mardi 10 juin 2014

Pflimlin condamné en 2009 pour discrimination syndicale remet ça à France Télé en tapant sur la CGC et la CFDT avec 2 versions d'une même lettre.

Le 8 mars 2010, le blog CGC Média rendait publique dans un article au titre prémonitoire "Les NMPP que dirige Rémy Pflimlin condamnées par le TGI de Paris pour discrimination syndicale, reviendrait-il sur FTV pour favoriser la CGT?" la condamnation de Pflimlin toujours à l'époque sur Presstalis avant d'être nommé par Nicolas Sarkozy sur France télé à l'été,

Rappel des condamnations via les écrits du blog CGC Média de l'époque:

"Suite à l’assignation en référé devant le TGI de PARIS délivrée le 23 mars 2009 par les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et CFTC, pour discrimination syndicale, concernant l’accord signé le 27 novembre 2008 entre le syndicat CGT (SGLCE) dont l’objet était la création du CNP Lieusaint et les NMPP dont Rémy Pflimlin est Directeur Général Adjoint depuis janvier 2006, (*) une ordonnance de référé a été rendue le 30 avril 2009, par le Tribunal de Grande Instance de Paris, condamnant une nouvelle fois les NMPP pour "violation des droits des organisations syndicales représentatives, occasionnant un trouble manifestement illicite du fait du non respect de ses obligations légales."

Le Tribunal de Grande Instance de Paris relève notamment que "le constat de discussion" signé le 27 novembre 2008 entre la Direction Générale des NMPP et la CGT a été conclu en violation des droits des autres organisations syndicales.
L'ordonnance enjoint les NMPP de mener toutes les négociations collectives simultanément avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives.

Une astreinte de 100.000 euros est fixée par infraction constatée et à défaut de respecter les négociations collectivement, les NMPP seront tenus de verser cette somme à chacun des syndicats demandeur, entre autre la CGC et la CFDT.

Le Tribunal de Grande Instance de Paris a également condamné les NMPP à verser aux syndciats demandeurs un article 700 dans le cadre du nouveau code de procédure civile. Le jugement était exécutoire.

Les NMPP ont interjeté appel de cette décision le 19 mai 2009..

La Cour d’Appel de Paris, dans son arrêt du 16 décembre 2009, confirme le jugement rendu en première instance par le TGI et condamne les NMPP aux dépens d’appel et à verser à nouveau des "dommages" au titre de l’article 700.

Les NMPP devenues PRESSTALIS se sont donc bien illustrées par des pratiques discriminatoires à l’encontre de diverses organisations syndicales, à l'exception de la CGT comme le souligne le Tribunal et ont donc bien été condamnées à plusieurs reprises pour des faits similaires.

Le fait qu'une direction privilégie un syndicat au détriment de tout un tas d'autres - en l'occurrence la CGT - et soit condamnée en première instance puis voit sa condamnation confirmée en appel, renvoie Pflimlin à ses pratiques.

Il y a quelques jours,  la CFDT et la CGC de France Télévisions toutes deux partie civile dans l'instruction judiciaire que mène le juge Renaud Van Ruymbeke suite à la plainte déposée par le SNPCA-CGC pour notamment "favoritisme et prise illégale d'intérêts" avaient cru recevoir la réponse de Pflimlin à une lettre ouverte que les deux organsiations avaient coécrite.


Les salariés de l'entreprise avaient cru TOUS recevoir le même courrier !!!!! Il n'en est rien.  

Quelques "hauts dirigeants" ou considérés comme tels, on reçu une autre missive ou figure des phrases supplémentaires (surlignées en jaune par nos soins) où Pflimlin désingue "Je m'interroge quant aux motivations qui sous-entendent cette présentation, produite habituellement par ceux qui n'ont d'autres volonté que de nuire à une entreprise avec laquelle ils ont un compte à régler".

 Le blog CGC Média qui ne s'étonne plus de ce type de méthode, vous propose de découvrir les deux versions du courrier qu'à envoyé PFLIMLIN qui vomit en l’occurrence ceux qui ont osé mettre n question les pratiques de l'entreprise.

Version globale

Version pour quelques uns
La réaction de la CFDT (voir fin de post) également mise en cause, plus précisément dans un énième communiqué de Pflimlin, n'a rien de surprenant.







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