samedi 12 octobre 2013

Saada le pdg de la régie France Télé Publicité perd ses nerfs aussi vite qu’il perd son chiffre d’affaire et ses clients.

Saada le pdg de la régie France Télé Publicité perd ses nerfs aussi vite qu’il perd son chiffre d’affaire et ses clients.
Le 29 août dernier, le blog CGC Média dans un article intitulé « France Télé Publicité post Santini, une première bougie d’anniversaire à 100 millions d’euros pour Daniel Saada. » , révélait l’ampleur des dégâts un an à peine après sa  nomination par Pflimlin à la tête de la régie publicitaire.
Le chiffre d’affaires réalisé par Daniel Saada en 2013 était, à l’été, loin, très loin des 425M€ réalisés pour l’année n-1 par Philippe Santini son prédécesseur viré par Pflimlin…Plus de 100 millions d’euros en moins, soit environ 320M€.
Pas plus tard qu’hier, le blog CGC Média était amené, une nouvelle fois, à revoir ce chiffre de 320M€ encore à la baisse pour le situer seulement aux alentours de 300M€ seulement, dans un nouvel article intitulé « "Jusqu’ici tout va bien"  l’émission qui "coûte un bras" aux contribuables, devrait déclencher une série de démissions en chaîne à France Télévisions. »
C’est un échec sur toute la ligne…toute une succession d’erreurs qui a conduit la les annonceurs à fuir la régie publicitaire et à déserter les écrans pubs des chaîne du groupe France Télévisions…pour ne citer que les plus récentes, les scores d’audiences désastreux de l’émission de Sophia Aram (pertes estimés de 20 à 40M€ de recettes en moins) mais surtout l’invraisemblable décision depuis le 6 septembre, d’avancer 19h47 là où il n’y a quasiment personne devant son poste de télé, les écrans pub qui étaient diffusés jusqu’à là, vers 19h57 juste avant le 20h ! (pertes estimées en 1 mois, rien que pour cela, entre -5M€ et -10M€ de recettes en moins).
Dans un autre article sur le sujet « Les annonceurs publicitaires attendront l'arrivée d'une nouvelle équipe à France Télé avant de réinvestir! » , le blog CGC rendait public, à l’instar du « Parisien », l’effondrement du prix des écrans pub d’avant JITVB sur France 2 "Les 30 secondes avant l’émission sont désormais facturées 1.500 euros au lieu de 3.400, et celle d’après 4.900 contre 7.000 euros".
Voilà qui ne plait forcément pas au toujours patron de la régie; lui sur qui Pflimlin écrivait dès son arrivée « Durant 20 ans, Daniel Saada a servi le groupe Publicis et hissé ses activités médias à la troisième place du marché français, en leur faisant notamment prendre avec succès le virage du numérique [le fameux "virage numérique" de la fameuse conf. de rentrée du 27/08]…avant d’ajouter « Daniel Saada mettra  désormais son  exceptionnelle connaissance du secteur au service de France Télévisions » afin de  « booster » le chiffre d’affaires de la régie ! 
Pflimlin et Saada ont tous deux une drôle de conception du mot booster !!!! Le premier qui est même allé affirmer aux sénateurs à la mi-septembre dans le cadre de l'avenant au COM qu'il entendait signer avec l'Etat, que les recettes publicitaires :
seraient de 340M€ pour 2013 

