« cgt/fo/direction »
comme toujours à l’unisson à France Télévisions sur fond de transfert du numéro
1 cégétiste en pleine élections professionnelles.
Ce mercredi 26 novembre, la cgt de France Télé diffuse un tract
concernant les élections professionnelles du Siège intitulé « Élections professionnelles
reportées au Siège: ça va durer encore longtemps? ». Comme d’habitude, son ou ses rédacteurs
entonnent le même refrain éculé sur «
La coalition CFDT SNJ CGC qui décrédibilise(rait) la représentation du personnel et affaibli(rai)t
les instances représentatives du personnel du siège (CE, DP, CHSCT). »
Ben voyons…et pour amuser la galerie, la cgt d’accuser la
direction (qui
pourrait croire une telle farce ?!) « la
direction de se frotter les mains: C'est un
boulevard pour sa gestion unilatérale que leur offre ces syndicalistes
"professionnels de la profession". »
Il faut quand même oser….la cgt de taper au passage sur la
DIRECCTE (la Direction du travail de Paris) qui a pourtant
bel et bien été saisie dans un cadre légal ; le tract insinuant qu’elle serait
peut-être de connivence « La
direction du travail de Paris (DIRECCTE) a été saisie le 20 août 2014 et pour une raison qu'on ignore, n'a
toujours pas rendu sa décision. »
La DIRECCTE
appréciera sûrement la prose !!!!
Il faut dire qu’il
est pressé le cégétiste Chauvelot que les élections au Siège se déroulent le
plus vite possible car depuis qu’il y a demandé son transfert : « J’ai demandé mon rattachement administratif à la Direction
du Dialogue social en qualité de délégué syndical central à Paris. » - TRANSFERT
QUE LA DIRECTION SUR QUI
IL « COGNE » A ACCEPTÉ IMMÉDIATEMENT – il n’y
est évidemment pas élu donc pas élu du
CCE non plus !
Alors comme ça il suffit
de demander à la direction !!!!!!
La direction prendra-t-elle en charge aussi le déménagement et le reste ????
Pour une parfaite
compréhension du contexte et surtout combien la cgt, fo et la direction à France
Télévisions, peuvent compter les uns sur les autres, le blog CGC Média a décidé
de publier un extrait de l’échange qui s’est déroulé au CE du pôle
Nord-Est entre le trio...hommage appuyé de la direction et de fo au "transféré"de la cgt.
Une telle entente (on pourrait quasiment parler de cogestion) ça laisse rêveur.
Marc CHAUVELOT (cgt)
Je
terminerai par une petite note personnelle. J’ai demandé mon rattachement
administratif à la Direction du Dialogue social en qualité
de délégué syndical central à Paris.
Je quitte donc le CE du pôle Nord-Est et je le fais
avec une pointe d’émotion et une certaine fierté. Dans un contexte d’une difficulté
sans précédent, j’estime que nous avons réussi à construire un CE de référence.
Nous sommes parvenus – d’abord sous la houlette de
Roland puis, après son décès, sous celle de Laurence – à travers le travail des
Commissions à jouer à un rôle de premier plan dans le suivi de la marche
générale de l’Etablissement, mais aussi pour les activités sociales et
culturelles, qui n’ont jamais été aussi riches et variées que maintenant.
Jamais les salariés de nos ex-CE en ont autant bénéficié, que ce soit pour les
voyages, activités collectives et prestations diverses, avec une approche
différenciée prenant en compte les spécificités et l’histoire de chacune de nos
antennes.
Nous quittons donc le CE du pôle Nord-Est confiants
dans son avenir.
Jean-Pierre BENNECHET (la direction)
Je n’ai pas pris l’habitude de répondre à vos
interventions, donc je ne le ferais pas normalement, mais, comme vous venez
d’ajouter une note personnelle, je vais en improviser une aussi.
Assurément, je partage ce que vous dites. Je crois
que nous avons su, dans une période compliquée, bâtir une relation nouvelle
dans une dimension nouvelle de nos institutions et de nos instances. Je partage
donc ce constat que nous avons évolué, en partant d’une situation qui était
compliquée.
D’ailleurs, je vous rappelle qu’on a commencé par
vivre une année pratiquement avec un doublon, avec des CE partout, une
complexité grande, un dispositif de Ressources Humaines amoindri et beaucoup de
questions sans réponses.
Je vous rappelle que nous avons – je ne dirai pas
ensemble, parce que ce n’est pas ensemble – mais nous avons simultanément reçu
les analyses d’Henri Vacquin et son équipe sur ce qui se passait chez nous et
que nous avons quelque part su en tirer quelque chose. On ne va pas dire que
l’Histoire se joue chez nous, mais l’Histoire jugera en tout cas de ce que nous
avons fait de cette période-là et vous étiez, Monsieur Chauvelot, avec nous
jusqu’à présent un interlocuteur tout à fait digne de votre rôle, puisque vous
êtes en réalité un « homme double ». Vous étiez, dans le pôle, dans votre mission
d’élu et vous étiez, par votre rôle de délégué syndical central et votre rôle
dans le dialogue social de France Télévisions plus généralement, quelqu’un qui
avait un niveau d’information et un niveau d’accès aux données qui nous a
permis des fois d’avoir des débats de bon niveau.
Il y a d’autres membres de cette instance qui ont
également des responsabilités nationales à différents niveaux dans les
syndicats et même au niveau européen d’ailleurs. Je suis donc confiant comme
vous sur le fait que nous saurons continuer à travailler à ce niveau-là. Je
vous remercie en tout cas pour votre participation à cette instance.
