La Réunion est bien un département français, n’en déplaise à
la direction de France Télévisions.
Le « SNPCA-CFE-CGC »
Syndicat National des Personnels de la Communication et de l’Audiovisuel-CFE-CGC, saisit
le Tribunal pour le lui rappeler.
Dans sa requête
visant à faire annuler les élections professionnelles que la direction a décidé
de tenir à la Réunion - le seul établissement de France Télé à les tenir alors
même que l’ensemble des directions départementales du travail (DIRRECTE ou leur équivalent locale) de
France sont saisies – le syndicat à l’appui de sa demande, met en avant quatre
points justifiant relatifs à la régularité de l’élection :
1/ Que le protocole préélectoral ne lui ait été adressé, au
plus tôt par mail, que le 22 mai 2013 après la date de dépôt légal des listes
de candidats.
2/ Que dans tous les
départements français les DIRRECTE ou leur équivalent locale ont été saisies
par la direction de France Télévisions, notamment au motif que « l’absence d’accord constaté entre la
Direction et les organisations syndicales, lors de la négociation du protocole
préélectorale, sur la répartition du personnel entre les collèges et la
répartition des sièges dans les collèges pour les élections…et que la
composition des collèges n’étant fixé par un accord applicable dans
l’établissement France Télévisons.. », il serait très étonnant que ce qui n’est pas possible pour
l’ensemble des départements français, le devienne à la Réunion sauf à considérer qu’elle ne
serait pas département français…ce qui bien évidemment n’est pas le cas.
3/ Que les élections sont reportées partout sur
le territoire français, du fait de la saisine de l’ensemble des DIRRECTE ou
leur équivalent et plus particulièrement sur l’absence d’accord global dit de « transposition » avant le 28
mai, signé entre elle et les organisations syndicales (Pièce n°6) qui ferait de Réunion 1ère le seul établissement de France
Télévisons hors d’un accord applicable à tout France Télévisons.
4/ Que le signataire du protocole préélectoral pour la CFTC
non seulement n’avait pas compétence à signer ce texte au nom dudit syndicat puisque figurant sur les listes de
candidats aux élections DP comme suppléant sur les listes FO.
Que la direction décide de maintenir coûte que coûte ces
élections n’empêchera pas le Tribunal même s’il elles ont lieu de prononcer
logiquement leur annulation.
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