jeudi 24 mars 2016

Le fameux Conseil Consultatif des Programmes de France Télé valide son rapport !!!!!

Ah ce fameux Conseil Consultatif des Programmes de France Télé qui se réunit ce vendredi 25 au siège du groupe (à en croire la chronologie des tweets) pour rendre mars  la validation de son Rapport!!!!

Vous avez été nombreux à re-tweeter les deux derniers messages d'une certaine  de Marseille "En Vacances pour 8 jours ! Demain direction PARIS pour la validation du Rapport du Conseil Consultatif des Programmes de !3

et celui de ce matin  "Dans leTGV direction Paris pour 4 jours, au programme validation du Rapport du Conseil Consultatif des Programmes de !

Celle qui se présente ainsi sur son profil twitter: "Membre du Conseil Consultatif des Programmes de France Télévisions" va donc valider le rapport du fameux Conseil...

Au fait c'est quoi ce Conseil ?????  





Le dejeuner Ernotte-Sarkozy ce 22 mars...c'est une blague ?

Ce jeudi 24 mars, "La Lettre de l'Audiovisuel" publie un article intitulé "Les agapes de Nicolas Sarkozy à France Télévisions" visiblement chaque mot est pesé et a son importance.

Voici le texte "Selon nos informations, Nicolas Sarkozy s’est rendu discrètement au siège de France Télévisions mardi 22 mars, afin de déjeuner, dans un salon, avec la présidente du groupe, Delphine Ernotte. Son directeur de cabinet Stéphane Sitbon partageait la table. C’est la première fois que l’ancien président rencontrait aussi longuement Delphine Ernotte depuis son entrée en fonction à la fin d’août dernier."
C'est une blague ? Si tel n'est pas le cas, quelque soit la nature de déjeuner entre Ernotte et Sarkozy, il semble évident que "ces agapes" ne resteront pas sans réactions.

Selon une proche de l'hôte présidentiel, c'est mardi 22 mars qu'aurait donc eu lieu ce déjeuner! L'info qui fait semble-t-il "le tour de popotes" - d'où vient la fuite ? - entraîne, chacun peu le comprendre de nombreusesactions certaines souvent électriques...

mercredi 23 mars 2016

N'est pas Desgraupes ou Bourges qui veut...Ernotte engloutit tout dans sa maladive obsession.

"Le Canard enchaîné" de ce mercredi 23 mars balance une nouvelle salve sur la chaîne d'info pré-présidentielle 2017 dont le tandem Fied/Ernotte rabat les oreilles de tout un chacun depuis des mois et des mois.
Seul moyen pour l'ex Orange Ernotte - le pense-t-elle encore - de ne pas essuyer en 2017 une réforme de l'audiovisuel qui actionnera inévitablement le bouton du siège éjectable où elle se trouve ?! 
Le palmipède n'est pas tendre - c'est d’ailleurs sa spécificité - pas plus que ne le sont heureusement ENCORE certains blogs ou certains journalistes qui horripilent au plus au point et sont qualifiés pour cela de "zozos" par l'entourage de celle que "Schrameck an co" parachutait le 23 avril dernier sans connaissance d'un secteur donc d'une entreprise qu'elle est en train de tuer

L'article intitulé "La chaîne de l'espoir de  François" débute ainsi : " Le voilà le miracle industriel du quinquennat de Hollande! Une chaîne d'info créée de toutes pièces en un temps record par une télévision publique qui, il y a encore six mois, n'avait plus un euro dans ses caisses et virait ses journalistes. Le tout pour émettre juste avant la présidentielle, sans arrière-pensée politique cela va de soi. La croissance française est de retour."



Hasard des publications, Renaud Revel dans sa rubrique "Immédias" pour l'Express qui rebondit sur la suppression du magazine "Envoyé Spécial" qu'il avait lui-même révélé, ne dit pas autre chose:  

Envoyé ( Spécial) par le fond: panique à bord à France Télés

Bien que démentie par la direction de France 2 la disparition du magazine Envoyé Spécial est bel et bien dans les tuyaux. Muré dans un silence prudent, Michel Field, patron de l’info du groupe, va recevoir d’ici à la fin de la semaine les deux impétrantes, Guilaine Chenu et Françoise Joly : deux journalistes à qui il va falloir d’infinies contorsions et beaucoup d’imagination afin de dénicher les quelques idées chocs supposées repeindre la façade d’un magazine vieux de 25 ans, mais plus que jamais sur la sellette.  

Un à un ce sont ainsi tous les principaux rendez-vous de l’info de France 2 qui sont visés, l’objectif étant non seulement de renouveler le genre, mais également de réaliser de solides économies dans l’optique de la création d’une chaine tout-infos, promise à François Hollande, au budget molletonné de 50 millions d’euros. 

L’incompréhensible disparition du rendez-vous de David Pujadas Des paroles et des actes, à quelques encablures de primaires pré-présidentielles et du démarrage de la campagne du même nom de 2017, aurait dû alerter celles et ceux qui s’imaginaient protégés, sanctuarisés, à la tête de tel ou tel rendez-vous installé de longue date. Il n’en est rien : lancés dans une partie de ball-trap qui n’épargne personne, – producteurs, animateurs et journalistes-, les responsables de France Télévisions ont décidé d’un grand coup de balai.

Et pourquoi pas? On peut estimer en effet qu’au nom du vieil adage « à nouvelle direction, nouvelles équipes» et d’un «spoil-system» aussi vieux que la cathode, (un PDG chassant l’autre), l’on accepte le principe de changements radicaux. Après tout, personne n’est propriétaire de sa case et encore moins du programme qu’il produit ou anime. Après tout également, quelques têtes neuves à la tête de nouveaux concepts d’émissions ne feraient pas de mal à un groupe où certains statuts antédiluviens s’apparentent à des rentes de situation. 

Mais là où le bât blesse c’est qu’après neuf mois de mandature, Delphine Ernotte et ses équipes n’ont pas produit l’esquisse de l‘ombre d’une émission, d’un projet, d’une idée, (ne parlons même pas de concept), qui puisse nous faire penser que la timonière de « France Télés » incarne un nouveau souffle. Qu’il se passe quelque chose à la tête de cette maison. L’on espérait que les incantations de celle qui promettait en juin dernier devant le CSA monts et merveilles, qui évoquait une sorte de «new-deal » de la télévision publique, déboucheraient tôt ou tard sur quelques initiatives ou innovations. Mais il n’y a rien eu. On n’a rien vu. Si ce n’est une foire d’empoigne dans un vide sidéral.

On prend les mêmes et on recommence : menaçant de s’immoler en place publique, les vaches sacrées, (Drucker, Sébastien, Ruquier et consorts…) ont toutes été reconduites. Tandis que France 3 amusait la galerie et les réseaux sociaux en sacrifiant le bateleur Julien Lepers, au terme d’une polémique à deux sous: un feuilleton indigne d’une chaine à qui la réforme Territoriale de François Hollande offrait pourtant l’occasion de se redéployer de manière ambitieuse. Les quelques rares bonnes fictions vecteurs d’audiences, diffusées sur France 2 et France 3, portent toutes par ailleurs la griffe de l’équipe dirigeante sortante. Même chose pour l’info, où l’héritage de l’ancien patron de l’information du groupe, Thierry Thuillier, ensemencé par David Pujadas, continue de faire les beaux jours de « JT » à l’excellente tenue.Merci qui?

Mais n’est pas Pierre Desgraupes ou Hervé Bourges qui veut. On voit bien les limites d’une équipe dirigeante hésitante et sans grande marge de manœuvre : prise en étau entre des contraintes budgétaires inextricables et un contexte politique difficile, celle qui aura à enjamber à la tête de cette entreprise, une élection présidentielle à hauts risques navigue sur une ligne de crête. Quitte à trébucher, ne faudrait-il pas mieux que Delphine Ernotte et ses capitaines prennent au moins quelques risques, plutôt que de couper les têtes et multiplier les coups de menton? 

