vendredi 18 septembre 2015

France Télévisions: une entreprise au bord de l'explosion et de la faillite qui, depuis fin août, part en quenouille.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article d'"e-alsace" publié, hier jeudi 17 septembre, intitulé "Pauvre télévision publique"  qui détaille assez bien ce qui se passe depuis fin août à France Télévisions.
 
Carolis, le mis en examen, l'avait déjà bien esquintée...Pflimlin le témoin assisté nommé récemment conseiller d'État "en service extraordinaire" par François Hollande sur proposition de Christiane Taubira, la plaçait dans une situation de la faillite....depuis la fin août, c'est chienlit à tous les étages.
 
"L'ambiance est de plus en plus malsaine au sein de France Télévisions" écrit  Francis Guthleben qui détaille "Voici ce qui s'est passé ces derniers jours "
 
On se souvient que 60% des 10.000 salariés de France Télévisions ont fait l'objet de fiches d'évaluations secrètes.
 
Après avoir nié les faits, la direction du groupe public a fini par les reconnaître.
 
Hier, 16 septembre, la direction a envoyé un message aux managers avec la mention suivante : "Afin que chaque collaborateur puisse avoir légitimement accès à son éventuelle évaluation, la direction va définir, en concertation avec les organisations syndicales, les modalités pratiques d'une restitution formalisée".
 
On vous laisse imaginer le climat détestable qui va s'installer à France Télévisions lorsque les salariés demanderont des comptes à leurs supérieurs qui ont pu rédiger des observations pas forcément flatteuses à leur égard. Au-delà des remarques, les fiches comportent aussi un classement : I pour "insuffisant", C pour "conforme aux attentes", B pour "va au-delà des attentes".
 
Parallèlement, ce jeudi 17 septembre, après avoir été saisie par les syndicats CGC, CFDT et SNJ de France Télévisions, la chambre des requêtes du tribunal de grande instance de Paris a rendu une ordonnance pour "faire défense à la société France Télévisions de détruire les documents d'évaluations individuelles".
Jamais un président de la télévision publique ne s'était trouvé face à une procédure judiciaire le concernant, moins d'un mois après son arrivée.

Visite discrète

Par ailleurs, la procédure engagée il y a quelques jours par les syndicats CFDT et CGC de France Télévisions pour obtenir du Conseil supérieur de l'audiovisuel l'ensemble des documents qui ont conduit à la désignation de Delphine Ernotte semble agiter également le milieu audiovisuel parisien.
 
Le Blog CGC des Médias révèle qu'Olivier Schrameck a été de passage au siège de France Télévisions ce 16 septembre pour un rendez-vous avec le directeur de cabinet de Delphine Ernotte.

L'histoire ne dit pas quel était leur sujet de conversation.

Et quel avenir...

Les salariés de France Télévisions sont sonnés par ces différentes affaires. Ils sont aussi profondément inquiets pour leur avenir après l'annonce par la présidente de la mise en oeuvre d'un nouveau plan d'économie. Elle a justifié ce plan par les arbitrages de l'Etat qui l'empêchent de disposer de nouvelles recettes conséquentes en provenance de la redevance et de la publicité.
 
Delphine Ernotte s'est bien gardée de faire un lien avec l'état des comptes laissé par son prédécesseur Rémy Pflimlin. Rappelons que l'ancien président, nommé au Conseil d'Etat par le chef de l'Etat et la ministre de la Justice, est à l'abri de toutes les rumeurs et de tous les scandales derrière les épais murs du Palais Royal.

Il y a fort à parier que les prochaines semaines seront tendues à France Télévisions avec un climat social explosif. Tout le monde a en tête les 24 jours de grève qu'a connu Radio France ce printemps."

jeudi 17 septembre 2015

Vu à la télé...Olivier Schrameck reçu discrètement par Stéphane Sitbon-Gomez.

C'est le conseiller d'Ernotte Patrice Papet (sur le départ) qui a été vu dans le hall de France Télé raccompagnant le président du CSA Olivier Schrameck de son rendrez-vous avec le dircab de l'ex Orange Stéphane Sitbon-Gomez.
Sur ce que se sont dit les deux hommes, Papet n'a pas pipé mot.

"Ficheur-price" en partenariat sur France Télé...un lamentable signal adressé par Ernotte aux personnels.

