Schrameck et Sylvie Pierre-Brossolette à
la manœuvre…que savait François Hollande de ce scandaleux coup de canif aux principes
d'égalité de traitement des candidats à toute élection ?
Après
« L’Obs » : « France
Télévisions : la désignation de la remplaçante de Pflimlin à France Télévisions
est une mascarade et un fiasco »…
Puis « L’Express » :
« France
Télévisions: chronique d’une élection annoncée »…
C’est « BFM
Bunisness » sous la plume de Jamal Henni qui
livre ce qui parait de plus en plus comme un véritable scandale d’État.
A la lecture de l’article qui ne sera, à l’évidence pas le
dernier dans le genre, tant le simulacre de « choix » est énorme et contraire
aux principes d'égalité de
traitement des candidats à toute élection, une question se pose : "Que savait François Hollande de tout ceci ?"
Puis une autre "Fallait-il, tout bonnement, une femme pour une femme ?"
Lorsque « BFM Bunisness » écrit
« En réalité, pendant
plusieurs mois, Delphine Ernotte a
mené une campagne méthodique. D'abord,
elle a vu deux membres clés du CSA: le président Olivier Schrameck et la conseillère
chargée de l'audiovisuel public Sylvie Pierre-Brossolette…le duo apportera par
la suite un soutien sans faille à sa candidature. Rétrospectivement, on
peut penser que ce duo a jeté son
dévolu sur elle très en amont, en
se gardant bien de dévoiler son choix afin de la protéger des attaques de ses
rivaux... » ?!
Le récit de « BFM Bunisness » fait froid dans le dos…Le fait de
privilégier sciemment alors qu’on est soi-même garant de l’impartialité d’un
vote, est de nature non seulement à faire annuler l’élection mais aussi à
ordonner la révocation de celles et ceux qui l’ont permis.
« Le duo Schrameck/ Brossolette qui a jeté
son dévolu apportant un soutien sans faille très en amont… » bien avant
le 26 mars date limite de dépôt des
candidatures à la Présidence de France Télévisions - « En réalité, pendant plusieurs mois » écrit le
titre de Presse, a à l'évidence enfreint
l’obligation de neutralité mais surtout d’égalité de traitement de la trentaine
d’autres candidats.
Pourquoi dans de telles conditions avoir organisé une telle « mascarade à laquelle a
contribué le CSA» (dixit l’Obs) et à laquelle viennent d’assister les contribuables français
qui ne sont finalement bons qu’à raquer ?
Ils découvrent avec effroi que l’instance de régulation dans l’opacité
la plus totale, a éliminé une trentaine de candidats dont certains comme Didier
Quillot qui a récemment
publié son projet (plus de 90 pages) ou bien encore Marie-Christine
Saragosse présidente de France Média Monde qui s’honorait, elle, d’un
projet étayé de 150 pages environ…mais aussi le président de l’AFP
Emmanuel Hoog qui avait planché lui aussi sur un projet tout
autant construit et tous les autres « recalés », pour
propulser en toute connaissance de cause à la tête de France Télévisions - entreprise qui leur coûte la
bagatelle de quelques 3 milliards d’euros par an - quelqu’un
« sans aucune expérience
des médias » (sic) qui ne connait, de surcroît, rien
à la télé !
"Le fait qu'elle [la théorique
remplaçante de Pflimlin à l’été 2015, ndlr]
ne connaisse pas l'audiovisuel est un non
sujet" va même jusqu’à déclarer dans l’article, le patron de la
SACD, Pascal Rogard.
Ben voyons !!!!!!
Le journaliste de « BFM Business » probablement aussi incrédule
que nombre d’observateurs du secteur qui ont découvert sur le site du CSA, la
pauvreté du « contenu » de vingt et quelques pages (moins la
conclusion et le CV) dont on remarque pour certaines parties une similitude avec le projet de Quillot mais également,
soit-dit en passant, une incroyable
analogie avec le programme que
Pflimlin nommé par Sarkozy, présentait au CSA le 8 juillet 2010… comme
le relevait le blog CGC Média le 25 avril dernier.
