France Télévisions : vers un scénario à la grecque avec Martin Ajdari, l’ex financier du groupe aux manettes.
Celui qui est à l’origine du mal, serait épaulé en interne par des membres de l’équipe sortante qui resteraient en place pour les besoins de la cause, à savoir Fabrice Lacroix (1) qui lui a succédé aux finances et Patrice Papet (2) son homologue flanqué de la préposée aux effectifs sa fidèle assistante Murielle Charles (3).
Celui qui est à l’origine du mal, serait épaulé en interne par des membres de l’équipe sortante qui resteraient en place pour les besoins de la cause, à savoir Fabrice Lacroix (1) qui lui a succédé aux finances et Patrice Papet (2) son homologue flanqué de la préposée aux effectifs sa fidèle assistante Murielle Charles (3).
Le premier (1) essayant de minimiser les comptes dans le rouge vif que connait l’entreprise en les noyant dans
des résultats consolidés qui ne trompent personne, les deux autres (2) et (3) en prétendant
le plus fallacieusement qui soit que « plan de départs après plan
de départs, les effectifs auraient
fortement baissé ». Tout cela est bien loin de la réalité, 2014 ne
déroge pas à la règle, puisque malgré le
départ de 66 personnes - oui, vous lisez bien - « l'effectif moyen augmente pour atteindre
10.131 ETP, contre 10.121 l'année précédente! » (source France Télévisions,
chiffres déposés)
Les annonces comme quoi « les effectifs seraient passés sous le seuil des 10.000 (9.000 et quelques) » martelées par Rémy Pflimlin, Murielle Charles et Patrice Papet - ce dernier, affirmant faussement donc à "Stratégie" la semaine dernière « France Télévisions est passé de 10.491salariés en 2011 à 9 850. En janvier avril 2015. « Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif de 9750 » - sont donc totalement erronées.
Le blog CGC Média l’a écrit des centaines de fois ces trois dernières années, la situation financière extrêmement dégradée de France Télévisions en « quasi faillite » avec, notamment, quelques 206M€ de pertes cumulées (qui dépassent la moitié du capital social de l'entreprise) inquiète, à présent, au plus haut point les pouvoirs publics.
Les annonces comme quoi « les effectifs seraient passés sous le seuil des 10.000 (9.000 et quelques) » martelées par Rémy Pflimlin, Murielle Charles et Patrice Papet - ce dernier, affirmant faussement donc à "Stratégie" la semaine dernière « France Télévisions est passé de 10.491salariés en 2011 à 9 850. En janvier avril 2015. « Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif de 9750 » - sont donc totalement erronées.
Le blog CGC Média l’a écrit des centaines de fois ces trois dernières années, la situation financière extrêmement dégradée de France Télévisions en « quasi faillite » avec, notamment, quelques 206M€ de pertes cumulées (qui dépassent la moitié du capital social de l'entreprise) inquiète, à présent, au plus haut point les pouvoirs publics.
En effet - il convient de le redire ici - les
pertes cumulées depuis l'arrivée de Remy Pflimlin avec Martin Ajdari aux finances de
2010 à 2014 et Fabrice Lacroix ensuite, ont atteint un point de non-retour
avec quelques 206 M€ en 2014 qui correspondent à plus de la moitié du capital
social de France Télévisions.
Les recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté à la régie publicitaire Daniel Saada – le nouvel élan – ont par ailleurs continué de dévisser de -18 M€ en 2014, tandis que les charges de personnel ont augmenté, elles, de +15 M€ et que le coût des programmes et productions achetées a explosé avec +147 M€ dans un contexte de déclin des audiences et un 3ème plan de départ collectif du personnel en moins de 10 ans!
Les recettes publicitaires depuis que Pflimlin a recruté à la régie publicitaire Daniel Saada – le nouvel élan – ont par ailleurs continué de dévisser de -18 M€ en 2014, tandis que les charges de personnel ont augmenté, elles, de +15 M€ et que le coût des programmes et productions achetées a explosé avec +147 M€ dans un contexte de déclin des audiences et un 3ème plan de départ collectif du personnel en moins de 10 ans!
Avec le départ de Pflimlin, c'est l’affolement qui prévaut....
Celle que le CSA a sorti de son chapeau le 23 avril dernier aurait déjà fait savoir qu’elle n’y allait pas sans garanties de l’État. La fulgurante promotion de Martin Ajdari serait-elle l’une d’entre elles ?
