samedi 30 mai 2015

Numéro 23 assignée en justice par des sociétés de droits d’auteur pour un préjudice de l'ordre de 1 million d'euros.

La députée PS qui ne mâche pas ses mots avait été des plus directs « La vente de « la chaîne 23 » paraît assez scandaleuse. Comment à partir d'une chaîne gratuite, peut-on faire des bénéfices [près de 90 millions d’euros, ndlr] finalement en spoliant l'argent public ? »  »
 
La revue Stratégie indique ce vendredi  29 mai "Plusieurs sociétés de droits d’auteur,comme la Sacem, la SCAM ou la SACD vont assigner la chaîne de télévision numérique terrestre (TNT) Numéro 23, pour non-paiement des droits....Le préjudice est « de l’ordre du million d’euros », selon Pascal Rogard, le président de la SACD, interrogé par la revue. Une audience doit avoir lieu le 18 juin."
 
 
 
Le texte instaure une ponction de 20 % si la cession survient moins de cinq ans après l’attribution de la fréquence, de 10 % si elle a lieu entre cinq et dix ans, et de 5 % au bout de dix ans.
 
Cette taxation n’était jusqu’ici que de 5 %, et les cessions étaient interdites avant deux ans et demi de détention."

 

vendredi 29 mai 2015

Anticor porte plainte contre Mathieu Gallet et Agnès Saal que défend la cgt passée "syndicat patronal" !

Ce vendredi 29 mai, "Le Parisien"  révèle que  "l'association Anticor a déposé une plainte visant les dépenses de taxi de l'ex-PDG de l'INA, Agnès Saal, et les contrats passés par Mathieu Gallet, actuel patron de Radio France, à l'époque où il présidait l'INA"
C'est l'avocat de l'association qui l'a confirmé.

Extraits de l'article "INA : Mathieu Gallet et Agnès Saal visés par une plainte d'Anticor" 

"Anticor a mis ses menaces à exécution. L'association a déposé une plainte visant les dépenses de taxi de l'ex-PDG de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), Agnès Saal, et les contrats passés par Mathieu Gallet, actuel patron de Radio France, à l'époque où il présidait l'INA
Anticor, spécialisée dans la lutte contre la corruption, a porté plainte contre X au parquet de Créteil pour «favoritisme» pour les faits concernant Mathieu Gallet et pour «détournement de fonds publics» en ce qui concerne Agnès Saal."
 

Dans un article du 21 mai dernier intitulé "Les recasés de la République...ceux qui sont aux manœuvres devraient avoir honte.", le blog CGC média indiquait qu'"Agnès Saal et Martin Ajdari, avaient tous deux été recasés au Ministère de la Culture chez Fleur Pellerin.."

 


Agnès Saal qui prend donc un poste dépendant de Fleur Pellerin "créé pour l'occasion" - une "mission" serait plus juste - émarge selon nos informations à plus de 8.000€ par mois.

Avant de lui confier "cette mission de GPEC" améliorée, Fleur Pellerin aurait tout de même été bien inspirée de se pencher sur le montant des frais de taxis de l'intéressé sur les presque 15 ans passés à la BNF (2001 à 2007) et au Centre Pompidou (jusqu'en 2013).

Hasard des calendriers, la cgt publie en même temps un tract de soutien à Agnès Saal comme elle l'a fait pour Delphine Ernotte dès le 23 avril dernier.

Il s'intitule  "Nous ne hurlerons pas avec les loups" et parle de "véritable lynchage médiatique":  

"Un véritable lynchage médiatique est à l’œuvre concernant Agnès Saal après la « révélation ,. par le Figaro de dépenses de taxi, dont une partie imputable à l'usage de son abonnement professionnel par son fils.

Une faute a été commise et Agnès Saal en a tiré les conséquences : elle a remboursé les frais qui n'étaient pas liés à son activité professionnelle et a démissionné de ses fonctions.

