administrateurs, sans réelle « feuille de route » n’auraient vraisemblablement pas la possibilité de s’opposer [ce que pourraient naturellement faire les élus] à ce budget qui est loin d’être le reflet de la réalité.
France Télévisions sera-t-il capable de tenir ses objectifs de recettes publicitaires sur 2011-2015 ? Rien n'est moins sûr…sinon pourquoi le porte-parole RH de Pflimlin, Patrice Papet, se répandrait-il partout en annonçant 5% de réduction des effectifs qui correspondent selon lui à un millier d’emplois ? !
Dans une récente analyse pourtant commandé par le groupe dont Pflimlin se serait bien passé, certes les prévisions de recettes publicitaires pour France TV sont presque atteintes (422 millions d'euros de recettes, comme le confirmait il y a peu « Les Échos », légèrement en-dessous des 425 millions prévus dans le Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM)), pour 2012 et jusqu’en 2015, la passage de 425 à 450 millions d'euros, chiffre validé jeudi dernier à l'issue d'un conseil d'administration, est tout simplement irréaliste et pose de très sérieuses questions sur la sincérité de ce budget.
Justement l’étude en question - étude commandée l'an passé au cabinet de conseil Analysys Mason par le groupe de télévision publique - prévoit une baisse des recettes publicitaires d'ici 2015. À l'inverse du budget validé par le Parlement.
À quelques mois, de l'élection présidentielle, Pflimlin a probablement misé sur une inertie totale et une absence de réactions par rapport à tout cela.
La loi, les règles, les textes disent exactement l’inverse redisons-le : le CCE et les CE non seulement doivent être informés légalement et consultés préalablement au CA.
Pflimlin a une fois de plus, entravé la bonne marche de l’entreprise et berné les administrateurs mais par voie de conséquences les élus, les administrateurs donc l’État.
Comble du mépris des instances et du cynisme, Pflimlin menace…si ce point ne figure pas à l’ordre du jour du prochain C.E. siège par exemple – il refuse toujours de convoquer le CCE extraordinaire qu’une majorité d’élus a demandé – il invoque l’entrave pénale qui comme chacun le sait est un délit dont se rendrait coupable l’instance !!!!!
C’est le monde à l’envers…Combien de jours, de semaines (guère plus) avant que nos décideurs s’aperçoivent que France Télévisions est en train de couler et ne se relèvera pas si rien n’est fait pour éviter le naufrage annoncé.
Comme nous l’écrivions dans le blog CGC Média dès le 27 décembre 2011 le la France Télévisions dans un article intitulé : « Rémy Pflimlin ne devrait présenter son budget 2012 qu’au seul Conseil d’Administration de France Télévisions », le budget en trompe-l’œil de France Télévisions n’a pas été présenté préalablement comme c’est une obligation légale aux Comités d’Entreprises ou au CCE.
Pourquoi Pflimlin a-t-il choisi délibérément de n’aborder ce sujet que devant le seul Conseil d’Administration de janvier 2012, squeezant ainsi le CCE et les CE qui non seulement doivent être informés légalement et consultés préalablement mais qui ont bien évidemment leur mot à dire et des tonnes de questions à poser?
Parce que Pflimlin sait que les élus avaient la possibilité de voter un DROIT D’ALERTE que ce dernier voulait éviter à tout prix.
Et puis aussi, Rémy Pflimlin s’est sûrement dit que la période de campagne électorale, où chacun à d’autres chats à fouetter que l’avenir de la télé publique, il serait sûrement assez facile de faire prendre certaines vessies pour des lanternes…la « Présidentielle » occupant les esprits les administrateurs, sans réelle « feuille de route » n’auraient vraisemblablement pas la possibilité de s’opposer [ce que pourraient naturellement faire les élus] à ce budget qui est loin d’être le reflet de la réalité.
Aujourd’hui, ils sont pléthores à se poser plus que des questions – à l’intérieur du groupe FTV comme à l’extérieur - sur le financement de la télé publique et plus particulièrement sur ce qu’il doit advenir des recettes publicitaires à venir…
France Télévisions sera-t-il capable de tenir ses objectifs de recettes publicitaires sur 2011-2015 ? Rien n'est moins sûr…sinon pourquoi le porte-parole RH de Pflimlin, Patrice Papet, se répandrait-il partout en annonçant 5% de réduction des effectifs qui correspondent selon lui à un millier d’emplois ? !
Dans une récente analyse pourtant commandé par le groupe dont Pflimlin se serait bien passé, certes les prévisions de recettes publicitaires pour France TV sont presque atteintes (422 millions d'euros de recettes, comme le confirmait il y a peu « Les Échos », légèrement en-dessous des 425 millions prévus dans le Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM)), pour 2012 et jusqu’en 2015, la passage de 425 à 450 millions d'euros, chiffre validé jeudi dernier à l'issue d'un conseil d'administration, est tout simplement irréaliste et pose de très sérieuses questions sur la sincérité de ce budget.