« BFM Business » évoque le « secret » de cette
candidature! Quel secret ? Cela
fait des mois que l’ensemble des média comme le tout Paris était au
courant ! Si « secret » il y a eu, il ne pouvait être que de «
Polichinelle » !
D’ailleurs, le journaliste l’écrit bien, redisons-le « En réalité, pendant
plusieurs mois, le duo de membres clés du CSA: son président Olivier Schrameck
et la conseillère chargée de l'audiovisuel public Sylvie Pierre-Brossolette, l’ont
rencontrée * bien en amont pour la protéger des attaques de ses rivaux... »
(dixit)
* [celle qu’ils ont fait sortir du
chapeau, ndlr]
Imaginez à la lecture dudit article la
tête de celles et ceux qui ont déposé leur candidature y croyant….à commencer
par Pascal Josèphe le « supposé » finaliste mais aussi tous les
autres !!!!
Que doit penser Nathalie Collin qui
selon nos informations aurait annoncé lors du dernier Conseil d’Administration
son départ pour France Télévisions ?
Elle aussi a dû lire les divers papiers
sur « la mascarade » !
Comment ne pas se sentir après-coup
comme le lapin qu’on est allé chercher spécialement pour servir de leurre dans
les courses de lévriers ?!
« BFM Business » enfonce d’ailleurs le clou « Notre candidate [celle du duo Schrameck/Brossolette
donc, ndlr] va aussi voir Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte après avoir
effectué toute sa carrière à France Télévisions. Mais ce professionnel réputé
préférera se rallier à une autre candidate, Nathalie Collin… » dont
il faisait semble-t-il le « coaching » à savoir la préparation à
« l’improbable oral » !!!!!
Nathalie Collin comme tous les autres ont à présent, toutes
les raisons de demander l’annulation de « l’élection » mais aussi la
révocation de celles et ceux qui se sont prêtés à ce jeu cynique et
particulièrement déloyal où tout semble avoir été joué d’avance vis-à-vis
de celle qui comme l’écrit « BFM Business » a fait la « Tournée
des grands ducs » !
Les questions seront inévitablement multiples,
notamment: comment « l'impétrante dont le point faible de est
qu'elle n'a jamais travaillé dans les médias – certes, elle a bien négocié la
distribution des chaînes de télévision sur le réseau d'Orange, ce qui lui a
permis de croiser quelques dirigeants du secteur – mais elle n’y a aucune
expérience » a-t-elle pu rencontrer tous ces gens ?
Qui a organisé ces rendez-vous ?
Il ne suffit pas par
exemple de se dire, « tiens donc, on va rencontrer Emmanuel Macron le ministre des finances pour que cela suffise et
tant d’autres du reste…Personne ne frappe à la porte de telle ou tel sans y
avoir été « invitée »… Pas plus, « la contrôleuse financière de France
Télévisions Françoise Miquel, le producteur Thomas Anargyros, Dana Hastier directrice
de l'antenne de France 3 ou encore que Vincent Meslet responsable de la ligne
éditoriale d’Arte » !!!!
« BFM Business » d’énumérer enfin les soutiens politiques
dont elle a bénéficié :
Extrait
« Mais ce n'est pas tout. Dans sa
campagne, notre centralienne a aussi bénéficié de soutiens de poids. D'abord,
trois dirigeants d'Orange: le PDG
Stéphane Richard [qui a annoncé sitôt après le « choix » du CSA
qu’il la remplaçait, ndlr] l'ex-dircom
Xavier Couture, et le patron de la filiale cinéma David Kessler. Ces deux
derniers connaissent bien l'audiovisuel.
David Kessler a été le conseiller culturel de François Hollande à l'Elysée [il
téléphonait dans tout Paris, le matin de l’élection pour se réjouir de
ce qui ne serait pourtant annoncé qu’en fin d’après-midi !!!!!]. De son
côté, Xavier Couture a été directeur de l'antenne de TF1 dans les années
90. A l'automne 2013, il était aussi venu donner un coup de main à France 2
pour tenter -mais en vain- de sauver l'émission de Sophia Aram, Jusqu'ici tout va bien. Xavier
Couture, qui n'a plus qu'un petit rôle chez Orange (conseiller de Stéphane
Richard), devrait sans doute rejoindre Delphine Ernotte à France Télévisions.
