A
quelques jours de la signature avec l’État, du fameux « avenant au COM »
(Contrat d’Objectifs et de Moyens) de France Télés, Pflimlin continue son
numéro d’ « homme blessé » soi-disant « victime » de « restrictions
budgétaires sans précédent ». Cela suffit de continuellement se
défausser. Pflimlin est responsable, bien entendu et il n’a pas de « Circonstances atténuantes ».
Après avoir explosé tous les budgets à
France Télé, depuis
son départ de Presstalis dont chacun sait aujourd’hui dans quel état il laissé
l’entreprise de diffusion de presse (dans une situation de quasi faillite
avec la moitié des salariés aujourd’hui licenciés, situation
qu’évoque du reste François Hollande dans ses veux à la Presse) Pflimlin joue encore et encore les
victimes sur l’air de « je n’y
suis pour rien ».
Que
pourrait bien rectifier cet avenant au COM alors que le précédent qu’a signé
Pflimlin a été largement dévoyé dès sa signature… il n’est quand même pas là pour tirer un trait sur la mauvaise gestion
de l’entreprise par l’équipe en place ?
Comment l’État, les Tutelles, le
Gouvernement, peuvent-ils encore admettre une telle posture où ils sont
visés en permanence pour les « dommages »
qu’ils causent et la « brutalité » de leur
démarche ? Chaque jour qui passe de
cette « chanson » là, précipite un peu plus l’entreprise dans les
abimes du chaos…les dégâts pour la
remettre sur les rails seront incommensurables.
Hier,
c’était Télérama dans son article intitulé: « France
Télévisions au régime sec » qui s’interrogeait « Rémy Pflimlin en fait-il trop ? »
et qui rappelait les propos du « pauvre
malheureux » débités publiquement, le 12 octobre au Sénat, contre l’actionnaire :
« Je vous dois cette vérité. En 2013, l'ampleur et la brutalité de l'effort qui
semble devoir être demandé à l'entreprise ne sera pas tenable sans dommage...
Un tel volume d'économie, ce sont bien plus de rediffusions, c'est la question
de notre place en régions et en outre-mer, ce
sont moins d'investissements dans la création, ce sont des conséquences sévères
sur l'emploi et dans les secteurs qui vivent des commandes de l'entreprise.
»
Quel but Pflimlin peut-il bien
poursuivre en tapant ainsi systématiquement sur l’actionnaire ?
Visiblement
le même que son drh/dga Papet qui depuis
ce matin dans sa 63ème année, a cru devoir commenter en Conseil d’Administration sur le même air que Pflimlin le raslebol des salariés « cette grève n’était pas une
grève contre l’application de textes unilatéralement, non…elle était
l’expression d’autre chose…d’un malaise financier, entre autres »
(contre le gouvernement donc…qui d’autre ?) !!!!
Et de rendre la Ministre
responsable de tous les maux ! Télérama rappelait, toujours dans son
article, ce que chacun pouvait lire sur la pancarte d’un gréviste manifestant
devant France Télévisions « Moins belle la vie avec Filippetti. » !!!
Tout
cela Pflimlin s’en accommode très bien…la faute à qui ? Pas à lui mais à
tous ceux qui procèdent à « des
coupes budgétaires totalement arbitraires » !!! Et Pflimlin, il sait lui ce qu’arbitraire veut
dire !
Le blog CGC Média rappelait, il y a
peu, le vote des administrateurs au CA Patrick Bloche en tête, qui comme
un seul homme adoptaient le budget 2013 qui,
comble de l’hallucinant, faisait apparaitre une ligne budgétaire de :
"25 millions d'euros d'économies supplémentaires" restant
"à déterminer" … !
Non,
non, ce n’est pas un gag. Il y a bien 25M€
d’économies sans rien en face...et c’est bien une entreprise
d’État !!!!
Ces
25M€ d’économies où Pflimlin va-t-il les trouver ? Ajdari le financier
de France Télé, lors de ses vœux, y a fait allusion… Ce seront de 2 à 5% prélevés
sur toutes les directions ; le plus arbitrairement qui soit évidemment.
Dans une récente publication de la CFTC (Canal historique !) - le texte émane de syndicalistes
qui ont gardé intact le pouvoir de s’opposer - la
démonstration est déjà faite. Extrait : « En janvier à Malakoff, c’est galette à tous les étages. Au lieu
des traditionnelles et annuelles retrouvailles dans le hall, la direction a
préféré innover et distribuer fèves et serrages de pinces… service par service.
Abondance de fèves ne nuit pas si ce n’est pour mieux masquer les nouvelles
médiocres, de ce début d’année.
En effet, dans le cortège des
restrictions budgétaires, les 1ères ont vu leur budget amputé de 2 %. Deux %
cela semble anodin. Sauf que, la masse salariale étant inamovible, cela fait in fine entre 30 et 50% -selon les
stations !- des budgets de production qui disparaissent pour cette année.
Un moins disant pour ses stations que l’on a voulu « de plein exercice »…. »
Et
ce qui se passe là, se passe partout. Quasiment tout le monde sera logé à la même
enseigne…pas question de privilégier l’un par rapport à l’autre. A ce titre, il serait intéressant de connaitre
la réduction du budget des émissions de Carolis… 2%, 3%, -5% ???? Ne nous
dites pas que ….non !
Il se murmure même que France télévisions
n’a plus d’argent pour financer les secondes parties de soirée que ce soit sur La Deux comme sur La Trois…d’’où l’idée du « Grand
Soir 3 ».
Et
tout ça sans même parler des velléités
de transposition incompréhensibles sur les contrats de travail que Papet l’autiste drh/dga entend mettre en
place à marche forcée et le plus illégalement qui soit.
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