Comme on dit maintenant ....
n'est-ce pas Martin!
Le blog CGC Média « Après avoir rappelé, le 7 mai 2015, que Martin Ajdari l'ex financier de Pflimlin placé sous statut de témoin assisté par le juge Van Ruymbeke dans le volet France Télé de l'affaire « Bygmalion » avait été préalablement promu inspecteur général des finances auprès de l'IGF dans une partie de billard à trois bandes (*) avant de prendre la place de Laurence Franceschini à la tête de la DGMIC », vous propose de découvrir comment une petite poignée d’esprit tordus imagine, notamment, « rouler» Bruxelles.
(*)
1°) Ajdari quitte le ministère de la Culture où il n'avait
occupé que quelques semaines le poste de dircab nommé par Filippetti;
2°) il se fait nommer et promouvoir inspecteur général des
finances à l'IGF;
3°) Puis, il se fait détacher à la DGMIC immédiatement
derrière » .....
L’OJIM – l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique - s'est d’ailleurs récemment interrogé sur le possible énorme lièvre à ce sujet « Martin Ajdari pourrait être au cœur d’un conflit d’intérêt à la DGMIC? »(¤) ....La DGMIC dont le Directeur n'est autre que Martin Ajdari, l'ancien argentier du groupe France Télévisions.
Ironie de l'histoire donc, Ajdari qui aura été responsable de la gestion et des budgets du groupe dans la période la plus déficitaire de son histoire, semble aujourd'hui particulièrement préoccupé par le trou financier qu'il a laissé et rechercherait activement à le « combler artificiellement » avec des solutions bruxello-compatibles consistant à réinjecter de l'argent frais dans les fonds propres de l'entreprise.
Un an et demi avant l’élection présidentielle de 2017, le passage à la caisse du contribuable semble, selon toute vraisemblance, avoir atteint ses limites. Il ne serait plus sérieusement envisagé d'avoir recours, une fois encore, à une augmentation de redevance.
Le plaidoyer de certains pour un élargissement de l'assiette, longtemps défendue par Martin Ajdari lui-même comme son successeur Fabrice Lacroix, semble également avoir fait long feu, tant la mesure aurait été impopulaire et probablement pire: quasi improductive.
Le témoin assisté en charge de la DGMIC, plancherait pour la rue de Valois sur l’astuce du recours à un "fonds de soutien" qui, soit dit en passant, ne manquera pas de soulever de multiples questions, et qui fait écho, pour ceux qui ont la mémoire de nos articles, aux interrogations que nous avions exposées à la lecture du bilan 2014 présenté à la fin du printemps 2015. Le blog CGC Média s’était, en effet, alarmé de ce niveau catastrophique des pertes, information largement reprise par la Presse depuis…. « La lettre A », encore, il y a quelques jours.
Le blog CGC Média avait également relevé l’abyssal niveau de la trésorerie et de l'endettement, risquant de produire une crise majeure de refinancement bancaire. Selon nos estimations de l'époque et à partir du bilan 2014, nous avions écrit que la trésorerie restante au 31 décembre 2014 serait épuisée au début de l'été 2015...Nous y sommes.
Tout cela dans un contexte où les banques, qui obéissent aux règles dites de « Bâle III », ne peuvent soutenir ad libitum un établissement financier qui a détruit ses capitaux propres dans des proportions importantes !
Cette analyse nous avait amenés, là aussi, à anticiper une difficulté majeure pour la société France Télévisions, dans les démarches d'accroissement de son endettement courant à travers de nouveaux emprunts bancaires.
L’OJIM – l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique - s'est d’ailleurs récemment interrogé sur le possible énorme lièvre à ce sujet « Martin Ajdari pourrait être au cœur d’un conflit d’intérêt à la DGMIC? »(¤) ....La DGMIC dont le Directeur n'est autre que Martin Ajdari, l'ancien argentier du groupe France Télévisions.
Ironie de l'histoire donc, Ajdari qui aura été responsable de la gestion et des budgets du groupe dans la période la plus déficitaire de son histoire, semble aujourd'hui particulièrement préoccupé par le trou financier qu'il a laissé et rechercherait activement à le « combler artificiellement » avec des solutions bruxello-compatibles consistant à réinjecter de l'argent frais dans les fonds propres de l'entreprise.