"Ficheur-price" - en français "le prix du ficheur" - vient d'être décerné, ce jeudi 17 septembre, à Cécile Lefèvre qui a mis en œuvre ce système de "revue de personnel" au sein de l’établissement Malakoff de France Télévisions: 

"Sur proposition d’Arnaud Lesaunier, directeur général délégué aux ressources humaines et à l’organisation, Delphine Ernotte Cunci, nomme : 

Cécile Lefèvre, directrice des ressources humaines du Siège (hors filière technique).
Laurent Benhayoun, directeur des ressources humaines du réseau Outre-mer 1ère et de France Ô. (pour remplacer cette dernière, ndlr) 

Ces nominations prennent effet à compter du 12 octobre 2015." 

Formidable hasard du calendrier, c'est le jour même où la Justice saisie par voie de référé initiée par trois organisations syndicales la CGC, la CFDT et le SNJ, rend une ordonnance faisant  INTERDICTION à France Télévisions "de détruire les fiches faites sur le salariés"  (*ordonnance en fin de post) qu'Arnaud Lesaunier sous couvert de Delphine Ernotte nomme Cécile Lefèvre  pour le remplacer à la RH siège, la promotrice des fiches pour le  réseau Outre-mer 1ère et de France Ô.



Quel lamentable signal adressé aux salariés... 

Quant à cette affaire de fichage dont Delphine Ernotte est devenue pénalement responsable, elle n'a pas fini de faire couler d'encre et n'en est qu'à ses débuts concernant notamment les procédures près le TGI et à la CNIL.

Ils sont nombreux après trois semaines seulement à s'interroger sur le manque de discernement de celle qui a d'abord nié l'existence d'un tel système  au micro de Patrick Cohen sur Inter le 4 septembre dernier « personne n’est fiché à France Télévisions » avant de reconnaître finalement avoir été au courant puis d'en annoncer sa destruction dans les colonnes du Monde (14/09/15).



Celle que "Schrameck and co" mettaient sur orbite le 23 avril dernier, s'est enferrée dans ses contradictions et ses mensonges mais pire, au lieu d'avoir ordonné une enquête interne, promeut celles et ceux qui en sont à l'origine à commencer par son conseiller Patrice Papet en train de négocier ses indemnités de départ. 

L'écœurement pour les personnels est à son comble...."parce qu'en plus, il va toucher un gros chèque ?....c'est honteux !"

L'ex Orange qui manque visiblement de repères, aurait dû prendre connaissance du "Repères" intitulé "Éléments d'explication communiqués sur le dispositif de revue de personnel" qu'elle a publié le 16 septembre dernier, adressé aux managers et immédiatement transmis à la Justice, comporte ses propres aveux.

Extrait: 

Suite à l'interpellation d'une organisation syndicale, la direction a organisé le 9 septembre dernier une réunion avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives pour clarifier le processus de revue de personnel mis en place à France Télévisions.

Cette revue de personnel, en cours de déploiement, avait pour objectif de faciliter l'élaboration de plans d'actions de développement de compétences et/ou de carrière au regard de l'appréciation de situations de travail individuelles et collectives.

Ce dispositif, couramment mis en œuvre dans d'autres entreprises, a été entaché dès son lancement à France Télévisions par un défaut d'information et de consultation des instances représentatives du personnel, et par l'absence d'une campagne de communication spécifique sur le sujet envers les salariés.

C'est pourquoi ce dispositif est abandonné. [attention "abandonné pas parce que "ça pue", non...parce que c'était pas "réglo", ndlr]

En outre, la direction a rappelé l'inutilité des documents préparatoires ou notes personnelles qui pourraient encore subsister et a invité à leur destruction....








La Justice vient de faire INTERDICTION à France Télévisions "de détruire les fiches faites sur les salariés"

EXCLUSIF:

La Justice vient de faire INTERDICTION à France Télévisions  "de détruire les fiches faites sur les salariés" par voie d'ordonnance (* ordonnance en fin de post)



Ernotte est donc depuis quelques minutes pénalement responsable de leur destruction et en portera la responsabilité.

Cette demande par voie de référé initiée par trois organisations syndicales la CGC, la CFDT et le SNJ vient donc d'être entendue.