passeraient à 350M€ en 2014

pour finir à 360M€ en 2015

Foutaises. Alors même qu'il sait par des notes reçues de le régie, avant l'été et encore il y a peu, que le chiffre pour 2013 pourraient à présent ne même pas  atteindre les 300M€ ! 
L’actionnaire prévenu ne peut tout de même pas aller valider ces chiffres erronés, en apposant sa signature sur un texte qui engage les deniers des contribuables !!!!!
Il voit rouge Saada…il ne supporte pas que quelqu’un puisse même prétendre qu’il se soit bien planté. La chape de plomb qui s’était abattu sur toutes ces données n’auraient jamais dû se fissurer…le silence devait total pour en pas dire l’omerta devait être la seule option.
Alors il va taper fort. Il faut des responsables à « Diffusion d'informations internes vers l'extérieur »…parce que c’est comme cela qu’il les appelle Saada dans une note interne que le blog CGC s’est procuré (à lire en fin de post) « des informations internes» !
Il ne les nie donc pas ces informations….De son propre aveu donc, dans un communiqué à l’évidence destiné à apeurer et qui rappelle à certains « le bloc de l’Est », il va même jusqu’à écrire « ces fuites » ou encore « la diffusion, à l'extérieur de l'entreprise, d'informations à usage strictement interne ».
Et de mouiller les salariés de la régie qu’il menace de sanctions au cas où « un contrôle interne révélerait des comportements fautifs »…en les prévenant « l'entreprise se réserve la possibilité d'exercer des contrôles sur l'utilisation des ressources informatiques et moyens de communication, dans le respect du droit à la vie privée de chacun ».
Ben voyons. Parce qu’il pense encore Saada que ce seraient des collaborateurs de la régie pub  qui livreraient « des informations à usage strictement interne » (comme il écrit). Quelle naïveté ! Collaborateurs qui seront ainsi fliqués sur leur téléphone comme sur leur ordinateur et dont il ose prétendre, le plus fallacieusement qui soit dans sa note, qu’ils auraient « été profondément choqué de l'exploitation qui est faite de ces « fuites » ayant pour but de déstabiliser l'entreprise » !!!!!
Tu parles!

- Ce qui les choque ces collaborateurs aujourd’hui, c’est le fait que Saada n’assume pas son échec et ne démissionne pas…
 
- Ce qui peut à juste titre les choquer, c’est ce texte qui instaure le flicage et la surveillance à outrance dans l’entreprise…
 
- Ce qui les aura à l’évidence choqué, c’est cette loi du silence que Saada a voulu faire régner, ce manque absolu de transparence sur la réalité des chiffres très éloignés de ceux fournis par Pflimlin et sa garde rapprochée aux Tutelles, aux parlementaires et à l’actionnaire…

 A quand un partenariat avec Pyongyang la capitale de la Corée du    Nord ?  

(voici le fameux communiqué)

Diffusion d'informations internes vers l'extérieur.

Au cours des derniers mois, France Télévisions Publicité à été, en plusieurs occasions, confrontée à la communication, à l'extérieur de l'entreprise, d'informations internes.

Ces « fuites » ayant profondément choqué les collaborateurs et l'exploitation qui en est faite ayant pour but de déstabiliser l'entreprise, la Direction souhaite rappeler qu'en vertu de l'article 26 du Règlement intérieur « tout salarié doit respecter une discrétion absolue en ce qui concerne les informations et renseignement dont il a connaissance du fait de l'exercice de ses fonctions(...) Il est interdit de divulguer à qui que ce soit des renseignements ou informations concernant la société ».

Ainsi, la diffusion, à l'extérieur de l'entreprise, d'informations à usage strictement interne relèvent d'un comportement fautif susceptible être sanctionné.

Dans ce contexte, la Direction souhaite rappeler ces règles élémentaires de bonne conduite à l'ensemble des collaborateurs d'entreprise.

Par ailleurs, face à de telles situations la Charte Informatique annexé au Règlement Intérieur énonce que « l'entreprise se réserve la possibilité d'exercer des contrôles sur l'utilisation des ressources informatiques et moyens de communication, dans le respect du droit à la vie privée de chacun ».

En conséquence, elle peut être amenée à procéder ponctuellement un contrôle interne dans le cas ou des comportements fautifs ont été révélés.

La présente note a donné lieu à une information préalable au Comité d'Entreprise.




vendredi 11 octobre 2013

« Jusqu’ici tout va bien » l’émission qui « coûte un bras » aux contribuables, devrait déclencher une série de démissions en chaîne à France Télévisions.

« Jusqu’ici tout va bien » l’émission qui « coûte un bras » aux contribuables, devrait déclencher une série de démissions en chaîne (sans jeu de mot) à France Télévisions. 
1ère démission celle de Vilamitjana..elle est quasiment acquise.
Comme le rapportait  le blog CGC Média dès le 16 septembre dernier dans un article intitulé « Pflimlin pourrait remplacer Philippe Vilamitjana à la direction des programmes de France 2 par son homologue de France 3 ! », celui qui poussait vers la sortie Perrine Fontaine quasiment un an jour pour jour dans les conditions que chacun sait (comme l’avait, là aussi, révélé le blog CGC Média) et qui n’a cessé d’enchaîner les flops depuis, ne peut plus rester en place.

