samedi 4 avril 2015

Mathieu Gallet: fourchette haute pour le plan de licenciements collectif comme l'avait annoncé le blog CGC Média.

Le 2 avril dernier, le blog CGC Média publiait un article intitulé "Mathieu Gallet devant Fleur Pellerin pour présenter sa "stratégie"à Radio France....300 à 400 suppressions de postes !?"  ainsi rédigé:
 
"Mathieu Gallet, a été convoqué ce  jeudi par la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, pour préciser le projet stratégique qu'il a déposé hier matin.
 
Pour les économies, il pourrait proposer 300 à 400 suppressions de postes au sein du  groupe Radio France qui emploie aujourd'hui 4.600 ETP (équivalents temps plein)."

Ce 4 avril 2015, plusieurs média montrent que les informations du blog CGC Média, une fois encore était bonne.
 
Dans une lettre adressée au "vert président" qui circule aujourd'hui, Fleur Pellerin si elle se garde bien de se prononcer sur la nature de efforts à réaliser pour "sortir de la crise sociale, rétablir l’équilibre des comptes (déficit prévu – 21 millions d’euros en 2015)  et formuler une ambition renouvelée pour Radio France, "se contente de pointer que Mathieu Gallet a proposé "un plan de départs volontaires qui concernerait 300 à 380 personnes, soit l’option la plus élevée."

Tout devra aller très vite...Le gouvernement veut maintenant le  retour à l’équilibre d’exploitation dès 2017 alors qu’il avait été question dans une premier temps de 2019 !

C'est marrant 2017, ça dit quelque chose, non?!
 
C'est  quasiment comme si Mathieu Gallet avait rayé d'un trait de plume, l'équivalent des  400 grévistes et quelques qui ont voté vendredi 3 avril, lors d’une assemblée générale , en plus de la reconduction de la grève jusqu'à mardi, une motion de défiance envers le pédégé qu’ils jugent « discrédité ».
 
Pour éviter de faire passer l'actionnaire pour le fossoyeur de service, la ministre indique en langage de circonstance "Le niveau d’emploi ne peut constituer la seule variable d’ajustement"... il doit s'assortir d' "un travail de modernisation sociale".
 
Certes, pour faire face  à une trésorerie exsangue, la ministre annonce « une dotation en capital liée aux surcoûts du chantier » sans parler ni de son montant, ni d'un éventuel accord de Bruxelles. Autrement dit, l’État devrait  apporter une subvention exceptionnelle qui aidera l’entreprise à faire face à ses dépenses les plus urgentes....mais pas sans contreparties.

Première visée par ces propos Catherine Sueur la dégé, entre autres, de tout ce qui était finances que Mathieu Gallet avait chargée, par voie de Presse le 24 mars dernier « Je suis arrivé le 12 mai 2014. Les premiers échanges avec l'État sur le budget 2015 ont eu lieu fin juillet. 
Nous avons commencé à construire le budget en septembre. J'ai alors commencé à mettre en garde notamment sur l'importance des décaissements à réaliser pour le chantier. 
Cette alerte sur la trésorerie aurait dû être faite beaucoup plus tôt. Le coût final estimé du chantier a été revu à la hausse au Conseil d'Administration d'avril 2014 mais sans en mesurer l'impact sur l'entreprise....»
 
 
Pas sûr que de telles pistes soient de nature à calmer le personnel de Radio France qui s’apprête à vivre un troisième week-end consécutif de grève !
 
 

 

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