vendredi 14 mars 2014

Bygmalion de nouveau dans le collimateur de la Justice.

Ce n’est pas  cette fois-ci pour les contrats passés sans mise en concurrence avec France Télévisions société d’Etat entièrement publique, que Bastien Millot comme Guy Alves tous deux cofondateurs de Bygmalion font l’objet d’une enquête préliminaire du Parquet mais pour ceux conclus avec différents acteurs de l’UMP.

En effet, les divers contrats conclus avec le groupe de télé publique alors que Millot était toujours sous CDI comme directeur proche collaborateur de Carolis, était les seuls sur lesquels se penchait le juge Renaud Van Ruybemke  dans le cadre d’une l’instruction suite à la plainte déposée par  le SNPCA-CGC pour « délit de favoritisme, prise illégale d’intérêt et non respect des règles applicables en matière de passation de marchés publics ».

Il y donc à présent, un nouveau front 

Le parquet de Paris a ordonné, le 5 mars, une enquête préliminaire visant implicitement Jean-François Copé, le patron de l’UMP et les marchés obtenus par la société Bygmalion, en particulier sa filiale Events et Cie, durant la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy.

Les investigations qui visent à établir d'éventuelles infractions de «faux», «abus de biens sociaux» et «abus de confiance», sont confiées à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.

Rappelons que c’est le magazine « Le Point » qui avait le premier, dès le 27 février dernier, parlé de "surfacturation des prestations" de Bygmalion, l’agence de communication fondée par les deux proches de l''actuel président de l'UMP amis aussi de l’ex ministre du budget à Bercy et surtout président de la commission éponyme pour l’Audiovisuel.

Lire à ce sujet, l'excellent artilce publié dans l'avant dernier numéro de Marianne "Ils osent tout".

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