mercredi 9 septembre 2015

J’t’en ficherait des réunions mascarade comme ça ! Delphine Ernotte propose de tirer un trait sur le flicage des salariés !

J’t’en ficherait des réunions mascarade comme ça...Delphine Ernotte propose de tirer un trait sur le flicage des salariés !
Hallucinant. Dans son communiqué, le SNJ résume la réunion mascarade organisée par celle que  Schrameck and co plaçaient à France Télé : « circulez, y a rien à voir » !
"Du passé faisons table rase » a redit Delphine Ernotte totalement déconnectée, au sujet du système de fichage à grande échelle mis en place à France Télévisions. Cette dernière aurait même donné, avant la séance d’hypnose collective, des consignes pour détruire ces fiches dont elle niait pourtant l’existence, le 4 septembre dernier au micro de France Inter.
Et de dédouaner ce faisant, en bloc, Pflimlin, Papet (absent) et son équipe DRH/Dialogue Social qui comble de l’invraisemblable, a laissé le soin à Olivia Venner recrutée sous Murielle Berretti-Charles pour ce fichage organisé, d’en faire « la présentation » par rétroprojecteur. «
La présentation » de quelque chose qui n’existait pas la semaine dernière, c’est dingue non!
Le SNJ dans son communiqué s’étrangle « Dans ses réponses, la direction élude, tergiverse, se contredit parfois d’un site à l’autre. Comment partager cette posture quand la gestion de ce dossier est, de fait, assumée par les personnes impliquées dans ce fichage secret ? » …et d’ajouter « Le SNJ constate en effet que la nouvelle équipe comprend d'éminents membres de l'ancienne direction, dont le DRH responsable de la revue de personnel, il estime donc qu’aujourd’hui les conditions d’un débat loyal ne sont pas réunies faute d’un minimum de confiance ».
Le SNJ comme la CFDT et la CGC ont la même analyse…l’article 145 du Code de Procédure Civile  permet bien « S'il existe un motif légitime de conserver ou d'établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d'un litige, les mesures d'instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé, sur requête ou en référé. » 
Autrement dit, la destruction de preuves dans le cadre de procédures judiciaires en cours ou à venir, représente un délit pénal. Si l’ex Orange l’avait compris, elle n’aurait pas fait les déclarations qu’elle a faites. Elle aurait mis à pied à titre conservatoire celles et ceux qui en sont à l’origine, déclenché une enquête interne pour découvrir l’ampleur du « flicage » et surtout annoncé qu’elle se constituait partie civile dans le cadre d’une plainte déposée par France Télé.
Pourtant, de tout cela, il n’a pas été question…seule la défense de son conseiller Papet et son staff comptait !

Quant aux représentants de FO présents à la réunion, c’est tout juste s’ils ne s’excusaient pas d’avoir sorti les fiches de France 3 Auvergne ayant entraîné un tel déballage….ceux de la CGT gênés n’avaient, eux, finalement pas grand-chose à dire.  

Il n’est pas, en ce qui concerne le SNJ, la CFDT et la CGC, imaginable d’en rester là ! C’est dans ce contexte que SNJ, la CFDT et la CGC que  TOUTES les fiches soient conservées et tenues à disposition de la Justice.

Les salariés qui ont été fichés qu’ils décident d’agir seuls ou collectivement doivent savoir comment et pourquoi ils ont été fichés mais surtout quelles ont été les conséquences..

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