Elle a été réintégrée au ministère, son administration d'origine, en tant qu'administrateur civil. Une mission lui a été confiée au secrétariat général.

Agnès Saal fut directrice-adjointe de cabinet sous Catherine Trautmann.

Au-delà des désaccords que notre organisation syndicale a pu avoir avec les politiques culturelles qu'elle contribua à mettre en œuvre, nous nous rappelons son rôle dans la recherche de la solution qui permit de mettre un terme aux 21 jours de grève, en mai-juin 1999, malgré les réticences du cabinet du Premier ministre et l'opposition de celui du Budget, lors du conflit lié à la situation intolérable des vacataires sur emplois permanents.
Nous nous souvenons aussi de ses grandes qualités professionnelles reconnues de tous, de sa capacité de travail et de son respect de la parole donnée.

La Ministre a annoncé que des poursuites disciplinaires seraient engagées.

La CGT-Culture sera vigilante à ce qu'elles le soient sans a priori et qu'Agnès Saal dispose pleinement de ses droits à assurer sa défense, comme les élus de la CGT aux commissions administratives paritaires y veillent à chaque fois qu'un agent, quel que soit son grade, quelle que soit sa fonction, fait l'objet d'une procédure disciplinaire. La CGT-Culture sera également attentive à ce que la sanction, si sanction il y a, soit proportionnée aux circonstances et à la nature de la faute."

                                                                                                                                                                                                                                                                        

Le blog CGC Média prend acte de la constitution dans les média de ce nouveau syndicat patronal.

A lire aussi le papier de l'Express qui rappelle que "

"L’État se doit d'être exemplaire... et que fort de ce principe l'association Anticor (Anti corruption)  qui dénonce une "totale désinvolture sur la gestion de l'argent public", porte plainte pour "favoritisme" contre l'ancien patron de l'INA Mathieu Gallet , et pour "détournement de fonds publics" visant Agnès Saal, celle qui lui avait succédé."

La cgt perd ses nerfs depuis les révélations de Médiapart et d'Atlantico sur la rencontre secrète Chavelot/Ernotte...la CGC Média porte plainte

Depuis les révélations de "Médiapart" et d'"Atlantico" sur la rencontre secrète de Marc Chauvelot  avec Delphine Ernotte - qui ne l'est plus à présent puisqu'une "mise au point " de la cgt (*fin de post) l'a confirmée le 26 mai dernier - la cgt France Télé prise les doigts dans le pot de confiture, perd ses nerfs.

Dans un écrit de bas étages qu'elle a adressé par intranet à l'ensemble des salariés de France Télé et distribué au Siège [ils étaient une quinzaine de responsables pour ce faire, ce matin], le ou les rédacteurs du textte incriminé(s) déverse(nt) un invraisemblable flot de calomnies contre le SNPCA-CGC mais surtout une logorrhée d'attaques ad hominem contre son représentant légal.

Outre le fait que le ou les rédacteurs se contredisent en permanence tout au long de cette  nauséabonde diffusion, la cgt France Télé qui parle de "rumeurs" indique qu'elle écrit "pour mettre un terme aux allégations mensongères sur un soi-disant soutien qu'elle aurait apporté à Delphine Ernotte."
Pathétique.

Que ces "méchants" journalistes de "Médiapart" et d'"Atlantico" sont mauvaises langues...de révéler la rencontre Chauvelot/Ernotte que confirme d'ailleurs, redisons-le, l’organisation.

Le blog CGC Média quelque soient les attaques, n'a nullement l'intention de se rabaisser au niveau d'où elle viennent.

Par conséquent le blog CGC Média déposera en tout début de semaine prochaine, une plainte  pour diffamation voire dénonciation calomnieuse.




....avec un mail en bonus
 

Le Senat entre dans la danse concernant le CSA et va lancer une mission de contrôle budgétaire de l'audiovisuel public.

