mercredi 23 avril 2014

Carolis qui se répandait il y a peu sur un "individu qui va de rédactions en rédactions pour lui nuire" vient d'être mis en examen par le juge Van Ruymbeke

Décidément, la machine judiciaire semble bien en route.

Le blog CGC Média dans un "EXCLUSIF" du "Point.fr" intitulé "L'ex-patron de France Télévisions mis en examen" vous propose de découvrir ce qu'écrivent les deux journalistes Mélanie Delattre et Christophe Labbé qui cosignent l'article.
"Patrick de Carolis vient d'être mis en examen dans une affaire de "favoritisme". En cause, des contrats passés avec la société Bygmalion.    

L'affaire va faire grand bruit dans le monde feutré de la télévision. Patrick de Carolis, patron du groupe France Télévisions entre 2005 et 2010, vient d'être mis en examen pour "favoritisme" par le juge Van Ruymbecke. Au coeur de l'enquête du magistrat, les mirobolants contrats accordés par le groupe d'audiovisuel à la petite société de communication Bygmalion. Cette toute jeune PME cofondée en 2008 par deux proches de Jean-François Copé, Bastien Millot et Guy Alvès, a touché en cinq ans plus de 1,2 million d'euros de France Télévisons. 

Le timing et les conditions d'obtention de ces marchés intriguent les enquêteurs, saisis d'une plainte du syndicat SNPCA-CGC pour "favoritisme et prise illégale d'intérêt". Et pour cause : juste avant de lancer Bygmalion, Bastien Millot occupait le poste de numéro trois du groupe public, où il avait été recruté en 2005 par Patrick de Carolis. Le communicant était d'ailleurs encore salarié de France Télévisions, en simple congé sabbatique, lorsqu'il a décroché ses premiers contrats de conseil. L'année suivante, alors qu'il est officiellement en congé pour création d'entreprise, il empoche via Bygmalion 430.000 d'euros de son ancien employeur.

Mélange des genres

Ce mélange des genres vaut à Bastien Millot, ainsi qu'à la société Bygmalion, une mise en examen pour "recel de favoritisme". Un nouveau coup dur pour l'ancien chef de cabinet de Jean-François Copé, sous le coup d'une autre information judiciaire à la suite de l'article du Point (n° 2163 du 27 février) révélant que Bygmalion avait empoché plus de 8 millions d'euros de l'UMP pendant la campagne. (*)
Actuel P-DG de l'agence de com', son associé Guy Alvès a, lui, simplement été entendu par le juge. Côté France Télévisons, deux dirigeants se retrouvent accrochés : Patrick de Carolis, mais aussi Camille Pascal, ex-conseiller audiovisuel de Nicolas Sarkozy. Le haut fonctionnaire, qui avait rejoint l'Élysée en 2011, est soupçonné d'avoir signé certains des contrats litigieux avec Bygmalion lorsqu'il était secrétaire général du groupe public. "Je crois me souvenir que des appels à concurrence simplifiés avaient été lancés et plusieurs devis examinés", avait alors expliqué ce dernier. Bastien Millot, qui réfute lui aussi les accusations dont il fait l'objet, assure que "le délit de favoritisme n'a pas d'application au sein de l'entreprise France Télévisons"."


(*) Lire l'article du Point Affaire Copé : des copinages qui coûtent cher à l'UMP
Pour rappel: les contrats passés avec Bygmalion dont Millot était codirigeant se sont poursuivis sous Pflimlin qui les a reconduit, laissant  à Martin Ajadari mais aussi Yves Rolland les deux secrétaires généraux du groupe, les formalités de "signature" sans mise en concurrence. 



Yves Rolland est certes déjà parti quoi qu'il ait toujours un bureau et un secrétariat semble-t-il ...mais Pflimlin et Ajdari sont toujours là. 



Ils ne peuvent plus rester à la tête de France Télévisions

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