Non content d’avoir engagé 14 millions d’euros de l’argent des contribuables (le montant annuel, en euros, du contrat signé entre « Morgane productions » et France Télévisions pour la nouvelle émission de Sophia Aram, “Jusqu’ici tout va bien”) soit un coût de 70.000 euros par jour pour ce « talk-show sans concept », Vilamitjana n’a cessé depuis d’alourdir la facture.

Premièrement avec un nouvel arrivant Jean-Pierre Coffe qui lundi dernier était annoncé comme le sauveur de l’émission de Sophia Aram “JITVB” qu’il devait co-animer …à peine arrivé déjà parti !


Voilà ce qu’il disait ce soir sur le plateau France 5, invité de l’émission de Anne-Sophie Lapix « C à vous » : « Tout ça était un malentendu. Je suis allé chez elle pendant deux jours pour essayer de rectifier le tir et, en réalité, je n’y suis pas retourné le troisième jour » et d’ajouter  « Je pense qu’il n’y a pas de concept malheureusement. Une émission, c’est ce que vous faites [à l’adresse de l’équipe de « C à vous »] pas une dame toute seule dont ce n’est pas le métier même si elle a beaucoup de talent. Je n’étais pas fait pour faire ça. C’est moi qui suis parti …j’ai fait le lundi un enregistrement dans la journée puis un autre dans la foulée puis j’ai dit merci beaucoup de m’avoir invité, je ne reviendrais pas, ça me suffit »

Deuxièmement,  l’arrivée discrète également de deux conseillers «très spéciaux » appelés en renfort sur l’émission dont « le Canard enchaîné » n’a pas manqué comme le blog CGC Média de révéler la présence :

- Xavier Couture remercié par TF1, Canal+ et Orange tout dernièrement, appelé pour aider à redresser l’audience de « JITB », dans le car régie dès ce lundi;

& Frédéric Bénudis l’ex collaborateur sur "Europe 1" de Bruce Toussaint resté, lui, peu de temps sur France 2.


Et si les internautes ont débusqué de faut comptes "twitter" monté de toute pièce...qui est derrière tout cela ? Qui a été chargé de mettre en place ces faux comptes twitters?

Troisièmement,  l’affaire des 10 euros de participation donné à chaque membre du public et celle des twitts destinés à encenser l’émission mais créés pour l’occasion et que vous fait découvrir en exclusivité le blog CGC Média …à voir ci-après.
Et si les internautes ont débusqué de faut comptes "twitter" montés de toute pièce...qui est derrière tout cela ?






Yo Pflimlin...Yo !


Il semble comme le blog CGC l'avait donc annoncé, ce soit Thierry Langlois l'homologue de Vilamitjana sur France 3 que Pflimlin veuille nommer...seulement voila, en aura -t-il le temps ? Lui dont la démission est également sur toutes les lèvres et dans tous les esprits.
2ème démission donc, la résultante en quelque sorte, celle de Pflimlin qui a nommé Vilamitjana a la direction des programmes de "La Deux".
Que ce soit en interne comme à l'extérieur dans les plus hautes sphères, la phrase qui se répand comme une trainée de poudre, c'est "Pflimlin ne peut plus rester, c'est intenable".
L'échec de JITV, le énième pour Pflimlin et son équipe  -  catastrophe industrielle convient mieux - n'est que la goutte d'eau qui fait déborder le vase. L'entreprise France Télévisions est exsangue, à terre...presque "dans le caniveau" comme l'avait dit un ex ministre posant sur le sol son Sept d'Or  reçu lors d'une cérémonie de remise.
Pflimlin qui osait encore aller dire devant les sénateurs à la mi septembre dans le cadre de l'avenant au COM qu'il entendait signer avec l'Etat, que les recettes publicitaires :
seraient de 340M€ pour 2013 
passeraient à 350M€ en 2014
pour finir à 360M€ en 2015
alors même qu'il sait par des notes reçues de le régie, avant l'été et encore il y a peu, que le chiffre pour 2013 devrait être à peine supérieur à 305M€ ! 
3ème démission, celle qui marche avec les deux autres, celle de Patino qui nommé en janvier par Pflimlin en tant que numéro 2 à la direction des programmes de France Télé, chapeautant notamment Vilamitjana ,  a fait plonger plus encore le groupe qu'il était supposé "dynamiser".

Patino doit certainement avoir confondu, "dynamiser" avec "dynamiter"...Beaucoup tablaient encore sur un départ avant la fin de l'année 2013 mais au train où sont allées les choses, c'est une démission immédiate à laquelle il doit à présent se résoudre.

