Ce jeudi 15 octobre, Olivier Schrameck était linvité d'Europe 1. Suie à la décision du CSA de retirer son
autorisation de diffusion à la
chaîne Numéro 23, il se disait tout de même prêt au nom de l'instance à reconsidérer ses positions.
On se disait aussi.!!!! Schrameck est même allé jusqu'à donner les clés d'une contestation, au cas son malheureux ami n'y aurait pas pensé: "Le propriétaire de la chaîne, la société Diversité TV
de Pascal Houzelot, peut également engager un recours suspensif devant le
Conseil d'État.
Voici la dépêche AFP qui rapporte les propos du président du CSA.
"Le CSA est prêt à reconsidérer le retrait de son
autorisation de diffusion à la
chaîne Numéro 23, si elle abandonne son projet de cession au
groupe NextRadio TV" a réaffirmé jeudi le président de l'autorité de
régulation, Olivier Schrameck.
Numéro 23 a fait entrer à son capital fin 2013 le
groupe russe de télévision UTH à hauteur de 15%, avec un pacte d'actionnaires
prévoyant, selon le CSA, une "cession rapide" de la chaîne.
Celle-ci
était en passe d'être vendue au groupe NextRadio TV d'Alain Weill pour un
montant de 88,2 millions d'euros. Or, elle se trouvait encore dans la période
d'interdiction de revente, qui est de deux ans et demi après son démarrage.
"Si les conditions qui ont motivé notre
décision, à savoir ce pacte d'actionnaires à des fins spéculatives, et la vente
prévue en conséquence, disparaissent, nous sommes disposés à réexaminer cette
affaire, mais uniquement dans ce cas là", a expliqué Olivier Schrameck,
sur Europe 1.
"C'est une sanction ferme. Si les
conditions de cette sanction disparaissent, nous ne refuserons pas de le
considérer", a-t-il ajouté.
Le propriétaire de la chaîne, la société Diversité TV
de Pascal Houzelot, peut également engager un recours suspensif devant le
Conseil d'État.
Le CSA avait déjà laissé entrevoir mercredi la possibilité
d'un réexamen, en laissant jusqu'au 30 juin 2016 à la chaîne avant de lui
retirer son autorisation. "Ce délai permet aussi à la société Diversité TV
de renoncer aux conditions du pacte d'actionnaires" et à la cession, avait
précisé le CSA.
Pour sa part, Alain Weill a déclaré jeudi à
l'AFP qu'il allait "étudier toutes les hypothèses" après la décision
du CSA, mais a jugé "prématurée" l'idée d'une possible prise de
participation de son groupe dans Numéro 23, évoquée par plusieurs médias.
"Je vais rencontrer dans les heures qui
viennent Pascal Houzelot", a-t-il ajouté, précisant qu'il agirait "en
concertation avec le CSA".
"J'ai le sentiment que le Conseil a pris sa
décision sur des critères moraux plus que juridiques", a souligné Alain
Weill.
Elle "freine notre développement" et "la situation
profite aux acteurs historiques". [Ah ces maudits acteurs historiques qui sont presque responsable du non respects des règles et des êngagement signés par le même Houzelot rappelé à l'ordre pour na pas les avoir respectés, ndlr]
fa/na/sd"