«Osons, osons !», clamait Jean-Pierre Elkabbach à ce même poste, ce JPE qui « osa » Jean-Luc Delarue avant de se lancer dans une cavalcade de projets de développements débridés, tous sous-tendus par un souffle créatif tout aussi débridé. Ce que firent aussi Patrick de Carolis et Patrice Duhamel à leur manière, avant que le vaisseau France Télévisions ne s’assoupisse avec Rémy Pflimlin. Et ne pique du nez avec Delphine Ernotte?

PS vs PS...l'un demande à l'autre de se taire après les attentats de Bruxelles.

"Le petit journal" n'a pas cru à l'explication de Bruno Leroux président du groupe socialiste à l'Assemblée sur son tweet (ci-après) à 9h01 soit plus d'une demi-heure après les premières dépêches de presse sur les attentas de Bruxelles et ce alors même que l'ensemble des média étaient pour la plupart déjà en "édition spéciale".

C'est un député PS Guillaume Balas présent à Bruxelles qui visiblement ne croit pas plus que ce dernier n'ait pas été au courant, qui lui répond.  



A quand des ministres stagiaires? Radio France entreprise d’État ouvre la voie !

A quand des ministres stagiaires? Radio France entreprise d’État ouvre la voie !

"Le canard enchaîné" de ce mercredi 23 mars indique que Radio France entreprise publique d’État va "stagiairiser" l'entreprise cet été.   

"A la recherche de nouvelles économies, alors que ses frais de com' augmentent , Radio France s'attaque encore aux privilégiés de la Maison ronde : la cinquantaine de jeunes journalistes , fraîchement sortis des écoles, qui triment chaque été comme des bêtes pour assurer les remplacements . Cette année, ils ne seront plus recrutés en CDD mais auront droit à un stage rémunéré (*), c'est-à-dire encore moins bien payé. Radio France ne badine pas avec les profiteurs !"

C'est beau lorsque l’État montre l'exemple! 


Du 1er janvier au 31 décembre 2016 le montant de la gratification est au minimum égale à 15% du plafond horaire de la sécurité sociale. A ce jour, la rémunération minimale d'un stagiaire est de 554,40 euros par mois.

Obligations légales de l'entreprise d'accueil
Rappelons que la loi (n°2009-1437) du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie interdit tout stage en entreprise qui ne serait pas réalisé via une convention conclue avec une université, un établissement d'enseignement ou de formation.