Elle intervient après les nouvelles révélations du "Canard enchaîné" de ce 16 septembre qui font froid dans le dos qui montrent à quel point celle que "Schrameck and co "parachutait le 23 avril dernier pour remplacer Pflimlin qui s'est impliquée dans ce dossier le plus bêtement qui soit en ordonnant la destruction de ces fiches après qu'elle ait balancé l'énorme bobard au micro de Patrick Cohen sur Inter le 4 septembre dernier « personne n’est fiché à France Télévisions ».




(*) 




mercredi 16 septembre 2015

Lacroix ne décolère pas...il n'est quasiment pas sur la photo!

Le 12 septembre dernier, l'Obs publiait un article intitulé "France Télévisions : la garde rapprochée de Delphine Ernotte Cunci".
Une photo illustrait le commentaire "Après quatre longs mois de cohabitation forcée avec son prédécesseur, Rémy Pflimlin, la voilà désormais PDG de France Télévisions. Pour manœuvrer ce gigantesque paquebot, la nouvelle timonière de l’audiovisuel public a déjà constitué sa garde rapprochée. Focus sur cet état-major..."

Cette photo la voici.... 
Fabrice Lacroix l'argentier d'une entreprise en faillite n'y figure quasiment pas. Juste un œil, un sourcil, quelques poils de barbe, un bout d'épaule et un bras qui dépassent ....de quoi  mettre en rogne "le tronqué"! 

Le blog CGC Média qui avait récemment sorti la même photo twittée et retwittée des centaines de fois sur les réseaux sociaux dans un article intitulé "Combien seront encore sur la photo dans quelques mois"  tient à récupérer la "coupe" en publiant la bonne photo en "grand".



Rodolphe Belmer pourrait prochainement rendre son tablier de France télé

Selon nos informations Rodolphe Belmer  chaudement encouragé à rejoindre France Télévisions pour "épauler" celle que "Schrameck and co" sortait d'un chapeau le 23 avril dernier, ne serait plus très chaud pour rester.
 
Alors que l'ex Orange l'a chargé d’une mission de "conseiller",  l'ancien directeur général de Canal+ pourrait très prochainement rendre son tablier.
 
Face à la déferlante de déclarations intempestives, de bourdes en tout genre, de faux-pas récurrents, d'annonces à l'emporte-pièce, d'effarantes  communications la dernière en date celle faite au micro d'Inter pour nier un système de fichage organisé sous Pflimlin avant de le reconnaître sans sanctionner ceux qui en sont à l'origine (ambiance France Télécom/Orange avec des salariés sous pressions, 22.000 démissions et 27 suicides)....l'homme pourrait laisser seuls à seuls Sitbon-Gomez , Pingaud et sa Pingaud's girl attendre l'inévitable explosion.

Le confondateur de Bygmalion, Bastien Millot déjà mis en examen avec Carolis, vient de l’être à nouveau dans le volet politique.

La nouvelle s’est répandue, ce mardi 15 septembre dans toute la Presse « Bastien Millot, cofondateur de la société Bygmalion, a été mis à nouveau en examen pour "complicité de financement illégal de campagne" ».
 
C’est la chaîne d’info de la TNT « iTélé »  qui était la première à « Mardi soir, la justice a mis en examen Bastien Millot, le cofondateur de la société, pour "complicité de financement illégal de campagne" après des heures et des heures d'auditions et d'enquête ».
 
Le JDD sur son site comptabilise pour sa part, le nombre de mis en examen dans ce dossier « Treize personnes sont mises en examen. Parmi elles, outre M. Millot, trois anciens cadres de Bygmalion, Guy Alvès, Franck Attal et Sébastien Borivent. Ces derniers reconnaissent avoir eu connaissance de la fraude, ce que Bastien Millot a toujours contesté. Ses trois anciens associés le mettent pourtant en cause. »
 
LePoint indique notamment « Franck Attal, patron d'Event and Cie, a expliqué aux juges que le directeur adjoint de la campagne, Jérôme Lavrilleux, l'avait sollicité fin mars-début avril 2012 pour lui annoncer qu'il fallait recourir à un système frauduleux de ventilation des dépenses de campagne sur l'UMP, ce que Jérôme Lavrilleux conteste, situant le recours à la fraude à après la présidentielle. Selon une source proche du dossier, Franck Attal a assuré avoir alors prévenu Sébastien Borivent, qui, à son tour, en aurait fait part aux deux patrons de Bygmalion, Bastien Millot et Guy Alvès. D'après cette source, Sébastien Borivent a affirmé aux magistrats que Bastien Millot, aujourd'hui avocat, avait donné son "feu vert" à l'opération. »
 
Et d’ajouter « Bastien Millot est mis en examen dans une autre affaire concernant des soupçons de favoritisme sur des contrats payés par France Télévisions à Bygmalion. »

Le blog CGC Média tient à rappeler qui est Sébastien Borivent pour France Télévisions.

