Ajdari qui ne succédera pas à
Jean-Luc Hees à Radio France, doit
quitter immédiatement France Télévisions.
Comment Ajdari le dg chargé des finances de France Télé qui, il y a quelques jours, avait clairement manifesté son intention de quitter France Télé en se présentant comme candidat à la présidence de Radio France, peut-il avoir repris son poste aux côtés de Pflimlin comme si de rien n’était ?
Cela ne gênait visiblement pas Ajdari le virtuel potentiel de Jean-Luc Hees, « éconduit » par le CSA, de laisser une entreprise qui coule !!!
« C’est la vie » répondrait sûrement l’intéressé !! …Pire, comment se permet-il de déclarer ici et là que « ses » résultats seraient meilleurs que prévus ?!
Est-il déjà comme certains dirigeants de France Télé dans la « communication » à outrance, histoire de se faire mousser un peu afin de trouver rapidement un point de chute ?
Il s’est même vanté en
Conseil d’Administration d’avoir fait « moins pire » en 2013 que
prévu. La perte nette selon lui ne
serait plus que de 85 millions d'euros au
lieu des quelques 130 M€ prévus au budget initial du groupe.
Il faut bien évidemment regarder les
chiffres de plus près, à commencer par la trésorerie et l’endettement qui ne
trompent pas (sans parler des reprises pour provisions ou encore des stocks de
programmes indiffusables qui font bouger les curseurs) pour s’apercevoir que tout cela n’est finalement que de la poudre
aux yeux.
Dernière contrariété pour Ajdari et
donc Pflimlin…voila que l’issue du dernier C.A. qui a eu lieu à France Télé, le
Comité d’audit, présidé
provisoirement par Christophe
Beaux , administrateur du groupe et PDG de « La Monnaie
de Paris » met les pieds dans le plat.
Ledit Comité, s’inquiète du déficit du groupe qu’il juge
«très préoccupant». Il a expressément
demandé à France Télévisions «de lui fournir prochainement une
prévision pour 2014 qui tirera, entre autres, les conséquences des résultats
constatés dans les comptes 2013»… « Il convient de réaffirmer la
nécessité de conduire les mesures d’économies prévues dans le COM [contrat
d’objectifs et de moyens, NDLR] pour retrouver l’équilibre. Les dernières
tendances des recettes publicitaires sont mal orientées et incitent à accentuer
les efforts», précise encore l’avis.
Le document n’a
plu ni à Ajdari, ni à Pflimlin…que les pouvoirs publics et/ou le CSA abrègent et
leurs souffrances puis entérine leur départ pour qu’ils n’aient plus à subir de
telles charges !