En outre, aucune convention de stage ne peut être conclue :
  • pour remplacer un salarié en cas d'absence ;
  • en cas de suspension du contrat de travail ou de licenciement d'un salarié de l'entreprise ;
  • pour exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent ;
  • pour faire face à un accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise ;
  • pour occuper un emploi saisonnier.
En l'absence de convention ou si le stagiaire est considéré comme une ressource à part entière de l'entreprise, les sommes versées seront assujetties selon les règles de droit commun applicables aux salariés.
Enfin, l'employeur n'a pas à effectuer de DUE pour les stagiaires non titulaires d'un contrat de travail.
L'article 27 de la loi du 28 juillet 2011 pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels, dite loi Cherpion, a limité les abus auxquels peuvent donner lieu les stages en entreprise et à consacré les droits des stagiaires.
Un décret d'octobre 2015 relatif à l'encadrement du recours aux stagiaires par les organismes d'accueil, fixe les seuils d'embauche de stagiaire que les employeurs doivent respecter, pour toutes les conventions de stage conclues à compter du 29 octobre 2015. Le nombre de stagiaires dont la convention de stage est en cours pendant une même semaine civile dans l'organisme d'accueil doté de la personnalité morale ne peut excéder :
  • 15% de l'effectif arrondis à l'entier supérieur pour les organismes d'accueil dont l'effectif est supérieur ou égal à 20 ;
  • 3 stagiaires, pour les organismes d'accueil dont l'effectif est inférieur à 20.
Types de stages intégrés à un cursus pédagogique
Les stages effectués en 2016, ne relevant ni des dispositions concernant les jeunes travailleurs, ni de la formation professionnelle continue, doivent faire l'objet d'une convention type entre le stagiaire, l'entreprise d'accueil et l'établissement d'enseignement.
Les stages sont ainsi intégrés à un cursus pédagogique dans les conditions suivantes :
  • leur finalité et leurs modalités sont définies dans l'organisation de la formation ;
  • ils font l'objet d'une restitution de la part de l'étudiant donnant lieu à évaluation de la part de l'établissement.
Sont également intégrés à un cursus, dès lors qu'ils satisfont aux conditions fixées ci-dessus, les stages organisés dans le cadre :
  • des formations permettant une réorientation proposée à l'étudiant, notamment sur les conseils des services d'orientation ou d'un responsable de l'équipe pédagogique de la formation dans laquelle l'étudiant s'est engagé initialement ;
  • de formations complémentaires destinées à favoriser des projets d'insertion professionnelle et validées en tant que telles par le responsable de la formation dans laquelle est inscrit l'étudiant ;
  • des périodes pendant lesquelles l'étudiant suspend temporairement sa présence dans l'établissement dans lequel il est inscrit pour exercer d'autres activités lui permettant exclusivement d'acquérir des compétences en cohérence avec sa formation. Dans ce cas, en complément de la convention de stage, l'établissement d'enseignement et l'entreprise concluent un contrat pédagogique.
Sont concernés par l'obligation de conclure une convention de stage : tout élève ou étudiant préparant un diplôme de l'enseignement supérieur, sous réserve que le stage ne donne pas lieu au versement d'une rémunération - tous les étudiants ou les élèves des établissements d'enseignement technique ; tous les élèves des établissements d'enseignement secondaire ou d'enseignement spécialisé et les étudiants autres que ceux visés ci-dessus ; et toutes les personnes, non mentionnées ci-dessus, qui effectuent, dans un organisme public ou privé, un stage d'initiation, de formation ou de complément de formation professionnelle ne faisant pas l'objet d'un contrat de travail et n'entrant pas dans le cadre de la formation professionnelle continue - tels que :
  • les élèves préparant un diplôme de l'enseignement technologique ;
  • les élèves d'IUT ;
  • les élèves ingénieurs ;
  • les élèves des écoles de commerce et de gestion ;
  • les étudiants préparant un diplôme universitaire (DEUG, licence, master, etc.) ;
  • les élèves des centres médicaux-éducatifs ;
  • les élèves avocats (c'est-à-dire non titulaires du CAPA) ;
  • les élèves architectes (stage dit "ouvrier et/ou de chantier", stage de "première pratique" en France ou à l'étranger, stage de formation pratique) ;
  • les élèves des écoles hôtelières ;
  • les élèves infirmières ;
  • les stages d'initiation aux soins infirmiers pour les étudiants admis en 2ème année de médecine ou odontologie.

mardi 22 mars 2016

207 salariés devant les Prud'hommes de Paris sur le système de fichage individuel....nouvelle zone de dépression pour France Télévisions.

207 salariés devant les Prud'hommes de Paris sur le système de fichage individuel....nouvelle zone de dépression pour France Télévisions. 

Chacun se souvient encore des révélations du "Canard enchaîné" juste après les congés d'été de l'année dernière concernant le fichage à grande échelle des salariés mis en place par la direction de France Télé tous azimuts.
Ne revenons pas sur l'énorme bobard d'Ernotte balancé au micro de Patrick Cohen sur Inter le 4 septembre 2015 « personne n’est fiché à France Télévisions » !!!!