Dans son article du 14/11/14  "Sébastien Borivent, l’ex secrétaire général de FTD,  auditeur interne à France Télé mais aussi directeur général adjoint de Bygmalion mis à son tour en examen" nous indiquions "Nul doute que Sébastien Borivent, l’ancien cadre de France Télévisons qui a été pendant deux ans chargé d’auditer en interne France Télévisions de 2006 à 2008 (un comble tout de même !) avant de devenir l’année suivante Secrétaire  Général de France Télévisions Distribution toujours sous Carolis et son bras droit Millot,  mis en examen pour complicité de «faux et usage de faux» assorti d’un contrôle judiciaire qui lui interdit notamment de rencontrer les autres protagonistes du dossier, va devoir également répondre du rôle qu’il a joué, cette fois-ci, dans le volet France Télévisions"...

Après les mois perdus de demandes de "démise en examen et d'annulation de l'instruction" déposées par Carolis, Millot, Bygmalion et Camille Pascal qui ont finalement abouti à une confirmation en appel de la chambre de l'instruction de toute la procédure et de ses actes (*), le volet télé devrait repartir de plus belle.
 
 (*) Extrait de la décision rendue en appel par la chambre de l'instruction.
 
Toutes les mises en examen sont confirmées et l'instruction judiciaire se poursuit :
 
"Considérant quant au délit de favoritisme reproché, Patrick de Carolis ne peut soutenir avec pertinence que la délégation de pouvoir signée en faveur de Camille Pascal l'exonérerait de toute responsabilité pénale, que les relations antérieures à la signature des contrats en cause, entre lui et Bastien Millot, la persistance d'une proximité entre eux, 2005 et 2008, et certaines déclarations des protagonistes, laisse penser que Patrick Carolis au plus haut niveau de la hiérarchie du pouvoir adjudicateur a eu l'initiative et a pris la décision de faire conclure ses marchés et de les renouveler;

Qu'ultérieurement il n'a pu être tenu à l'écart de l'exécution de ces contrats, les prestations lui étant, en priorité, voire exclusivement destinées, le rôle de Camille Pascal étant de veiller à leur bonne exécution matérielle, que même si factuellement Patrick de Carolis n'a pas été de signataire desdits contrats pour le compte de France Télévisions, il les a initiés au bénéfice d'une personne qu'il connaissait et qu'il a favorisée et en a suivi l'exécution, la présidence de France Télévisions en ayant le bénéfice et en assurant le paiement, cette délégation de pouvoirs ne saurait l'exonérer de sa responsabilité pénale, que dès lors existent à l'encontre de Patrick de Carolis des indices graves ou concordants suffisants en l'état pour justifier sa mise en examen qui ne sera pas annulée, l'appréciation de l'existence de l'élément intentionnel relevant de la compétence du juge de fond."



Nouvelles révélations du Canard sur le fichage à grande échelle des salariés de France Télé nié publiquement par l'énorme mensonge d'Ernotte le 4 septembre dernier.

Le scandale est d'ampleur. Les nouvelles révélations du "Canard enchaîné" de ce 16 septembre font froid dans le dos et montrent à quel point celle que "Schrameck and co "parachutait le 23 avril dernier pour remplacer Pflimlin couvre  toutes celles (particulièrement) et ceux qui ont  mis en place ce dispositif de flicage à grande échelle.
 
 
Ben voyons...c'est se foutre du monde.
 
