Après le néo-conseiller Pflimlin qui taclait les magistrats de la Cour des comptes, c’est au tour de l’ex dga/drh du premier Patrice Papet de se les payer !
Ce qui se passe aujourd’hui
dans notre Pays est assez invraisemblable. Tout a probablement été tenté
pour repousser la sortie de ce rapport au vitriol de la Cour des comptes prévue
initialement à l’automne de l’année dernière voire l’empêcher…mais rien n’y a
fait, heureusement.
Après le néo-conseiller d’État
Rémy Pfimlin nommé par François Hollande au sortir de France Télé – peut-être
pour avoir acculé France Télé à « l’impasse
financière » (dixit la Cour)…le
blog CGC Média emploi depuis 5 ans maintenant le mot plus parlant de « faillite »
– c’est au tour de son lieutenant chargé des ressources humaines à
France Télé Patrice Papet qui a négocié à 65 ans (il est né en janvier 51) son
départ de l’entreprise pour plusieurs centaines de milliers d’euros, de
critiquer lui aussi le rapport et ses rédacteurs.
Au sujet de la réduction des effectifs et du passage
en mars 2009 de l'entreprise unique qui « n’a
pas abouti à une diminution de postes suffisante malgré deux plans sociaux qui
aurait dû conduire à des "synergies" (en langage de la Cour des comptes) et alors que "la
maîtrise des dépenses était impérative" » – chacun se
souvient des deux précis et excellents rapports de la député PS Martine
Martinel qui recensait sous Pflimlin un millier d’embauches souvent pour de
grassouillettes rémunérations – Papet tacle à son tour les magistrats de la rue Cambon.
« Des
affirmations que Patrice Papet, qui a été le DRH de l'entreprise pendant la
présidence Pfimlin, conteste » écrit le site web de France Inter sous la plume de Valeria Emanuele
"Les
objectifs fixés à l'entreprise ont été atteints et dépassés par France
Télé" lance
Papet au nez et à la barbe des sages de la rue Cambon qu’il accuse quasiment de
mensonge. «En
plein dans le respect du COM de France Télévision qui demandait la réduction du
nombre de postes permanents à 9.932 équivalents temps plein (ETP) selon la Cour
et que Papet et l’ancienne direction auraient ramené à 9.755 ETP»…
« Un
détail que la Cour semble oublier » envoie-t-il d’un crochet du
droit...et toc!
Et Papet qui n’avait en aucun cas la responsabilité
de Patino aux programmes de continuer à pilonner
l’instance de contrôle réfutant en bloc leurs conclusions sur les audiences
qui constatent pour le service public "une baisse de l’audience entre 2008
et 2015, plus sensible que celle du groupe TF1": « Les
programmes ont été profondément renouvelés et les audiences se sont redressées
en fin de parcours ».
Le
tandem Pflimlin/Papet ne craint visiblement ni les « censeurs », ni
les outrages à magistrats et il le fait savoir haute et fort ! Ah ce sentiment d'impunité...tout de même!
* en fin post quelques tableaux pour rafraichir la mémoire de Patrice Papet (vu dans l'un des nombreux articles du blog CGC Média qui sur les 5 dernières années n'a cessé de dénoncer, documents à l'appui, "l'impasse financière" que décrit la Cour.
* en fin post quelques tableaux pour rafraichir la mémoire de Patrice Papet (vu dans l'un des nombreux articles du blog CGC Média qui sur les 5 dernières années n'a cessé de dénoncer, documents à l'appui, "l'impasse financière" que décrit la Cour.
Pitoyable…La question à présent est: Combien
de temps les magistrats de la Cour des comptes vont-ils supporter les élucubrations
des « Rémy Bricka » de l’audiovisuel passés maîtres,
entre autres, dans l’art des tours de passe-passe, des claquettes et du pipeau ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire