samedi 17 septembre 2016

Comme d'hab, les indéfectibles petits soldats de la direction on signé.

Comme d'hab, les indéfectibles petits soldats de la direction on signé.

Vendredi 16 septembre, l'ex Orange une nouvelle fois dans la tourmente, procédait comme dans l'entreprise de téléphonie qu'elle quittait l'an dernier et qui enregistrait 22.000 démissions et 36 suicides, par un ignoble "chantage à la fermeture  est indigne d’une entreprise de Service Public"  comme l'indique le SNJ dans sa dernière publication. (texte ci-après)

"Soit vous acceptez  de valider  le montage par les journalistes et le fait de confier des tâches éditoriales à des salariés privés du statut, des droits et libertés des journalistes professionnels, soit nous « mettons la mire » sur la chaîne info" a lancé la direction lors d'une séance dite d'ultime discussions car il ne s'agissait en aucun cas de négociation.

Le suspens fut intense!!!! Le tandem CGT/FO pro direction qui signe quasiment tout ce qui lui tombe sous la main, allait-il une nouvelle fois aller dans le sens du vent ?

Reprenez votre souffle...comme d'habitude, le duo de fidèles serviteurs a en effet signé un énième et nouveau texte qui permet à l'ex Orange de s'asseoir sur le jugement rendu ce mercredi.  

"Certains ont choisi de céder au chantage de la direction" regrettait Didier Givodan, délégué SNJ, joint lui par Télérama à l’issue de la réunion. Les signataires indique le magasine étaient injoignables.
"Il reste des recours. Le juge a été uniquement saisi sur l'absence d'accord entre syndicats et direction. Il reste des points non-étudiés par la justice, comme celui, crucial, de confier des tâches journalistiques à des non-journalistes. Cela ne dépend pas d’un accord interne mais c'est contradictoire avec la convention collective des journalistes", a-t-il ajouté.

(texte SNJ)


"Franceinfo : Le chantage à la fermeture

Condamnée mardi par la justice à cesser de mettre en œuvre unilatéralement des compétences complémentaires contraires à l’accord collectif du 28 mai 2013, la direction est revenue ce vendredi  à la table de négociation.

Hélas, non pas pour négocier mais pour adresser un ultimatum aux organisations syndicales.

Soit vous acceptez  de valider  le montage par les journalistes et le fait de confier des tâches éditoriales à des salariés privés du statut, des droits et libertés des journalistes professionnels, soit nous « mettons la mire » sur la chaîne info. Bluff ou réalité, peu importe, le procédé qui consiste à faire du chantage à la fermeture  est indigne d’une entreprise de Service Public.

La justice n’a pas ordonné la fermeture de Franceinfo. Elle ordonne simplement le respect des règles de l’entreprise.

Le SNJ ne cédera pas à ce chantage. Depuis 9 mois la direction refuse d’entendre les propositions alternatives à son projet initial d’organisation du travail. Elle ne tient pas compte de l’avis négatif exprimé sur ce  projet  par le Comité central d’entreprise.  Elle a prétendu imposer unilatéralement une nouvelle organisation du travail au sein de la société. La justice, saisie par le SNJ et la CFDT,  lui a rappelé qu’elle n’en a pas le droit.

La CGT et FO cédant aux pressions de la direction, ont déclaré qu’elles signeraient ce texte de la direction, qui prévoit le montage par les journalistes. Un texte qu’elles avaient pourtant refusé de signer en juin.

Le SNJ lui ne signera pas en septembre, ce qu’il a refusé en juin. Le SNJ refuse la casse des métiers de journaliste et de monteur.

Alors que la direction se retranche derrière les tutelles pour affirmer qu’elle ne peut mettre les moyens appropriés pour des raisons financières, le SNJ rappelle qu’il s’agit de budgets ordinaires, bien loin des dépenses reprochées par la Cour des Comptes à FTV.

Négocier ne signifie pas abandonner les salariés en rase campagne face à une direction, bien au contraire, c’est leur assurer un présent et un avenir professionnel correct, pour une information de qualité, digne du Service Public.

Paris, le 16 septembre 2016"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire