Les volcans d’Auvergne prêts à se réveiller….
Le 11 mai
dernier, le Conseil de Prud’hommes de Paris donnait raison à la CFDT, à la CGC
et au SNJ en ordonnant à France Télévisions « la restitution sous format papier de la FICHE
« Revue du personnel » sans délai ».
Après que le Conseil de Paris saisi par les 3 syndicats CFDT, CGC, SUD et SNJ, ait constaté l’existence des fiches – l’ex Orange
ayant dans un premier temps au micro d’Inter nié le dispositif, pourtant
reconnu de facto en indiquant leur destruction que l’Ordonnance
obtenue par les Organisations Syndicales devait empêcher – c’est le conseil des Prud'hommes de
Clermont-Ferrand qui examinera (en conciliation), ce lundi 23 mai, les saisines de cinq salariés de l'antenne
d'Auvergne de France Télévisions.
Chacun se souvient que cette pitoyable "affaire" du fichage illégal des salariés à France Télévisions, est partie de France 3 Auvergne où cette soi-disant "Revue de
personnel" mise en place par le duo
Papet/Charles et consort, devait s’ajouter à toutes les autres.
Le 21 mars dernier, la direction
nationale des ressources humaines rejetait la faute sur l'encadrement clermontois.
Mais quelles conséquences en a-t-elle tirées ? Aucune évidemment.
A ce jour, cet encadrement a été
maintenu en Auvergne et même
soutenu par sa hiérarchie bien que la rédaction ait envoyé un message clair en
septembre dernier : le vote d'une motion
de défiance (20 journalistes sur 33).
Mais bon…les motions de défiance, l’ex
Orange semble bien s’assoir dessus (cf les 65% contre Michel Field qu’elle maintenait le
lendemain !)
Si le délibéré rendu par les Prud'hommes de Paris condamnant
France Télévisions à restituer 132 fiches secrètes à des salariés les réclamant,
le volet auvergnat de cette affaire est
différent.
Il ne s’agit, en effet, pas de réclamer la restitution
de fiches secrètes mais bien de demander au Conseil de se prononcer sur des
fiches existantes, connues des salariés (leur existence a été révélée dès août
2015), sur leur caractère humiliant et injuste en totale contradiction avec ce qui figure sur les comptes rendus
d'entretiens annuels légaux des intéressés.
Aux trois organisations syndicales CFDT, CGC et SNJ qui étaient parties
intervenantes pour les sites parisiens, s’ajoute SUD dans ce dossier…
Le tandem soutien indéfectible de la
direction n’a pas jugé bon pour sa part de
défendre les salariés et surtout de faire reconnaitre le viol de la loi !
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