Pour la petite info, l'émission de Morgane Production JITVB présentée par Sophia Aram qu'il a poussée pour mettre à l'antenne [comme d'ailleurs "La Quotidienne" de France 5 (Jara Prod)] ne rassemblait toujours que 3,1% de PDA (424.000 téléspectateurs) alors même que "Sans Aucun Doute" de Julien Courbet sur TMC pas loin de 100.000 téléspectateurs  de plus avec 3,8% de PDA (500.000 téléspectateurs)
Si Patino et Vilamitjana devront remettre leur démission à Pflimlin, ce dernier comme l'a fait avant lui de Pouzilhac à l'AEF devra porter la sienne jusqu'à l'Élysée...ce qui prendra évidemment tout son sens, les paroles de François Hollande résonnant sûrement encore dans les oreilles de Pflimlin "Moi Président, je ne nommerait plus le présidents de l'audiovisuel public".
Le CSA, la loi très prochainement promulguée, retrouvant ses prérogatives de désignation, n'aura plus qu'à trouver rapidement un remplaçant à Pflimlin et ainsi redonner un nouveau visage à France Télévisions.

jeudi 10 octobre 2013

A l’Elysée comme à l’UMP, les propos de Bastien Millot invité de « C’est à vous sur France 5 » en ont fait bondir plus d’un. Indépendance quand tu nous tiens !

A l’Elysée comme à l’UMP, les propos de Bastien Millot invité de « C’est à vous sur France 5 » en ont fait bondir plus d’un. Indépendance quand tu nous tiens !

Invraisemblable !!! Ce mercredi 9 octobre, Bastien Millot à qui « Le Monde » du samedi réservait une quasi demi-page intitulée « L'amitié du copéiste Bastien Millot avec Anne Hidalgo fait grincer des dents », était invité dans l’émission de  France 5 « C’est à vous » à réagir sur un livre et  un documentaire de Bérengère Bonte, journaliste à Europe 1 "Dans  les secrets du Conseil des ministres".
Pourquoi est-il là ? Nul ne sait vraiment.

Il rappelle qu’il a « travaillé avec le porte-parole du gouvernement » [son ami Copé, ndlr]…et qu’à ce titre, il aurait fait partie de ces communicants qui sont certes frustrés de ne pas être dans le Conseil des ministres. » mais  qui savent !!!

Il aurait même eu la chance d’être présent au Conseil délocalisé à Ajaccio par Nicolas Sarkozy "Là, j'ai eu de la chance" [laissant donc entendre qu’il était lui aussi en Corse pour ce fameux Conseil !!!!, ndlr]….en ajoutant à Patrick Cohen qui l’interroge « Délocaliser le Conseil, quelque part c'est totalement contre-productif parce que ça tue la séquence qui est  la plus solennelle de la semaine dans la vie politique autour de laquelle tout s'articulent. Donc les coups de com un peu bidon genre on délocalise à la préfecture, ça n'a jamais fonctionné. » 
Nicolas Sarkozy mais aussi Giscard d’Estaing qu’il cite, ainsi que François Hollande ont certainement beaucoup apprécié. Il n’y a pas qu’eux, semble-t-il. De Gauche à Droite, il semble bien que sa prestation ait été particulièrement suivie !  
Bastien Millot présenté donc pour l’occasion comme «Conseiller en communication politique» (c’est le titre qui figurait en bandeau à l’écran), nommé à la direction de France Télé auprès de Carolis lorsqu’il était président, n’avait visiblement pas grand-chose à dire. Il a fait le numéro de celui qui sait…. « Vous l'avez rappelé [à l’adresse du journaliste], j'ai travaillé avec le porte-parole du gouvernement » [Copé donc] ; et à ce titre, lui, il aurait été dans les petits secrets !!!!
Il est partout celui que « Le Monde » de samedi présentait ainsi « Dès sa sortie de Sciences Po, en 1995, M. Millot commence une carrière fulgurante, en suivant son ancien maître de conférences, Jean-François Copé, dans toutes ses fonctions, de la mairie de Meaux à l'Assemblée en passant par trois ministères. Il habitera même son appartement privé, en 2005, tandis que le ministre du budget en occupe un autre, loué par l'Etat, en pleine polémique sur l'"affaire Gaymard". Après cette décennie de collaboration étroite, il est propulsé à la direction de France Télévisions auprès de Patrick de Carolis. »… Ça, c’est dit !

