Agnès Saal : le retour…« entre incompréhension et écœurement ».
Chacun se doute qu’après la
publication de notre récent post « Audrey
Azoulay réintègre Agnès Saal à son service, au ministère de la Culture »
publié le 5 juillet dernier à
0h45, les commentaires que nous avons reçus sont allés bon train.
Ils oscillent comme l’écrivent « Les Inrocks »
dans l’article « Agnès
Saal reconduite au ministère de la Culture »: « entre
incompréhension et écœurement ».
Le blog CGC Média décidé de vous faire découvrir l’article précité
qui ne mâche pas ses mots et de choisir, en premier lieu de diffuser, l’un
des commentaires tout à fait dans le ton.
« Un signe fort a
également été donné par plusieurs titres de Presse qui se sont donnés le mot
pour relayer de manière acritique l'affirmation du ministère selon laquelle la « victime »
s'était "remise dans les clous"
(ben oui, ils sont comme ça, rue de Valois, ils aiment le langage simple).
Pourtant, sachant que la
chère et tendre n'est pas censée avoir été en contact avec la rue de Valois
durant son exclusion, cette affirmation est donc à prendre au premier degré :
Agnès Saal a décidé de jouer à nouveau les crucifiées ! »
Petite
précision qui a son importance, elle ne percevra toutefois pas le
salaire auquel elle pouvait prétendre à l’INA estimé sur le Net entre 12.000 et
15.000€ nets/mois – Ouf ! – mais plus vraisemblablement retrouvera
celui qu’elle avait en rejoignant le ministère juste avant sa suspension présidentielle
équivalant à celui d’un membre du Conseil d’État dont elle fait partie depuis
1990 soit depuis 26 ans (*)
Le tableau
ci-après pour un « hors échelle,
dernier échelon » nous donne une petite idée tout de même.
Voici donc
maintenant l’article des « Inrocks » qui se fait l’écho du ras-le-bol
général que ressent une très large majorité de français qui ne peuvent malheureusement que constater comme l’aurait
dit Shakespeare qu’« Il y a quelque chose de pourri….. ».
« C’est, on l’espère, sans chauffeur qu’Agnès
Saal a été reconduite au sein de la fonction publique le lundi 4 juillet 2016.
Selon Le Monde, l’ancienne directrice du Centre Pompidou et de
l’Institut national de l’audiovisuel (INA), condamnée pour des frais de taxi
extrêmement élevés est de retour au ministère de la Culture après 6 mois de
suspension. Elle avait démissionné de la direction de l’INA le 28 avril 2015
après les révélations sur son goût immodéré pour les courses en taxis.
79.000 euros de frais de taxi.
Condamnée à
4.500 euros d’amende par le tribunal de Créteil pour ses frais de taxis à
l’INA, 3000 euros d’amende et 3 mois de prison avec sursis pour ses frais de
taxis au Centre Pompidou et avec 5.500 euros de frais de justice et de dommages
et intérêts à verser à Anticor, l’association de lutte contre la corruption,
Agnès Saal avait été exclue de la fonction publique par décret présidentiel.
Selon Le Figaro, la haut-fonctionnaire “était accusée de s’être fait rembourser 40.000 euros à l’Ina, dont 6.700
euros pour son fils, lequel possédait ses codes de réservation“. Tout
cela sur une période allant seulement de mai 2014 à avril 2015. Des accusations auxquelles Agnès Saal avait
répondu en plaidant le manque d’attention, notamment envers les dépenses de
taxis effectuées par son fils, expliquant au Monde lui avoir laissé le code de
taxi “en cas d’urgence“, ce qui ne l’a pas empêchée de plaider
coupable.
Des faits qui s’étaient déjà produits lorsqu’elle
dirigeait le Centre Pompidou, entre 2007 et 2014, via lequel elle s’était fait
rembourser près de 39.000 euros de frais de taxi, et ce exclusivement entre
janvier 2013 et avril 2014.
“Remise dans les clous” selon le ministère
Selon Le Monde, Agnès Saal aurait terminé de
payer ses amendes et divers remboursements. L’ancienne énarque (Issue de la
promotion “Solidarité) est aujourd’hui en charge “d’une mission rattachée au secrétariat général du ministère, consistant
à piloter la double démarche de labellisation ‘égalité professionnelle‘ et ‘diversité‘ engagée par le ministère“… [Le manque d’attention lui sera-t-il,
là, préjudiciable ? Ça reste à voir. ndlr]
Une suspension de courte durée qui a fait réagir
Twitter, partagé entre incompréhension, amusement et écœurement.
Une habitude de la haute fonction publique culturelle
?
Mathieu Gallet, son prédécesseur à l’INA avait lui
aussi été épinglé pour des frais hors-norme, en 2015, un an après son arrivée à
la direction de Radio France. Alors que la maison ronde connaissait l’une des
grèves les plus importantes de son histoire pour protester contre réductions
budgétaires et plan social, les travaux effectués dans le bureau du nouveau PDG
aurait été estimé à plus de 105.000 euros selon le Huffington Post."
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