Il est clair que Patrice Papet qui est en train de négocier son départ imaginant plusieurs centaines de milliers d'euros d'indemnités à la clé mais également celle qu'il a fait venir pour le seconder Murielle Berretti-Charles visée par la plainte déposé par le SNPCA-CGC actuellement instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke, mais aussi Olivia Venner la grande ordonnatrice ("l'envoyée spéciale" dit le Canard) avec Cécile Lefèvre pour Malakoff de tout ce système aidées en tout cela par Frédéric Mautret le bras armé de Murielle ex délégué CFTC à Wolters Kluwer là où ils sévissaient tous deux avant et Benjamin Maurice qui lui a plus ou moins  sont succédé aux "social" doivent quitter l'entreprise sans délai et sans rien.
 
Les salariés qui n'ont évidemment plus aucune confiance en ces gens, attendent leur démission pure et simple...sinon leur licenciement pour fautes lourdes et inqualifiables.
 
Il sera temps dans les semaines qui viennent d'établir qui de leurs collègues (encore là) ont également trempé dans tout ceci, une fois déposées la plainte pénale et la saisine de la CNIL qui sont en route initiées par la CFDT, le SNPCA-CGC et à n'en pas douter le SNJ.
 
Extrait du Canard:
 
"L'opération démarre en banlieue, à Malakoff, par le siège de France Ô et des chaînes de l'outre-mer (où la DRH n'est autre que Cécile Lefèvre dont le blog CGC Média poinatit dès hier les responsabilités, ndlr). Le déploiement se poursuit dans les stations de France 3 puis à France 2.
 
Parfois, l'envoyée spéciale Olivia Venner est à la peine. "À France 2, cela a été compliqué avec la direction de l'info. Elle s'et heurtée à des gens qui refusaient le système et savaient que ces grilles allaient rejoindre la direction centrale et servir à gérer les promotions internes" raconte un des intéressés.
 
Jeudi dernier après l'intervention de sa pédégée le nouveau grand chef du personnel Arnaud Lesaunier a conclu avec cette consigne expresse aux cadrex malgré les menaces de poursuites judiciaires de la CFDT : "les documents existants seront détruits (...) ne gardez aucun document contenant des annotations personnelles sur les collaborateurs.
 
Papet comme ses anciens collègues juraient d'ailleurs la semaine dernière, tous en chœur ,qu'il n'avait jamais été question de faire remonter et de centraliser les fiches nominatives au siège de France Télé. Un nouveau bobard : en 2014, Olivia Venner, ancienne des milieux industriels chargée du "développement managérial" du groupe, se rend discrètement dans l'ensemble des chaînes et dans les régions pour distribuer aux dirigeants de la grille de natation et leur expliquer comment les remplir.
 
Avant de repasser quelques mois plus tard ramasser les copies pour les archives ensuite à Paris. Le tout sous la direction de Muriel Charles, directrice générale chargée du "dialogue social" (sic)
 
Bonne idée après le fichage illégal, la destruction de preuves"
 

mardi 15 septembre 2015

L'affaire des fiches à France télé, loin d'être fini....Cécile Lefèvre mouille Michel Kops devant les élus du personnel.



Cécile Lefèvre interpellée par les élus sur le fichage des salariés à France Télévisions et plus particulièrement ceux de France Ô établissement de Malakoff, mouille Michel Kops.

Cécile Lefèvre actuelle DRH de France Ô et Outremer 1ère (France Télé) depuis janvier 2013 après un poste de « responsable réglementation et relations sociales » toujours à France Télévisions (de mai 2006 – février 2011 soit 4 ans 10 mois) et un bref passage de mois de deux ans dans la filiale du groupe TV5, aux questions de élus sur le fichage des salariés indique que cela concernait les services de Michel Kops donc aurait visé plutôt des techniciens…de ce qu’elle en savait !!!!!

Hallucinant….celle qui devrait être nommée directrice Général Délégué RH & Organisation au Siège de France Télévisions à la place d’Arnaud Lesaunier lui-même promu pour succéder à Papet sur le départ, précise donc que c’est Michel Kops qui vient pourtant d’être nommé par l’ex Orange directeur du réseau Outre-mer 1ere de France Télévisions, qui serait finalement l’homme du système…qui n’existait pas comme l’avait rappelé Delphine Ernotte, le 4 septembre dernier, au micro de France Inter !!!!

Incompréhensible….Est-ce parce que Michel Kops se serait vu signifier, il y a quelques jours par celle qui l’a pourtant confirmé le retrait de « sa tutelle sur France Ô »….Allez savoir !?