Le quotidien d’ajouter « A l'automne 2008, il quitte le groupe pour fonder sa société de communication, Bygmalion, qui bénéficiera de nombreux contrats avec l'audiovisuel public. Depuis juin, le juge Renaud Van Ruymbeke enquête sur les 22 millions d'euros dépensés sous l'ère Carolis en "conseils", dont 1,2 million pour Bygmalion entre novembre 2008 et septembre 2010…. Devenu maître de conférences à Sciences Po, où il enseigne la communication politique, il continue à conseiller, gracieusement, M. Copé, chef à l'image ternie depuis la guerre des Atrides qui l'a porté à la tête de l'UMP. "Mon boulot est à la lisière entre l'ami et le psy", a-t-il confié à M, le magazine du Monde du 5 octobre. Pour les politiques, assure cet expert du storytelling, "le spin-doctor devient un sparring-partner qui l’aide à déminer et à anticiper". » Ça, c’est dit aussi !

Il est sur tous les fronts, la psy mais aussi l’ami de Copé (c’est Millot qui le dit)…le conseiller « gracieux » (c’est encore Millot qui le dit)… étrange qu’avec tant de gracieuseté, « La justice s’intéresse aux affaires de Bygmalion, agence de com’ de Bastien Millot, proche de Copé » comme l’écrivaient Didier Hassoux et Christophe Nobili du Canard enchaîné dans un article intitulé « Les bonnes affaires du communicant de Copé » qui débutait ainsi :

« Le 15 avril, le parquet de Créteil a ouvert une enquête sur des malversations dans l’attribution d’un marché de communication par la municipalité de Saint-Maur-des-Fossés, dirigée par Henri Plagnol (UMP-UDI), ancien secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État (2002-2004). L’enquête concerne une mission de 330.000 euros confiée à Idéepole, une filiale de Bygmalion, la société de communication de Bastien Millot, un proche de Jean-François Copé. »

Rien de bien étrange, en sorte, comme l’écrivait « Le Monde » de ce weekend, à ce que son soutien affiché à la candidate PS à la Mairie de Paris Anne Hidalgo, fasse grincer des dents à Droite ! « Bastien Millot, 41 ans, ancien conseiller régional UMP de Picardie et homme de communication, très proche de Jean-François Copé, se dit l'ami de la candidate socialiste à la mairie de Paris Anne Hidalgo et réciproquement. Tous deux font mine de s'étonner qu'il y ait là un sujet : Quel mal y a-t-il à être amis ? Mais c'est peu dire que cette relation agace à droite – on soupçonne Millot de conseiller l'ennemi – et gêne à gauche, lorsque cette fréquentation est connue. » (dixit le journal)

Il trouve même le moyen le « conseiller en communication politique » de faire une chronique récurrente dans « Télé Star » mais, là, il devient « Expert en communication et Média sur Europe 1 »Mazette, ça c’est de la constance !
Cette semaine dans « Les dessous de la télé », Bastien Millot y « décrypte l'échec de l'émission de Sophia Aram "Jusqu'ici tout va bien" ». (voir l’article ci-dessous)

Mais quittons le « people » de « l’expert en communication » et revenons aux « révélations » du  « conseiller politique ».
Question du journaliste, Patrick Cohen qui introduit donc ses invités :

-        Bérengère Bonte, journaliste à Europe 1, auteure d’un livre et d’un documentaire sur les secrets du Conseil des ministres.

-        Bastien Millot, conseiller en communication vous dirigez l’agence Bygmalion

Patrick Cohen : "Bastien Millot vous avez travaillé avec des ministres Jean-François Copé notamment vous avez vu le documentaire qu'est-ce qui vous a conforté dans l'idée que vous aviez du Conseil des ministres... Qu'est-ce qui vous a surpris?"


B.Millot: "Ce que je trouve absolument génial dans l'enquête est menée Bérengère, le Conseil des ministres c'est l'un des lieux les plus formels qui soit, vous l'avez dit mais ce qui est intéressant surtout c'est ce qui se passe autour, en
coulisses, l'ambiance, les caractères qui sont dépeints et surtout les hommes de l'ombre, les communicants qui sont frustrés de ne pas être dans le Conseil des ministres.

