Pas de mercato télé pour l’ex Orange à France Télé !

Pas de mercato télé pour l’ex Orange à France Télé ! 

La question cette année pour France Télé n’est pas de savoir quels sont celles ou ceux parmi les animateurs qui vont rejoindre les chaînes du groupe mais plutôt combien vont en partir. 

Le manque de lisibilité et de visibilité depuis la fin de l’été 2015 (l’un va bien naturellement avec l’autre avec elle à France Télé), y est évidemment  pour quelque chose. 

Dernière défection en date et pas des moindres : Yves Calvi. 

Renaud Revel dans son dernier article publié dans son « Immmédias » donne le ton : « La direction de France 5 ainsi que les dirigeants de France Télévisions sont tombés de leurs chaises en découvrant dans la presse qu’Yves Calvi abandonnait la présentation de l’émission "C’ est dans l’air" pour filer vers LCI et le groupe TF1 : pris de vitesse par la rumeur l’anchorman de RTL n’avait pas pris soin de les avertir à temps, créant un choc à France Télés où le départ de ce journaliste risque de profondément déséquilibrer France 5 dont il était une figure solide ». 

Il n’y avait pourtant aucune raison pour l’ex Orange de « tomber de sa chaise »…elle qui liquide quasiment tout ce qui marchait, tous ceux qui apparaissaient  encore comme l’identité si brouillée soit-elle de telle ou telle chaine du groupe, elle qui dézingue « les hommes blancs de plus de 50 ans » et revendique le féministe et le jeunisme sans mesure ! 

Quant aux « prises de choix » qu’évoquent régulièrement les médias dans cette période pré-estivale, les deux dernières sont remarquées et remarquables.

- Yann Barthès qui rejoint TF1 pour une émission hebdomadaire, a priori le week-end et une place importante à l’émission de la bande de Yann Barthès semble-t-il baptisée « Le Nouveau Quotidien » sur TMC, une chaîne TNT du groupe ;

- Et donc Yves Calvi que TF1 a convaincu de rejoindre LCI la chaîne d'information en continu du groupe pour présenter la tranche horaire de fin de journée qu’il animait sur France 5 ; 

France 5 contactée par le site de Jean-Marc Morandini a même indiqué "ne pas savoir si l'émission continuera sans Yves Calvi la saison prochaine", ajoutant qu'ils ont "découvert l'information quand elle a été publiée sur Internet". 

Catherine Nayl la directrice générale adjointe en charge de l'information du Groupe TF1 s'est félicitée dans le communiqué officiel de la chaîne, de cette arrivée : "Nous sommes très heureux et fiers d’accueillir Yves CALVI sur notre antenne. Son arrivée illustre notre ambition pour LCI. Son expérience ainsi que son grand professionnalisme sont des atouts incontestables pour notre chaîne".  

Et un joyeux uppercut dans les mâchoires de l’ex Orange et de son monsieur info avec sa future chaîne d’info publique en continu qui doit tout révolutionner !

Qu’elle ne se fasse pas trop d’illusion d’ailleurs, il ne devrait pas y avoir beaucoup de « candidats » cette année pour rejoindre France Télé et embarquer pour ce « voyage en terre inconnue » qui ne semble tenter personne.

Renaud Revel d’enfoncer la clou après le fiasco de « Dialogues citoyens » : « Si le choix de LCI, dont l’audience est pour l’heure » infinitésimale comparée à celle de BFM TV ou même d’I>Télé, peut surprendre, il s’explique si l’on replace cette embauche de luxe dans le contexte d’une séquence politique de poids, dont le point d’orgue est l‘élection présidentielle de l’an prochain. Yves Calvi ne rejoint pas LCI et le groupe TF1 pour simplement y animer une session d’information quotidienne : il sera au cœur du dispositif présidentiel de la première chaine de France. Parfaitement au fait de l’actualité politique l’ancien présentateur de "Mots Croisés" sur France 2, a ainsi de très fortes chances d’animer l’émission politique que prépare "La Une" ».

Eh oui, depuis la confiance que lui a confirmé Ernotte après la  large motion  défiance qu’il a essuyée en interne, Michel Field n’est visiblement plus dans « l’air du temps »…il aurait même « énormément déçu » !

Il n’a pas fini  François Hollande qui avait choisi Schrameck pour « présider au destin de la radio et de la télé publique », de devoir essuyer la chute inexorable de cette dernière mais aussi et surtout de reprendre comme un boomerang les suites du « moi Président, je ne m’en mêlerai pas….»...A moins que !!!!!