Un an et demi avant l’élection présidentielle de 2017, le passage à la caisse du contribuable semble, selon toute vraisemblance, avoir atteint ses limites. Il ne serait plus sérieusement envisagé d'avoir recours, une fois encore, à une augmentation de redevance.
Le plaidoyer de certains pour un élargissement de l'assiette, longtemps défendue par Martin Ajdari lui-même comme son successeur Fabrice Lacroix, semble également avoir fait long feu, tant la mesure aurait été impopulaire et probablement pire: quasi improductive.
Le témoin assisté en charge de la DGMIC, plancherait pour la rue de Valois sur l’astuce du recours à un "fonds de soutien" qui, soit dit en passant, ne manquera pas de soulever de multiples questions, et qui fait écho, pour ceux qui ont la mémoire de nos articles, aux interrogations que nous avions exposées à la lecture du bilan 2014 présenté à la fin du printemps 2015. Le blog CGC Média s’était, en effet, alarmé de ce niveau catastrophique des pertes, information largement reprise par la Presse depuis…. « La lettre A », encore, il y a quelques jours.
Le blog CGC Média avait également relevé l’abyssal niveau de la trésorerie et de l'endettement, risquant de produire une crise majeure de refinancement bancaire. Selon nos estimations de l'époque et à partir du bilan 2014, nous avions écrit que la trésorerie restante au 31 décembre 2014 serait épuisée au début de l'été 2015...Nous y sommes.
Tout cela dans un contexte où les banques, qui obéissent aux règles dites de « Bâle III », ne peuvent soutenir ad libitum un établissement financier qui a détruit ses capitaux propres dans des proportions importantes !
Cette analyse nous avait amenés, là aussi, à anticiper une difficulté majeure pour la société France Télévisions, dans les démarches d'accroissement de son endettement courant à travers de nouveaux emprunts bancaires.
Il semblerait donc que la Tutelle ait
confié à Martin Ajdari, sorte d’arroseur qui refuse d’être arrosé, l’étude d’un scénario à la grecque pour France
Télévisions avec l'utilisation d'un « fonds de soutien » qui pourrait
se substituer aux banques.
Un fonds de soutien a, certes, été créé par la loi de finance initiale de
2014 pour aider les collectivités et établissements publics asphyxiés par
des emprunts toxiques mais problème, ce « fonds » ne peut, en
principe, pas intervenir pour financer des emprunts classiques liés à des
déficits de gestion.
Cela serait considéré comme un détournement de l'objet du « fonds »
que le Législateur a voulu.
Reste donc l'idée de la création d'un « nouveau
fonds de soutien » dont l'objet resterait à définir…qui pourrait tourner
autour de la Culture dont la remplaçante
de Pflimlin se demandait, il y a peu, devant des journalistes «comment la
rendre plus accessible et plus proche des gens».
Ce «nouveau fonds» pourrait bien, toutefois, déclencher
plus de problèmes qu'il n'en résoudrait, à
la fois du coté de Bruxelles, mais aussi par le risque que les banques se
désengagent massivement des entreprises publiques si ce fonds avait une
couverture et un objet trop large.
Chacun peut également se poser la
question de l'égalité de traitement vis-à-vis des autres acteurs public (Radio
France, Areva, SNCF, EADS, etc…) et plus largement de l'ensemble des acteurs
privés qui pourraient souhaiter bénéficier de ce « fonds ».
Bref, une boîte de Pandore qu’Ajdari serait prêt à ouvrir alors que Bercy ne le serait pas.
A moins que l'on ne soit encore dans la bricole d'une énième subvention sous couvert de la fameuse « boite à outils » que mentionnait le Chef de l’État et qu'effectivement, ce nouveau fonds d'aide à la création soit bien dans les tuyaux.
Le problème, il est là aussi de taille, c'est qu'il devra passer sous les fourches caudines de Bruxelles et qu'il risque quand bien même il serait validé, de ne pas arriver à destination, c'est à dire dans les caisses de France Télévisions.
Car si l'histoire nous livre un enseignement, c'est que la totalité des aides à la création ont toujours directement ou indirectement été captées par les producteurs privés avec un impact quasi nul sur le coût d'approvisionnement de la Télé publique.
Un casse-tête donc pour Martin Ajdari pour remplir ce vase qu'il a largement contribué à fêler et à vider en faisant en sorte que la facture d'eau ne soit pas celle d'une piscine olympique comparée à un petit bassin.
(¤)
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