Au moment où de façon imminente maintenant, le SNPCA-CGC dépose un recours judiciaire pour contester la régularité de "l'élection" à la présidence ce de France Télévisions, "le Sénat a décidé également de se pencher sur la gouvernance de France Télévisions"
Extrait de l'article publié le 28 mai par le Figaro.
 
"Les parlementaires estiment que la loi sur l'indépendance de l'audiovisuel public comporte des carences. Les parlementaires ne désarment pas. Ils n'ont aucunement l'intention de refermer les dossiers France Télévisions et CSA. Il y a d'abord eu la tentative avortée du président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, Christian Jacob, d'obtenir une commission d'enquête parlementaire au sujet de la procédure de nomination de Delphine Ernotte (http://premium.lefigaro.fr/medias/2015/04/23/20004-20150423ARTFIG00349-delphine-ernotte-a-la-tete-de-france-televisions.php), la nouvelle présidente du groupe audiovisuel public.
Puis sur le même thème, l'audition cette semaine à l'Assemblée nationale d'Olivier Schrameck, le  président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).
 
Cette fois, c'est au tour du Sénat de s'emparer du sujet.
 
La Chambre haute, sur proposition conjointe de Catherine Morin-Desailly (UDI), la présidente de la commission de la culture, et de son homologue Michèle André (PS), à la tête de la commission des finances, a mis en place début février une mission de contrôle budgétaire de l'audiovisuel public.
 
Cette mission compte tout particulièrement se pencher sur le cas de France Télévisions à travers la problématique de son financement aussi bien que de celle de sa gouvernance. «On voit bien avec les polémiques autour de la désignation de Delphine Ernotte à France Télévisions et de Mathieu Gallet (http://premium.lefigaro.fr/medias/2015/04/16/20004-20150416ARTFIG00370-radio-france-mathieu-gallet-dedouane-par-l-inspection-des-finances.php) à Radio France, que le mode de nomination actuel soulève des problèmes», constate Catherine Morin-Desailly.
 
L'une des questions à laquelle va donc devoir répondre le groupe de travail sera de savoir s'il est vraiment opportun que le président de France Télévisions ou celui de Radio France soit désigné par le CSA. Autrement dit, il s'agit clairement de remettre en question la pertinence de la loi sur l'indépendance de l'audiovisuelle, qui a redonné, en novembre 2013, le pouvoir de nomination du PDG de France Télévisions au CSA.
 
Propositions de loi.
 
Parallèlement à ce travail, le Sénat a lancé mercredi dernier une commission d'enquête sur le bilan et le contrôle de la création, de l'organisation, de l'activité et de la gestion des autorités administratives indépendantes, qui concerne aussi bien l'Arcep, l'Autorité de la concurrence, l'Autorité des marchés financiers que…le CSA. 
 
Cette commission, qui doit durer six mois tout au plus, tombe à point nommé pour contrôler le régulateur de l'audiovisuel. Son pouvoir est très étendu ce qui lui permet, le cas échéant, de procéder notamment à des auditions sous serment ou de commander des rapports à la Cour des comptes. Surtout, le groupe de travail va pouvoir enquêter sur le détail de la procédure de nomination des présidents de l'audiovisuel public par le CSA et de mettre à jour d'éventuels dysfonctionnements. «La loi de 2013 comporte des carences: elle n'a pas abordé dans les détails les modalités de la procédure de nomination, juge Catherine Morin-Desailly. Nous engageons un travail de fond dans le but de répondre objectivement à un certain nombre de questions qui font polémique aujourd'hui.»
La mission qui concerne l'audiovisuel public devrait rendre ses conclusions en juillet et pourrait aboutir à des propositions de loi. Ces dernières auront toutefois peu de chance d'aboutir.
 
En somme, l'indépendance de l'audiovisuel public qui avait été l'un des thèmes de campagne de François Hollande en 2012 pourrait bien revenir sur le devant de la scène en 2017. Tout laisse à penser que le sujet soit mis à l'agenda du débat lors des présidentielles."
 