Comme on n'y a pas accès, on surinterprète tout et on vend aux journalistes...on essaie de donner aux journalistes des informations sur ce qui s'est passé en Conseil sans y assister et c'est ça qui est absolument fantastique. Le Conseil des ministres fait les choux gras des médias tous les mercredis depuis le début de la Ve République mais en fait les gens qui donnent des informations alors qu'ils ne sont jamais venus autour de la table, n'y avaient pas accès donc, en fait, ils surinterprètent.
C'est pour ça que vous avez dans "Le Canard enchaîné" notamment ou dans d'autres publications, tous ces petits bruits de couloirs qui sont en fait des "on a dit", "on a répété" comme des coups de téléphone qui vont se répercuter aux uns aux autres mais dans les faits le Conseil des ministres - moi vous l'avez rappelé, j'ai travaillé avec le porte-parole du gouvernement qui a un rôle absolument épouvantable - c'est qu'on lui dit, voilà tu vas faire la communication du Gouvernement  (la communication est écrite la veille) avant même que le Conseil ne se déroule, on la donne au porte-parole du gouvernement donc il n'y a pas une virgule qui change; il va lire le petit papier sur un joli pupitre et derrière, vient la séquence la pire, comme les journalistes sont frustrés par le cadre très formel, il est bombardé de questions sur des sujets qui n'ont rien à voir avec le Conseil des ministres."
Patrick Cohen : "Bastien Millot, il  y a eu plusieurs tentatives pour dépoussiérer, désolenniser le conseil des ministres...Sarkozy l'avait même décentralisé le Conseil, c'était à Ajaccio"!
B.Millot: "Là, j'ai eu de la chance [laissant entendre qu’il était lui aussi en Corse pour ce fameux Conseil !!!!, ndlr] Ça c'est un angle de communication traditionnel.  En fait Giscard et Sarkozy avaient deux fois essayé de délocaliser le conseil des ministres en disant, on va casser le formalisme…

Vous savez, pour ces deux présidents qui avaient tenté de mettre leur patte sur les institutions, en y donnant  un nouveau style. Comme c'est un exercice extrêmement formel, extrêmement cadré, lui donner un nouveau style c'est totalement illusoire.
Vous n'arriverez pas à changer le formalisme du Conseil. Quelque part c'est totalement contre-productif parce que ça tue la séquence qui est  la plus solennelle de la semaine dans la vie politique autour de laquelle tout s'articulent. Donc les coups de com un peu bidon genre on délocalise à la préfecture, ça n'a jamais fonctionné. La seule chose qui fonctionne, c'est le cadrage politique par le Président de la République qui n'est pas écrit à l'ordre du jour mais qui va donner le maximum de reprise...en aucun cas, ce n'est un lieu de débat!"

La conclusion, le blog CGC Média la laisse à Pflimlin qui n’est pas en reste pour avoir, luiaussi, signé avec Millot et Bygmalion plusieurs contrats de conseil et qui déclarait d’emblée lors de son audition du 10 septembre devant la Commission du Sénat s’agissant de la nouvelle loi qui redonne au CSA le pouvoir de le remplacer: « Je me réjouis que le projet de loi conforte l'indépendance du service public »

mercredi 9 octobre 2013

Combien ça coute sur France Télévisions ?

Le 4 octobre dernier dans un article constatant l'échec flagrant de Patino dans sa "politique" de programmes (il convient de mettre le mot entre guillemets) depuis qu'il a été nommé numéro 2 en janvier par Pflimlin, le blog CGC Média s'interrogeait sur ces millions d'euros de l'argent des contribuables gaspillés dans le cadre de toutes ces émissions qui s'arrêtent, entre autres faute d'audience (prévisible pour la plupart), peu après leur mise à l'antenne.

Le blog CGC Média y posait toute une série de questions, twittées et re twittées depuis, ayant d'ailleurs fait l'objet de plusieurs articles de Presse, notamment celui du chroniqueur de télé Obs Bruno Roger-Petit qui dans un article intitulé "Sophia Aram entraîne Pujadas et Nagui dans sa chute : quel coût pour le contribuable ?" les reprend lui aussi.

Ces questions en voici quelques unes... Elles ont encore plus d'actualité, au moment où comme nous l'avions laissé entendre dans notre post du 7 octobre "Un air de famille" le jeu de France 2 est remplacé par "Mot de passe" avec Patrick Sabatier, dès samedi à 19h.

- Quel est le montant de « la clause de dédit" dite "clause  pénale" (au sens de "pénalités) qui a été négociée sur l'émission (celle arrêtée aujourd'hui "Un air de famille"  )? 

