La direction de France
Télévisions fait des millions de provisions pour ses transpositions et son plan
de départs.
Il
y a peu, le blog CGC Média révélait la
ligne de 45M € intitulée « autres éléments »
(* voir fin de post)
qui figurait au budget 2012 dans document présenté aux membres du CCE à
la mi-avril 2013, était qualifiée « d’ERREUR » par la direction en séance pour les
élus de l’Instance (en réalité 6,8 M€ au lieu des
45M€ selon Ajdari et son adjoint…une paille !!!!).
Pour
les administrateurs au Conseil d’Administration le lendemain (à qui le document
a pourtant été « transmis dans une simultanéité
absolue » [dixit la
direction])) la version était tout
autre.
Ces 45M€ représentaient la moitié de
la somme provisionnée, soit 90M€ pour le Plan de départs annoncés par Pflimlin et dont Papet avait fini par
«vendre la mèche » en séance….le dga/drh Patrice Papet avait également
tenté de faire avaler la pilule aux élus interloqués – pilule assez grosse il faut bien le dire – en indiquant alors « attendre toutefois la loi issue de
l’ANI [Accord National Interprofessionnel du 11
janvier 2013] au 1er juillet, prochain » pour mettre en place ce plan de
licenciement (PSE) pour lequel entre 650 et 1.000 départs ont été avancés.
Plan de départ toujours pas présenté
comme les dispositions légales le prévoient pourtant, aux élus du CCE et encore moins, il convient de le rappeler, aux
experts des cabinets « Raisonnances » mandaté depuis le début de l’année 2013 dans
le cadre d’une procédure de droit d’alerte mais aussi « Sextant » qui attendent toujours pour commencer leur
mission, la transmission des documents, les mêmes que reçoivent normalement les
commissaires aux comptes.
Chacun comprendra pourquoi, cette ligne
de 45M€ - la moitié des 90M€ -« provisions » pour le PSE habillée
pour l’occasion en « autres éléments », avait fait
bondir les commissaires aux comptes qui n’avaient pu, en toute logique, qu’en
demander le retrait.
Provisions
pour provisions, il semble à présent
que la direction ait prévu 25M€ par an sur au moins les deux prochaines années
pour ses « transpositions »
(*)- selon nos dernières informations cette
somme serait plus proche des 40M€ par an - alors même que les
mesures 2012 notifiées sans la moindre
réunion paritaire avec les élus du personnel, font d’ailleurs l’objet du dépôt
d’une nouvelle plainte.
(*) Transpositions
qui devraient, suite à l’accord d’entreprise que France Télévisions
qualifie « d’historique » dont plusieurs avocats ont déjà analysé
négativement les 300 et quelques pages, et qui prévoit un système salarial de désormais de « groupes », de « niveaux » d’expertise et de
placement, voir l’abandon des niveaux « n »
et des grilles de classification en « B ».
Au moment où la dernière agence de
notation enlève son « triple A » (AAA) à la France, le « B » conventionnel perdu pour
France Télévisions pourrait ne pas l’être pour tout le monde et devenir la
nouvelle lettre du Pays (BBB + ou BBB)
Que
l’État continue à faire la sourde
oreille et comme le dit Christophe Beaux Pdg de « La monnaie de
Paris » également administrateur de France Télé "A faire financer la dette de France Télévisions par l'État"… donc par le CONTRIBUABLE !
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