 
 
 
 
 

Par qui Delphine Ernotte a-t-elle été parrainée pour devenir femme du « Siècle » (*) ?

Par qui Delphine Ernotte a-t-elle été parrainée pour devenir femme du « Siècle »  ? 

Cette question revient en permanence sur "le réseau" ces derniers jours.
 
 
Il semble bien que ce soit par une autre femme…mais laquelle ?
 
Nicole Notat, la première présidente du « Siècle » donnait le 16 mai 2011, une interview mode d’emploi auFigaro Madame: « C'est un cercle ultra-sélect, qui réunit une fois par mois la fine fleur des milieux d'influence pour un dîner exceptionnel.  On y entre par cooptation, et le secret est exigé...
« Chaque dernier mercredi du mois, place de la Concorde à Paris, c’est le même défilé VIP. À l’heure du dîner s’engouffrent discrètement entre les portes de l’Automobile Club, juste à côté du Crillon, Alain Minc, Laurence Parisot, Denis Olivennes, Jean-François Copé. Ou encore Claude Bébéar, Emmanuel Chain, Stéphane Courbit et Rachida Dati, etc….Trois cents invités en moyenne, qui se rendent au dîner du Siècle, le club le plus sélect de la capitale. Le plus puissant aussi. C’est là que se côtoient, dans un mélange unique et dans le plus grand secret, des dizaines de personnalités politiques, grands patrons, journalistes en vue, hauts fonctionnaires. Des figures de tous bords, issues de l’establishment mais aussi du corps médical, militaire, des intellectuels... Sa règle-clé n’a pas changé depuis sa création en 1944 (rendue officielle en 1946) par une poignée de jeunes gens, la plupart issus de la Résistance : les huit cent vingt membres et invités sont priés de garder pour eux tout ce qui s’y dit. Longtemps réservé aux membres des grands corps d’État, ce cercle historiquement masculin s’est peu à peu ouvert à la société civile et au monde de l’entreprise… Que se joue-t-il vraiment dans ces dîners à huis clos ?... »
 
“Nous sommes cinq femmes au CA sur quinze” ajoutait alors la présidente. [Véronique Morali (vice- présidente de Fimalac Développement), Catherine Colonna (Brunswick), Marie-Louise Antoni (Generali), Patricia Barbizet (Artemis) et donc Nicole Notat ]. Et de préciser « On ne choisit pas le Siècle, c’est le Siècle qui vous choisit » par cooptation. Pour y entrer, il faut être parrainé par deux membres du conseil d’administration, puis accepté par ce dernier lors d’un vote à bulletins secrets où un non vaut deux oui... Suit une période d’un an où le futur membre doit se contenter du statut d’invité…. C’est une façon pour nous de juger s’il est vraiment intéressé, s’il vient régulièrement ; d’évaluer sa faculté d’écoute… Nous essayons de faire venir des actrices de la société, celles qui font bouger les lignes. Il faut qu’elles aient des choses à dire, qu’elles soient engagées. »
 
Aujourd’hui, "Le Siècle" compte cent vingt femmes, parmi lesquelles Monique Canto-Sperber (directrice de l’ENS), le Pr Françoise Forette (gérontologue), Teresa Cremisi (p-dg de Flammarion), Catherine Nay, mais aussi Sylvie-Pierre Brossolette membre du CSA  « mise en cause dans le procesus de nomination à la présidence de France Télé qui aurait notamment appuyé la patronne d'Orange » et récemment  parrainée puis cooptée par ce club très fermé,  Delphine Ernotte justement « l’ex patronne d’Orange » !!!!
 
Le monde est petit, tout de même.
 
Selon nos informations donc, le parrain de Delphine Ernotte serait en réalité une marraine plutôt versée dans le monde des média !
 
***Liste non exhaustive des noms figurant dans la liste du dîner du 27 janvier 2010 et dans celle, également affichée, des anciens membres du conseil d’administration du Siècle.
 