Justement l’étude en question - étude commandée l'an passé au cabinet de conseil Analysys Mason par le groupe de télévision publique - prévoit une baisse des recettes publicitaires d'ici 2015. À l'inverse du budget validé par le Parlement.
C’est un peu comme dans cette période de crise aigüe comme si l’Europe (Bruxelles) avait cru à l’annonce d’une croissance en hausse au niveau du Pays à 1,5 alors que nombres d’analystes la prévoient aux alentours de 0,5%.
Cette soi-disant hausse ou croissance prévue par Pflimlin et sa garde rapprochée, va dans le sens inverse des conclusions faites par cette étude.
À la lecture des conclusions de cette étude, tout le monde se demande comment le groupe ail pu prévoir une croissance du chiffre d'affaires ? Les élus SNPCA-CGC, CFDT et SNJ majoritaires au CCE leurs organisations syndicales derrière eux avec la CFTC en plus, se seraient à l’évidence interrogés et auraient bien évidement voté la désignation d’un expert ad hoc et en fonction du rendu de ses travaux, eu la possibilité de voter un DROIT D’ALERTE.
À quelques mois, de l'élection présidentielle, Pflimlin a probablement misé sur une inertie totale et une absence de réactions par rapport à tout cela.
Pour l’anecdote, alors qu’il a décidé lui-même de convoquer, informer et consulter les CE et le CCE préalablement à la seule saisine du C.A., il essaie aujourd’hui de mettre ce point à l’ordre du jour après coup….comme si les instances précités n’étaient que des bureaux d’enregistrement !!!
La loi, les règles, les textes disent exactement l’inverse redisons-le : le CCE et les CE non seulement doivent être informés légalement et consultés préalablement au CA.
Pflimlin a une fois de plus, entravé la bonne marche de l’entreprise et berné les administrateurs mais par voie de conséquences les élus, les administrateurs donc l’État.
Comble du mépris des instances et du cynisme, Pflimlin menace…si ce point ne figure pas à l’ordre du jour du prochain C.E. siège par exemple – il refuse toujours de convoquer le CCE extraordinaire qu’une majorité d’élus a demandé – il invoque l’entrave pénale qui comme chacun le sait est un délit dont se rendrait coupable l’instance !!!!!
dimanche 8 janvier 2012
Rémy Pflimlin retourne aux Dernières Nouvelles d'Alsace...ou comment mousser à Mulhouse !
Rémy Pflimlin voila quelques jours, profitant de la période des fêtes de fin et de début d'année, est retourné à Mulhouse d'où il est originaire et plus particulièrement aux "Dernières Nouvelles
d'Alsace (DNA) où il a quasiment commencé sa carrière en presse écrite après "Jours de France" dont il était directeur de la publicité et avant de les quitter en juin 1991 pour rejoindre la "Société alsacienne de publications, éditrice du quotidien L'Alsace" ( rival des DNA).
Il a donc choisi de retourner serrer, en Alsace, les mains dans l'entreprise dont il se dit nostalgique plutôt que de se risquer à l'exercice à France Télévisions où les personnels ne le croisent guère (il y a toujours l'ascenseur direct vers son bureau du 8ème) - pas plus que les élus d'ailleurs dans les différentes instances qu'il snobe comme Carolis - et où son impopularité est presque au sommet.
Pas une poignée de main qu'il n'a pas donnée n'a manqué, sur palace, à son palmarès.
Il était surement plus raisonnable d’aller se faire mousser à Mulhouse où la plupart des salariés de la boîte, à commencer par ceux qui ne l’ont pas vraiment côtoyé et qui pensent encore qu’il aurait l’affaire en main…tu parles !
En réalité, il valait surement mieux qu’il aille chercher dans sa région un peu de « reconnaissance » sachant qu’à France Télévisions et plus encore au Siège, il n’en trouvera aucune.
d'Alsace (DNA) où il a quasiment commencé sa carrière en presse écrite après "Jours de France" dont il était directeur de la publicité et avant de les quitter en juin 1991 pour rejoindre la "Société alsacienne de publications, éditrice du quotidien L'Alsace" ( rival des DNA).
Il a donc choisi de retourner serrer, en Alsace, les mains dans l'entreprise dont il se dit nostalgique plutôt que de se risquer à l'exercice à France Télévisions où les personnels ne le croisent guère (il y a toujours l'ascenseur direct vers son bureau du 8ème) - pas plus que les élus d'ailleurs dans les différentes instances qu'il snobe comme Carolis - et où son impopularité est presque au sommet.
Pas une poignée de main qu'il n'a pas donnée n'a manqué, sur palace, à son palmarès.
Il était surement plus raisonnable d’aller se faire mousser à Mulhouse où la plupart des salariés de la boîte, à commencer par ceux qui ne l’ont pas vraiment côtoyé et qui pensent encore qu’il aurait l’affaire en main…tu parles !
En réalité, il valait surement mieux qu’il aille chercher dans sa région un peu de « reconnaissance » sachant qu’à France Télévisions et plus encore au Siège, il n’en trouvera aucune.