- Est-elle équivalente ou nettement supérieure par exemple, à celle versée  en forme de dédit pour l’arrêt de l’émission de Nagui « Le Cube »? 

- Existait-il des clauses d'interruption ou des objectifs d'audience dans les contrats signés avec les producteurs de l'émission ?
- Quel a été l'impact sur recettes publicitaires de ce "jeu" qui n'a jamais dépassé les 5% de part de marché depuis son lancement il y a 3 semaines? 

- Combien a été le coût de ce programme à commencer par son décor qui n'est visiblement pas anodin?


- Comment prétendre dès lors comme l'a fait récemment Patino que "la qualité d'un programme est proportionnelle à l'argent que l'on y injecte"?

-  Comment peut-on faire croire sérieusement comme le fait Patino que toute émission doit s’installer et que  le problème pour toute émission nouvellement mise à l'antenne, réside seulement dans l'installation du programme alors qu'au bout de quelques jours on l'arrête?


Etc…

Comme le constate à présent la Presse unanime "Avec toutes ces questions, un constat s’impose…ce ne sont là, depuis trois ans, que successions  d’échecs et de choix managériaux non assumés."

"Un air de famille"  déprogrammé brutalement n'aura donc pas eu - loin s'en faut - le même traitement de la dispendieuse émission de Sophia Aram en sursis!


 



lundi 7 octobre 2013

"Jusqu’ici tout va bien" (JITVB) sera déprogrammé !...Pflimlin et son équipe doivent en tirer les conséquences.

"Jusqu’ici tout va bien" (JITVB) sera déprogrammé !...Pflimlin et son équipe doivent en tirer les conséquences.
Dans son dernier article « les plus gros fiascos de la rentrée télé » Mathieu Géniole, le chroniqueur du Nouvel Obs n’y va pas par quatre chemins s’agissant de JITVB « Tout a été dit sur le Titanic de France 2 : tout le monde savait que ça ne marcherait pas, tout le monde savait que Sophia Aram clivait par ses positions politiques outrancières... Et pourtant, la direction de France Télévisions l’a fait. Et pas à moitié : la première de JITVB ressemblait plus à un mauvais pilote qu’à une véritable émission, 60 minutes sans queue ni tête durant lesquelles Aram était tellement mauvaise qu’on se surprenait à avoir pitié d’elle. Et de se demander comment un truc pareil avait pu atterrir à l’antenne... »
Parce que c’est bien ça la question et tout le monde se la pose aujourd’hui "Comment une telle émission a pu atterrir à l’antenne..." 
Et d’ajouter « Les jours passent, l’émission reste terriblement embarrassante, les audiences s’effondrent, mais rien n’y fait : France 2 s’acharne à maintenir ce programme qui coûte la bagatelle de 90.000 euros par jour (450.000 euros par semaine !) alors qu’il fait sombrer les recettes publicitaires et affaiblit l’ensemble de la grille. Pas de concept, pas d’animateur... Mais ce n’est pas tout : on a là une société de production qui n’a jamais produit d’émission d’accueil et dont le dirigeant était en déplacement à New-York pendant le lancement de ce programme capital!…L’acharnement de la chaîne a d’ailleurs fini par attirer des soupçons…. »
Dans l’émission "Touche pas à mon poste" de Cyril Hanouna que France Télévisions a laissé partir avec son concept sans même chercher à le retenir,  Gérard Louvin, producteur historique de TF1, a affirmé qu’il y’avait "quelque chose de louche" avec "Jusqu’ici tout va bien".
Le Nouvel Obs de conclure sur la déprogrammation inéluctable de l’émission « L’avenir de ce triste show est de toutes façons tranché : il faudra une semaine, 15 jours, peut-être un mois, mais "Jusqu’ici tout va bien" sera déprogrammé », en invitant, au passage, Pflimlin et ses équipes à en tirer les conséquences « Rémy Pflimlin, saura en tirer les conséquences qui s'imposent : la bande d’amateurs qui est responsable de "Jusqu’ici tout va bien" ne devrait plus avoir le droit de développer une émission sur le service public. Reste cependant à trouver le(s) bon(s) responsable(s) puisque la direction de France TV ne compte pas moins de 17 personnes : cet organigramme incompréhensible commence également à poser un sérieux problème. »
Le blog CGC Média qui a bien évidemment la même analyse, a fait il y a peu les mêmes préconisations.