Pflimlin, Thuillier, Pujadas, invitent Bachar al-Assad à la
table des français trois ans après la mort de Gilles Jacquier….Indignation générale.
Voilà trois ans Gilles Jacquier papa de deux jumelles âgées aujourd’hui de quatre ans, trouvait la mort pendant le bombardement d'un convoi à Homs, en Syrie.
Son épouse Caroline Poiron,
Christophe Kenck son cameraman ainsi
que Patrick Vallélian, une traductrice
libanaise et un journaliste suisse étaient dans sur place la même voiture. Ce dernier raconte l’horreur dans un
témoignage bouleversant que publiait alors l’Obs.
A l’hôpital... : « Christophe Kenck, son caméraman tombe
dans mes bras et me dit: «Gilles est
mort! Gilles est mort!» Je ne peux y croire. Nous ne sommes pas venus ici pour
mourir. Mais je dois me rendre à l’évidence: il gît sur un brancard, sa femme
en pleurs à côté de lui. ».
Les impacts d’obus qui ont tué Gilles Jacquier ont également
blessé son caméraman Christophe Kenck.
Deux instructions judiciaires sont toujours en cours, une pour
homicide concernant Gilles Jacquier et une pour tentative d’homicide concernant
Christophe Kenck.
Devant
la rédaction de France 2, Pflimlin avait déclaré "qu'un drame frappait au cœur les journalistes
du service public".
Thierry
Thuillier, lui, directeur de l'information de France Télévisions évoquant sa
disparition, lançait "c’est une épreuve collective qui nous bouleverse".
Cela n’a
donc pas empêché Pflimlin, Thuillier d’envoyer une équipe sur place [comme lerévélait le 18 avril dernier le blog CGC Média] trois ans après, Pujadas,
Monnier adjoint de Thuillier interviewer
Bachar al-Assad et l’inviter ce lundi 20 avril à « la table des contribuables français » en plein 20H.
Le Président de la République, le Premier ministre (*), le Gouvernement, le CSA, la
classe politique, mais plus largement le peuple français apprécieront….
(*) Rappelons ce que disait Manuel Valls de l'initiative de trois parlementaires français partis le rencontrer : "Ils ne sont pas allés rencontrer n'importe qui. Ils sont allés rencontrer Bachar el-Assad, responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts….Il s'agit là d'un geste qui ne les honore pas….les parlementaires représentent la souveraineté nationale, ce qu'est ce pays. Que des parlementaires aient ainsi, sans crier gare, rencontré un "boucher", "je crois que c'est une faute morale…C'est une faute, à eux d'en tirer les conséquences".
(*) Rappelons ce que disait Manuel Valls de l'initiative de trois parlementaires français partis le rencontrer : "Ils ne sont pas allés rencontrer n'importe qui. Ils sont allés rencontrer Bachar el-Assad, responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts….Il s'agit là d'un geste qui ne les honore pas….les parlementaires représentent la souveraineté nationale, ce qu'est ce pays. Que des parlementaires aient ainsi, sans crier gare, rencontré un "boucher", "je crois que c'est une faute morale…C'est une faute, à eux d'en tirer les conséquences".
L’ensemble des
personnels de France Télévisions, quant à lui, ne veut pas y être associé.
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