D'ailleurs, le poste de directeur de la stratégie et des programmes prévu dans
le projet de Delphine Ernotte est visiblement taillé
pour lui (contacté, il n'a pas répondu). En revanche, David Kessler dément
formellement qu'il va rejoindre les chaînes publiques.
Côté communication, la directrice
générale adjointe d'Orange s'est appuyée sur Denis Pingaud (qui
a conseillé Mathieu Gallet dans sa campagne victorieuse pour Radio France),
et Anne Hommel (conseil de DSK, Jérome
Cahuzac...) -contactée, cette dernière n'a pas répondu.
Réseaux politiques à gauche
Enfin, et non des moindres, Delphine
Ernotte a aussi quelques réseaux
politiques, plutôt à gauche. Comme l'indique Puremedias, sa
sœur Marie-Christine Lemardeley est élue socialiste à Paris, ce qui lui permet
de connaître Anne Hidalgo.
Autre relation utile de la patronne
d'Orange France: la ministre de la
Culture Fleur Pellerin. Contactée, la porte-parole de la ministre confirme
que les deux femmes se connaissent, mais ajoute que c'est également le cas une
bonne partie des autres candidats...
A cela s'ajoute aussi le soutien de la
productrice de télévision Fabienne
Servan-Schreiber, épouse à la ville du socialiste Henri Weber… »
« BFM Business » a semble-t-il oublié
Julien Dray et Pascal Houzelot proche d’Olivier Schrameck et pote de David
Kessler qui faut-il reprendre le titre du papier du patron de la SACD Pascal Rogard également rencontré qui
écrit sur lui dans un papier au vitriol « Qui
veut gagner des millions ? », le 18 avril dernier :
« Il n'y a pas que les
téléspectateurs chanceux et sans doute instruits qui peuvent faire de bonnes
affaires dans le paysage audiovisuel français .
Le
propriétaire de la chaîne Numéro
23 Pascal Houzelot ancien patron de la défunte Pink TV a lui
aussi une bonne méthode pour se remplir les poches avec les fréquences
hertziennes distribuées gratuitement par le CSA.
La méthode
s'apprend dans les écoles de cirque en regardant les nains se dandiner et se
rabougrir pour paraître encore plus petits.
Car dans notre système audiovisuel la petitesse est une vertu et
la grande taille un péché capital.
Le nain doit
ensuite se vêtir d' habits bariolés et afficher sa différence.
Notre nain qui
emploie 5 personnes a fait le bon choix celui de la diversité concept à la mode
qui en terme de programmes audiovisuels ne veut pas dire grand chose mais à
l'époque le chaland CSA n'était pas trop regardant et surtout ne voulait pas regarder…..
Cette affaire
n'est qu'une minable carambouille fruit de la brigue et de l'intrigue
qui retombe comme un fruit pourri sur le nez de l'autorité de régulation et des
pouvoirs publics qui n'ont pas suffisamment encadré et de façon pertinente les
conditions d'attribution des fréquences ni mis de garde-fous aux reventes
spéculatives.
Car ce qui
vaut les 90 millions d'euros que parait prêt à dépenser le groupe nextradiotv ce
sont non pas bien sûr les actifs d'une chaîne déficitaire mais la fréquence
audiovisuelle qui est un bien public.
On ne s'étonnera pas dans ces conditions que les PDG
des chaînes privées historiques qui peinent à obtenir des fréquences pour faire
face à la montée en puissance des géants du net aient violemment dénoncé
cette spéculation frauduleuse…. ».
Il est long le chemin qui mène au mois d'août...
Les candidats évincés dans de telles conditions - les uns derrière les autres - mais également les associations de contribuables-téléspectateurs qui ne sont finalement bons qu'à payer leur redevance sans brocher mais à qui l'Etat doit pourtant des comptes, ne se contenteront pas "maintenant c'est fait " !!!!!
Les candidats évincés dans de telles conditions - les uns derrière les autres - mais également les associations de contribuables-téléspectateurs qui ne sont finalement bons qu'à payer leur redevance sans brocher mais à qui l'Etat doit pourtant des comptes, ne se contenteront pas "maintenant c'est fait " !!!!!
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