Le blog CGC Média devrait très vite révéler son nom....A suivre donc.

jeudi 28 mai 2015

Olivier Schrameck "vert de rage, rebaptisé Olivier Schrek" (dixit Charline V.) en prend pour son grade ce matin sur Inter.

Ce matin sur France Inter dans le 7/9, Patrick Cohen lance ainsi Charline pour son billet d'humour: "Le CSA est soupçonné de ne pas être très clair dans ses choix. Un voile plane sur la nomination de Delphine Ernotte la [probable, ndlr] présidente de France Télévisions"
 
Dans sa chronique intitulée pour l'occasion  "Au CSA : to be Ernotte To be", Charline Vanhoenacker est désopilante ponctuant son intervention de "sonores" de Louis de Funes parodiant Olivier Schrameck.
 

Extraits:

"Un dossier trouble que j'intitulerai  "to be Ernotte To be" ...Olivier Schrameck le président du Conseil est sur la sellette; en ce moment le type est vert de rage. Dans les couloirs du CSA on l'appelle Olivier Schrek ...Nommer les dirigeants de l'audiovisuel, c'est son grand moment de prestige. Cette administration coûte près de 38M€ par an aux contribuables tout en restant opaque, ça veut dire que les conneries se voient un peu moins mais elles coûtent aussi cher....On commence par faciliter l'accès de nouveaux entrants et on finit par se faire entuber. C'est l'histoire de la chaîne "Numéro 23", un canal de la TNT avec une audience si basse que ma télé s'est pendue...une chaîne offerte sur un plateau par l'État à un homme d'affaires Pascal Houzelot qui est en passe de revendre cette chaîne pour 90 millions d'euros. Houzelot une sorte de Bernard Tapie qui fait moins de bruit mais beaucoup plus d'argent. "



 
"Pour ce qui est des plus values, oubliez la banque. Pensez au CSA"



Une pathétique mise au point cégétiste qui va booster le recours judiciaire du SNPCA-CGC concernant la procédure de désignation par le CSA à présidence de FTV.

Une pathétique mise au point cégétiste qui va booster le recours judiciaire du SNPCA-CGC concernant la procédure de désignation par le  CSA à présidence de FTV.

Mardi 26 mai, le jour même où Olivier Schrameck convoqué devant la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Nationale, déclare lors de son audition être victime d’une « campagne de déstabilisation » -  Bah oui, la fameuse "campagne de déstabilisation" qui revient régulièrement comme argument et que tout le monde arrange à sa sauce – voilà que la cgt FTV après les révélations dans « Atlantico » et « Médiapart » sur la rencontre secrète Delphine Ernotte- Marc Chauvelot, sort très confidentiellement il faut bien le dire, un hallucinant feuillet qualifié de « mise au point » ( * voir le document en bas de post). 

« Mise au point » certes surréaliste mais extrêmement « instructive » et « parlante » à bien des égards, que la SNPCA-CGC a immédiatement transmis au cabinet d’avocats qui finalise la rédaction du recours judiciaire et qui, à l’évidence, va permettre d’avancer à pâs de géant. 

Tout d’abord et c’est assez cocasse, « la cgt FTV confirme bien avoir rencontré Delphine Ernotte » qui d’ailleurs démentait être candidate à quoi que ce soit : « "Je ne suis absolument pas candidate", assurait-elle à BFM Business »

Chacun aura noté au passage qu’« Atlantico » et « Médiapart » indiquent bien que la rencontre a eu lieu entre Marc Chauvelot et Delphine Ernotte....il ne s’agit donc pas d’une quelconque délégation qu’aurait rencontrée cette dernière mais bien d’un responsable cgt Marc Chauvelot qui n’a pas cru devoir, contrairement à de que  l’organisation prône pourtant à tout bout de champ, ni en avertir sa base, ni même la consulter !!!! 

Mais la lecture de cette soi-disant « mise au point » non seulement parle d’elle-même amis surtout est intéressante à plus d’un titre. 