Toujours est-il que Cécile Lefèvre qui en réunion s’est emportée contre ces syndicats qui demandent des comptes sur ces fiches de salariés mais ne seraient pas restés jusqu’au bout des 5 heures à celle du 9 septembre dernier qu’elle animait (*) comme l’a fait le duo FO/CGT, a redit « ne pas avoir connaissance de fiches et donc ne pas savoir à quoi ça ressemble » !!!!! 

(*) A la réunion en question du 9/09 à laquelle ne participait pas Delphine Ernotte, étaient présents pour la direction : Murielle Berretti-Charles, Cécile Lefevre, Olivia Venner, Arnaud Lesaunier, Samuel Bignon, Olivier Godard et Benjamin Maurice. 

Elle a même enchéri comme si cela ne suffisait pas grâce aux seuls élément de langage qu’a trouvé la direction pour tenter de minimiser le dispositif qu’il ne s’agissait là que d'« une revue du personnel - dispositif classique dans les entreprises -  qui restait un bon outil peut-être pas assez expliqué aux IRP mais très utile » ! 

« Dispositif »  dont Arnaud Lesaunier, à cette même réunion, annonçait non pas la destruction mais la suspension pour « vice de forme » : « Après étude, la décision d’abandonner le dispositif,  d’invalider l’outil a été prise parce qu’il le processus d’info/consult des IRP n’avait pas été respecté », en ajoutant ne pas comprendre  «  qu’il n’y ait justement pas eu de consultation » !!!!

Mais au fait lorsque « le dispositif des fiches, le bon et utile outil » a été présenté en CODIR notamment à Malakoff sous forme d’un document en 4 feuillets projeté devant l’ensemble des « managers » qui croyez-vous qui s’y soit collé ?! …Cécile Lefèvre qui dit « ne pas avoir connaissance de fiches et donc ne pas savoir à quoi ça ressemble » !!!!! 




La faillite de France Télé annoncée depuis 3 ans par le blog CGC Média confirmée par un courrier aux administrateurs.

Comme le blog CGC Média l'a écrit  à maintes reprises depuis ces trois dernières années, il s'avère que France Télévisions (en situation de quasi faillite) ne pourra évidemment pas revenir à l'équilibre en 2016 malgré la communication mensongère de Rémy Pflimlin et de ses fidèles lieutenants : Martin Ajdari (maintenant à la tête de la DGMIC) et Fabrice Lacroix ( toujours à la tête des finances du groupe). 

Chacun appréciera donc la justesse des informations - chiffres à l'appui - régulièrement données sur le blog CGC Média concernant donc la situation catastrophique avérée dans laquelle dans laquelle a été plongé le groupe par l'équipe sortante mais qu'il a niée de bout en bout.  
Celle que Schrameck an co propulsait à la place de Pflimlin - d'ailleurs remercié pour la travail accompli par l'arrivante - le confirme dans une lettre qu'elle adresse aux administrateurs de France Télévisions dont ceux de l’État?que publie ce jour "le Figaro".
  
La lettre publiée sur le site du Figaro: (avec une prime en fin de post , le tract de la CFDT sur le même sujet)

«Mesdames, Messieurs les administrateurs,

La Ministre de la Culture a rendu public ce week-end un arbitrage du Gouvernement concernant l'audiovisuel public.
A cette heure, compte tenu des hypothèses budgétaires communiquées par notre actionnaire, les ressources publiques pour France Télévisions seraient au mieux stables en 2016 par rapport à 2015.
Au regard par ailleurs de l'évolution du marché publicitaire, on peut considérer, si ce schéma était confirmé, que les ressources globales de l'entreprise diminueraient en 2016.
La confirmation de ces montants conduirait, comme je vous l'avais indiqué jeudi dernier, à un déficit prévisionnel pour 2016 de l'ordre de - 50 millions, malgré la prise en compte d'hypothèses d'économies par rapport à 2015.

