Caroline
Got ridiculisée par Michel Field...guerres intestines à France Télé !
Le 29 mars dernier, Caroline Got indiquait sur Inter au micro de Sonia Devillers qui l'interrogeait sur les rumeurs de suppression d'"Envoyé Spécial" sur
France 2.
"Écoutez ni panique, ni rumeur
"Envoyé spécial" est bien là et reste là. Les équipes
travaillent bien. Du coup c'est l'occasion de les saluer et de leur redire
l'attachement qu'on a à leur travail. Écoutez on suscite beaucoup de
commentaires en ce moment "
Quant
à la refonte d'"Envoyé spécial" en perspective et d'un
renouvellement dans la forme et dans le fond de cette émission plus
particulière que "Complément d'enquête" par exemple qui aurait pu
susciter ce genre de commentaires.
"Il y a un travail bien entendu
puisque c'est une émission qui est en prime-time..c'est une émission forcément
qui depuis quelques quelques années, en tout cas, a à faire face à une
concurrence beaucoup plus importante puisque les magazines d'informations ont
tendance à se développer.
Nous on est un magazine qui est
là toutes les semaines donc elles sont dans le travail et dans la rédaction est
dans le travail normale à regarder comment peut faire évoluer ou mieux
pour répondre aux besoins aussi et, en tout cas, de ce qu'on comprend qui
intéresse les téléspectateurs...voilà rien que de plus naturel "
Il
n'aura pas fallu attendre une semaine pour que Caroline Got se retrouve donc
ridiculisée...
Ce 5 avril, Renaud
Revel enfonce à nouveau le clou dans un article dont le titre
est sans équivoque : "Envoyé Spécial à la trappe, Elise Lucet en approche:
vent de fronde chez les journalistes de France Télés"
"Comme
indiqué sur ce blog voilà déjà quelques semaines, le sort d’Envoyé Spécial
a bel et bien été tranché : le magazine d’infos du tandem Françoise
Joly-Guilaine Chenue va disparaitre de la grille de France 2 pour laisser la
place à un nouveau rendez-vous probablement piloté par Elise Lucet.
Ainsi
en a décidé le patron de l’information de France Télévisions, Michel Field,
dont on n’a pas entendu jusqu’ici très clairement le son de la voix à propos de
la refonte de l’ensemble de l’info d’une chaine où la colère va
crescendo.
Programmé
de longue date, l’arrêt d’Envoyé Spécial, qui aurait fait son temps à entendre
certains des généraux de Delphine Ernotte, n’est pas à proprement parlé une
surprise: trop vieux, daté, has been…Michel Field plaide de longue date en
coulisses pour la mise à la trappe d’un magazine dont le millésime ( janvier 1990)
lui file des migraines.
Quant
à Elise Lucet, ses états de service à la tête de Cash Investigation et son
excellente image, au sein comme à l’extérieur de la maison, en font un joker
tout trouvé: la Calamity
Jane du Paf pourrait hériter de la case laissée vacante par
ses deux malheureuses consœurs. Quant à l’autre magazine, Complément d’Enquête,
il est également dans le viseur d’une direction qui planche sur de nouveaux
formats.
Cette
salve de décisions intervient dans un climat tendu à France Télévisions où les
journalistes de l’ensemble du groupe, interrogés par le SNJ, ont rejeté ce
matin à une très nette et large majorité l’appellation « France Info »
pour la future chaîne d’information du groupe publique, qui doit être lancée en
septembre prochain. (texte ci-après)
Confusion
des marques, OPA de Radio France sur le projet de chaine de France Télés,
assimilation dudit projet avec la radio tout-infos de la « Maison
ronde» : la bronca est immense. Et l’embarras des dirigeants de France
Télévision à la hauteur de la
fronde. Si bien que l’on imagine mal un Michel Field, (et
au-delà, l’Elysée, Matignon et le ministère de la Culture et de lac
Communication) persister dans sa volonté d’imposer cette appellation
blackboulée dans un contexte de plus en plus explosif.
Le
patron de l’info en dira peut-être un peu plus samedi prochain sur Europe 1
dans l’émission d’Olivier Duhamel, Médiapolis, dont il sera l’invité.
Médiapolis où Michel Field a son rond de serviette puisqu’il en fut le
co-animateur, avant que France Télévisions ne le débauche…"
Lettre
ouverte à l'ex Orange:
"Depuis plusieurs semaines, les
sociétés des journalistes de France 2, France 3 et francetv info ont fait part
de leur grande inquiétude quant aux contours de la future chaîne publique
d'information en continu, et à la disparition annoncée de la marque et du
portail qui rassemble toute l'information de France Télévisions : francetv
info.
A plusieurs reprises, nous avons tenté
d'engager un dialogue constructif avec les représentants de la direction, et
d'exposer nos arguments, en vain. Contrairement à l'engagement que vous avez
pris à votre arrivée, les choix sont faits sans la moindre concertation. Les
équipes sont ignorées. Leurs questions restent désespérément sans réponses.
L'ensemble des journalistes de France
2, France 3 et francetv info se sont aujourd'hui prononcés sur l'identité de la
future offre d'information en continu : 94% refusent que celle-ci prenne le nom
de France Info*. Nous ne voyons pas comment cette marque, qui est celle d'une
entité singulière de Radio France, avec un ton et une ligne éditoriale qui lui
sont propres, peut prétendre rassembler l'audiovisuel public dans toute sa
diversité. Nous ne voyons pas comment cette marque, présentée par Michel Field,
directeur de l'information, comme "totalement vieillotte et
surannée", peut prétendre conquérir de nouveaux publics. Nous ne voyons
pas comment cette marque, historiquement faible sur le numérique, peut prétendre
développer de nouveaux usages.
Il est désormais temps que vous nous
répondiez. Ce choix fait-il partie, comme bon nombre le pensent, d'un accord
purement politique passé avec Radio France au mépris de l'avis des salariés de
l'entreprise que vous présidez, ou voulez-vous réellement développer un projet
de qualité, novateur et ambitieux, porté par l'enthousiasme des équipes ?
A
la lumière du résultat de notre consultation, souhaitez-vous bâtir l'offre
d'information contre vos salariés ou vous appuyer sur leur regard et leur énergie ? Le
choix du nom donnera une indication de votre volonté. Nous l'avons déjà dit,
nous n'avons qu'une ambition : que l'offre d'information en continu représente
l'audiovisuel public, dans son ensemble et dans sa diversité."
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