samedi 16 mai 2015

Médiapart révèle le pot aux roses sur un scandale d’État qui ne peut rester sans réponse...Démission immédiate de Schrameck et consort mais aussi, nullité de la procédure de désignation pour France Télé.

Le 13 mai dernier, voilà à peine 3 jours, le blog CGC Média publiait un post intitulé "Le SNPCA-CGC étudie les voies judiciaires pour contester la procédure opaque imposée par Olivier Schrameck au CSA".

Cet article intervenait juste après la publication du "Canard enchaîné" de ce mercredi 13 mai 2015.


Le blog CGC Média d'indiquer que le SNPCA-CGC qui a déjà porté plainte pour, entre autres, "favoritisme" dans ce qu'il est convenu d'appeler "le volet France Télévisions de l'affaire Bygmalion" - en réalité beaucoup plus large car visant tout un tas de contrats passés sans appel d'offres - avait officiellement mandaté son avocat afin qu'il réfléchisse aux actions judiciaires possibles pour contester l'intégralité de ce "boulet de plus en plus lourdingue que traîne le CSA" (sic).

Le blog CGC Média concluait: "L’affaire que certains n'hésitent plus à qualifier de "scandale d’État" est donc loin d'être close..."

Le fait est qu'il n'aura donc pas fallu attendre longtemps.

Si depuis quelques jours, les suppléments "télé" de plusieurs magazines sont largement revenus sur cette "mascarade, simulacre, pantalonnade....d'élection" qui a l'évidence enfreint les sacrosaints principes d'égalité de traitement des candidats à toute élection dite démocratique, c'est Médiapart qui entre autres avait mis à jour l'affaire Cahuzac entraînant alors  sa démission, qui avec un article signé Laurent Mauduit au titre sans équivoque révèle, à présent, le pot au roses: "
France Télévisions : la désignation de la PDG entachée d’irrégularités".

L'enquête de 12 pages qui fait froid dans le dos, débute ainsi:

"La désignation par le Conseil supérieur d'audiovisuel de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions a été émaillée de plusieurs irrégularités.
 
Manquement aux règles d'équité de la part d'un membre du CSA, plagiat du projet d'un candidat rival : notre enquête révèle les intrigues qui ont porté à la tête du groupe public une personnalité qui n'a aucune compétence télévisuelle.

Dans un grand pays comme la France, qui se targue d’être régi par des règle dignes d’un État de droit, est-il concevable qu’une personnalité qui ne connaît strictement rien aux métiers télévisuels soit portée à la présidence du plus grand groupe de télévision publique, maison commune qui est censée appartenir au peuple tout entier ?


Est-il concevable que la nomination du PDG de France Télévisions se passe à huis clos, entre intrigues, jeux d’influences dans les coulisses du pouvoir et des milieux d’affaires et ne donne donc pas lieu au grand débat public que les citoyens seraient en droit d’attendre ? Est-il admissible que ce débat soit confisqué par un petit clan qui, au terme de conciliabules, parvient à faire nommer celle qu’il a choisie comme favorite, sans doute longtemps à l’avance ?









 
 
 

 
 
 
 
 
 
 

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