L'option qui consisterait à accepter un déficit de l'entreprise aussi conséquent après des années de déficits cumulés n'est pas une saine option de gestion. [ça c'est pour Pflimlin nommé récemment  conseiller d’État par François Hollande, ndlr] Ce déficit chronique doit nous conduire à repenser la stratégie globale et repose la question de notre capacité à remplir l'ensemble de nos missions. 
Cela fera l'objet d'une discussion en conseil et avec notre actionnaire. Mais sans attendre j'ai demandé à l'ensemble des équipes de préparer un plan d'économies, à l'exclusion de tout nouveau plan de départ. Ce plan d'économies viendra s'ajouter aux efforts accomplis entre 2012 et 2015 par l'entreprise, qui auront fait baisser les charges opérationnelles de 70 M€ et les effectifs de l'entreprise commune de 740 ETP soit -7%.
Je vous informerai dans les meilleurs délais de l'avancée de ces travaux et présenterai l'ensemble lors du prochain conseil du 15 octobre.
Je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs les administrateurs, à l'assurance de ma meilleure considération.
Delphine Ernotte Cunci» 

"Ce déficit chronique" dixit Ernotte - il serait  plus juste de parler de faillite -  est donc bien réel et encore plus grave que ce qui est  avancé.

France Télévisions ne sera non seulement pas en mesure d'assurer sa mission de service public (toujours dixit l'auteure du courrier) mais ne fera pas l'audit portant annoncé pour montrer l'ampleur des dégâts. 

Que faut-il donc penser de cette soudaine révélation ? A ce stade, la communication de celle dont le processus de nomination est contesté n'est guère transparente. 

D'abord parce qu'il semble bine que cette perte annoncée soit celle des comptes consolidés et non des comptes sociaux ...autrement dit ceux noyés dans ceux du groupe pour masquer les pertes abyssales de France télé SA - personne ne semble d'ailleurs s’embarrasser de ce détail pourtant crucial pour les salariés - mais ensuite parce que personne n'est en mesure de dire  si cette perte intègre la dotation supplémentaire de l’État liée à l'augmentation de la taxe sur les opérateurs télécoms. 

Les administrateurs - chacun responsable civilement et pénalement de son vote - ne seront pas dupes.

Comment ceux nommés par l’État (les administrateurs, ndlr) peuvent-ils cautionner ce type de communication qui non seulement cartonne l'actionnaire mais correspond à une véritable prise en otage des salariés et du patrimoine commun que constitue l'entreprise France Télévisions? 

Le jeu de poker menteur auquel se livre l'ex Orange depuis trois semaines avec ses déclarations à l'emporte-pièce depuis un mois est inacceptable. 

Ni l’État, ni les salariés ne peuvent accepter de voir une direction mentir sur la situation financière réelle de l'entreprise pendant des années, puis au moindre refus de rallonge d'argent frais des pouvoirs publics, indiquer que la situation est en fait désespérée. 

"La Delphine" comme la surnomme Stéphane Richard son ex patron,  avait indiqué dans son programme présenté au C.S.A. vouloir réaliser un audit des comptes de l'entreprise dès sa prise de fonction. 
Avait-elle des doutes sur la sincérité des comptes à ce moment là ?  
S'était-elle à juste titre demandée si les comptes du président sortant étaient fiables et dignes de confiance ? 
Avait-elle lu abondamment le blog CGC Média qui les détaillait à mesure ?  
A-t-elle d'ailleurs procédé à cet audit depuis sa prise de fonction ? 
Autant de questions qui méritent des réponses claires et qui méritent d'être exposées avec transparence sur la place publique. 

Comment dans un tel contexte, pouvait-elle prétendre lancer une nouvelle chaîne d'information continue et indiquer au micro de France Inter, récemment que "le mode de financement d'un nouveau projet bien serait pas vraiment un problème" pour annoncer quinze jours plus tard, que de toute façon à périmètre de services identiques (sans nouvelle chaîne donc) l'entreprise serait de toute façon dans le rouge d'au moins  50 M€ ?

Ses propos révèlent d'une attitude totalement irresponsable de la part d'un haut dirigeant d'un groupe de plus de 10.000 personnes et ne devraient conduire qu'à une seule chose la démission immédiate de celle qui les tient et de son financier qui ne pourra que creuser encore plus avant le déficit courant d'au moins une cinquantaine de millions supplémentaires, ce qui porterait les pertes cumulées probablement au delà de 300 M€ (soit la quasi totalité des capitaux propres de France Télé conduisant à une impérative  nécessité pour le Conseil d'Administration: Se prononcer sur la poursuite d'activité de l'entreprise).