J’ajouterai – tout cela est improvisé – que quelques
fois nous avons dû marquer un peu les limites de notre rôle respectif. Ça ne
m’a jamais paru dépasser les limites normales du dialogue « démocratique », si
le mot est applicable dans l’entreprise. On doit arriver à trouver dans ces instances
des moyens de faire avancer les choses. Vous êtes élus les uns et les autres
pour représenter le personnel, vous avez une idée de cette mission. Moi, je
suis d’abord salarié comme vous et néanmoins je suis désigné par la Direction pour exercer
la responsabilité dans cette instance.
Je crois que nous devons ensemble trouver les « voies
et moyens », comme dit notre Président, pour faire de ça quelque chose. Je ne
pense pas que nous ayons jamais été dans la stérilité dans cette instance.
Par ailleurs, vous avez mentionné les deux
secrétaires successifs – il faut le dire au masculin dans ce cas-là, pardon –
et moi aussi je crois que le secrétaire du CE est un personnage important,
parce que c’est quelqu’un qui malgré tout orchestre le travail de votre côté,
mais aussi en dialogue avec les représentants de la Direction. Comme
il se trouve que nous allons avoir des élections bientôt, j’espère que la
nouvelle composition de l’assemblée et la ou le secrétaire qui sera désigné
aura la même qualité que les deux que vous avez cités.
Je pense aussi, quand vous mentionnez les activités
sociales, que Madame Igier a souvent eu du mal à unifier les procédures, à
régler un tas de problèmes qui venaient de cette nouvelle situation créée par
l’évolution de l’Entreprise et souvent j’ai pensé qu’elle faisait l’expérience
– elle et vous avec elle – que nous avions faite dans un autre domaine.
C’est-à-dire qu’on partait d’une réalité qu’il fallait transformer et il y a
des réticences, qui sont pour certaines normales et d’autres des fois un peu
inexplicables ou des dissimulations, des complexités.
Ce n’est pas tout à fait le dernier CE de ce mandat,
mais pas loin, donc c’est un peu un temps de retour sur ce qu’on a fait. Je
pense qu’on a bien travaillé et on ne s’est empêché ni les uns ni les autres de
se dire ce qu’on avait à se dire, mais même aussi d’agir dans les domaines où
on est.
Après, ce qui va nous manquer, c’est votre analyse
que vous nous livriez d’habitude avant un CCE.
On avait un peu l’impression d’être plutôt
privilégiés d’avoir votre analyse à l’avance. Qui sait qui vous remplacera ?
Qui sait comment ça se passera ? On ne sait pas. Chez qui sera la majorité ?
Tout ça, c’est des choses qui sont possiblement à revoir.
On va dire bon vent ! Je crois que vous avez choisi
de vous rattacher au Siège administrativement.
Bon courage !
Sur la première partie de votre propos, je ne sais
pas si on aura l’occasion d’y revenir dans le courant de la journée. Je ne pense
pas que ce soit opportun de démarrer, mais bien évidemment je ne serai pas tout
à fait de votre avis sur le sujet que vous avez abordé, sur la santé.
Je dirai juste une chose pour rester au niveau de la discussion. La
santé des salariés est une préoccupation que nous partageons et qui d’ailleurs
est normalement suivie de près dans les CHSCT et on a des CHSCT qui
fonctionnent à peu près normalement. Mais la santé des salariés c’est la santé
de tous les salariés. Dans « tous les salariés » – j’ai déjà eu l’occasion de
le dire une fois – il y a les individus qui parfois sont en détresse
individuellement, mais il y a leurs collègues qui parfois peuvent aller jusqu’à
être victimes de ceux qui ne vont pas bien, ça arrive, et que nous devons
protéger. Je pense que vous m’entendez quand je dis ça. Notre responsabilité
quand on doit protéger la santé des salariés, c’est aussi de protéger ceux qui
sont autour, pas seulement celui qui est censé avoir un problème.
Et il y a aussi – je vous l’ai déjà dit, je le redis
calmement – les cadres. Les cadres sont des salariés, ils sont aussi à prendre
en compte et il ne faut pas que d’autres salariés les traitent d’une manière qu’ils
n’accepteraient pas pour eux-mêmes ou pour leurs homologues. Une nouvelle fois,
j’alerte sur le fait qu’il y a des gens qui se laissent aller à des choses qui
ne sont pas acceptables. C’est important que nous sachions arrêter autour de
nous les comportements qui ne vont pas. Je vous rappelle que vous m’avez alerté
parfois sur le comportement de certains cadres et que des choses se sont
passées. Je souhaite que quand certains se laissent aller à des propos ou des
attitudes qui ne seraient peut-être pas tout à fait adaptés – vous pouvez en
juger vous-mêmes – il faut aussi leur dire « arrête un peu ».
J’entends la préoccupation de la santé. Elle doit
s’appliquer à tout le monde d’une manière tout à fait équitable. Je pense que
ce n’est pas polémique de dire ça et je propose qu’on passe à l’ordre du jour.
Monsieur Vial.
Eric VIAL (fo)
Juste une petite réaction par rapport à la
déclaration de Marc à titre totalement amical. Je voudrais te remercier, Marc,
pour le travail que tu as fait comme élu dans notre pôle Nord-Est. Je trouve
que tu as agi avec bon sens et beaucoup d’humanisme. J’ai évidemment un seul
regret, c’est qu’une personne d’une telle qualité, même si tu ne fais pas
partie de mon syndicat, parte ailleurs. Je trouve qu’on perd quelqu’un de bien
dans notre pôle. Même si nous sommes dans des syndicats différents, je pense
que l’intérêt général prévaut. Tu as agi avec bon sens et je t’en remercie
beaucoup pour l’ensemble des salariés.
Jean-Pierre BENNECHET
Bien, on passe à l’ordre du jour....
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