Les lecteurs à commencer par les adhérents de l’organisation, apprennent que « La cgt FTV a rencontré à leur demande tous les candidats qui le souhaitaient en respectant la plus stricte neutralité et la confidentialité des lors qu’elle était demandée. » 

Ben voyons ! Pour tenter de faire passer cette rencontre pour - il convient ici de citer la cgt - « parfaitement légitime », l’organisation essaie vainement de la fondre dans la masse d’autres rencontres !!!!
Invraisemblable. Mais la cgt ne s’arrête pas là, elle donne le chiffre et écrit « la petite dizaine de candidats rencontrés ».
Dont acte.
Marc Chauvelot ou la cgt FTV a donc rencontré donc, le plus secrètement qui soit, une « petite dizaine de candidats »….sans dire lesquels du reste. 

Il faut quand même oser écrire concernant le CSA "Il est probable que si la procédure avait été un peu plus transparente on n'en serait pas là" alors que la cgt qui doit des comptes ne serait-ce qu'à ses adhérents et mandants, est prise en flagrant délit de faire pire en pratiquant la plus grande opacité s'agissant de ses rencontres !!!!!
Dès lors une première conclusion chronologique s’impose :

1°) Le 26 mars au soir, le dépôt des candidatures au CSA est  clos.
2°) Le CSA annonce, le mercredi 1er avril, avoir reçu 33 candidatures pour la présidence de France Télévisions, sans donner leur nom.
3°) Le 16 avril, le CSA annonce avoir retenu 7 candidats pour la liste restreinte de ceux qu’il auditionnera, toujours sans donner leur nom.
Dès lors, la cgt qui affirme avoir rencontré une «petite dizaine de candidats »….l’a donc forcément fait – un peu d’algèbre, ici, s’impose -  évidemment avant que ne soit établie la short-list de 7 avant le 16 avril doncc’est de la pure logique et du simple calcul arithmétique parce que 10 ça ne tient pas dans 7 ! 
Ensuite, à imaginer même que la cgt ait donc rencontré dans les 10 avant le 16 avril donc, les 7 candidats restant dans la liste restreinte – ce qui n’est absolument pas le cas, le blog CGC Média est en mesure de l’affirmer – comment aurait-elle fait pour les connaître puisque les noms sauf par la Presse n’étaient pas révélés ?! Quand bien même !!!!!!
Marc Chauvelot a donc rencontré Delphine Ernotte qui avait démenti être candidate avant le 16 avril…donc avant que ne soit connu le nombre des « auditionnables »…au nom de « sa vision pour la stratégie de l'entreprise, de ses missions, de son organisation, de ses moyens, des questions d'emploi, de métier et des conditions de travail… ».
Et en « respectant la plus stricte neutralité la confidentialité des lors que la dizaine de candidats rencontrés l’avait demandé »  (dixit la cgt)
C’est se foutre du monde !

La cgt rencontrant Delphine Ernotte avant le 16 avril comme 9 autres candidats dont elle ignore réellement le nom…un peu de sérieux ! A moins, autre hypothèse que Delphine Ernotte ait su avec certitude avant même cette date donc qu’elle ferait parti de « l’emballage final » ?!
Cette « mise au point » de la cgt pour défendre Marc Chauvelot tombe à point nommé. Elle a, redisons-le, été transmise comme une manne aux avocats du SNPCA-CGC qui n’en espéraient surement pas tant.
Le ou les responsables de la cgt FTV auront donc tout loisir de répondre à la Justice sur leurs agissements…ils iront peut-être expliquer aux magistrats en charge de ce dossier qu’ils « alimentent eux aussi la rumeur et éludent les vraies questions comme la place du service public dans le monde numérique, la refonte du financement de France TV, son rôle de producteur de contenus, la place des régions et des Outre-mer, plutôt que le tohu-bohu médiatique qui fait de la « peoplelisation » un fond de commerce au détriment des véritables enjeux. ».

 (*) l' hallucinante mais vaine "mise au point "




....avec un mail en bonus