Quand bien même la phrase serait sujette
aujourd’hui à « interprétations », il
n’en demeure pas moins qu’après les événements tragiques qu’a récemment
traversés notre Pays, elle prend ici tout son sens.
Par
analogie, cette phrase s’applique totalement au droit de grève sacrosaint principe
de notre démocratie : « Nous ne sommes pas toujours d’accord
avec ce que vous mettez en avant, mais nous nous battrons bec et ongles pour
que vous ayez le droit de faire grève ».
Pflimlin, à bout de souffle et
en bout de course qui perd un peu plus ses nerfs alors que l’échéance de son
remplacement se profile, aurait au minimum dû le comprendre.
Sa
note de service du 6 mars dernier qui prétend enfermer le droit de grève dans
un carcan, est la preuve qu’il n’a rien compris.
Pflimlin, sans la moindre certitude a décidé de restreindre les modalités
d'exercice du droit de grève à France télévisions quitte à maintenir le plus grand
désordre dans l’entreprise.
Il a même, ces derniers jours, trouvé « approprié » d’envoyer
des huissiers dans l’entreprise pour faire constater que des salariés qui
se déclaraient en grève 59 minutes en cours de journée sans s’être déclaré préalablement
dès leur prise de service, vont passer en commission disciplinaire pour y être
sanctionné !!!
Une honte. Pflimlin qui depuis quelques
semaines fait tout pour «éviter les salariés » n’a plus de figure.
Le SNPCA-CGC a choisi de mandater comme
les autres syndicats, son Conseil pour engager une procédure contre France
télévisions au TGI de Paris pour ce que le syndicat considère comme une violation
du droit de grève garanti par la Constitution et la Charte des droits
fondamentaux de l'Union Européenne.
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