Un peu comme tous les autres: Julien Lepers sera toujours en 2016 sur "Questions pour un Champion" ou encore, plus récemment, David Pujadas continuera de présenter "Des paroles et des actes"...etc
Eh bien hier lundi 21 mars, France Télévisions représentée par Arnaud Lesaunier dégé délégué aux ressources humaines et à l'organisation, comparaissait pour une deuxième étape (*) devant le conseil des prud'hommes de Paris à la suite de la saisine de cette instance par 207 salariés voulant avoir accès à leurs « fiches » secrètes d'évaluation.
(*) La première étape avait été remportée le 17 septembre 2015 par trois organisations syndicales la CGC, la CFDT et le SNJ. La Justice saisie alors par voie de référé venait de faire INTERDICTION à France Télévisions  "de détruire les fiches faites sur les salariés" par voie d'ordonnance.


Beaucoup se souviennent également des vaines gesticulations du tandem allié de la direction FO/CGT pour la soutenir qui seul avait signé le soi-disant relevé de conclusions sur la restitution des fiches de salariés, suite à une réunion attrape-nigaud qui n'avait trompé personne d'autre.




Il semble d'ores et déjà que la direction sur ses explications concernant les " fiches, dites formulaires de « revue de personnel – Évaluation de performance et de potentiel »" et le fait que les salariés qui les ont demandé une restitution individuelle n'ont pas réussi à les obtenir, n'aient pas franchement convaincu !

La décision du Conseil qui statuera en référé sur les demandes des salariés qui voulaient, primo que leur fiche personnelle leur soit remise et secundo que soit constaté que le refus de France Télévisions de leur restituer leurs fiches constituait bien un « trouble manifestement illicite » - démarche commune soutenue par les syndicats SNJ, CFDT, CGC et Sudest donc attendue pour le mercredi 11 mai.


Nouveau rendez-vous judiciaire à cette date mais gageons d'ores et déjà qu'il y en aura d'autres d'ici là!

lundi 21 mars 2016

Encore deux émissions à la trappe sur France Télé !...avant l'été ce sera waterloo-télé morne plaine

Ce lundi 21 mars 2016, Renaud Revel à17H56 dans sa rubrique "Immédias" pour l'Express, indique qu'après l’arrêt du rendez-vous politique présenté par David Pujadas, "Des paroles et des actes", le tandem Field/Ernotte a pris la décision de supprimer "Envoyé spécial" le magazine créé le 18 janvier 1990 et animé depuis janvier 2001 par Guilaine Chenu et Françoise Joly va passer à la trappe, sans que l’on en connaisse vraiment la raison.
Au moment où nous écrivons, se tient une réunion de crise à France 2 concernant l'info que donne Renaud Revel. "Un tsunami qui balaye l’information de France 2" écrit le journaliste qui s'interroge sur un autre magazine de seconde partie de soirée "Complément d’Enquête"...

La direction de France 2 dément et dit qu'elle réfléchit à dynamiser l'émission pas à la dynamiter...cette même direction qui indiquait chercher "la taupe" (*). Nous verrons!

(*) Redonnons la définition figuré de  taupe", ça peut toujours servir "Agent double dissimulé à l'intérieur d'un organisme, d'une institution. ex Le service avait une taupe en son sein."

Selon ses informations, même "si aucune décision ne semble prise à l’heure d’aujourd’hui concernant ce rendez-vous" (comme l'écrit Renaud Revel) le blog CGC Média croit savoir qu'il ne s'agirait plus d'une hypothèse mais bel et bien d'un chantier quasiment bouclé. Là aussi reste à voir!


Deux ex Fleur de retour à Radio France…c’est le Printemps. !


Deux ex Fleur de retour à Radio France…c’est le Printemps. !

Michel Orier ancien directeur général de la création artistique au ministère de la Culture et de la Communication comme Gaël Hamayon qui avait quitté Radio France fin janvier pour rejoindre le cabinet de l’ancienne ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin comme conseiller pour la communication et les relations avec la presse, quittent tous deux la rue de Valois pour retrouver les murs de la radio publique.

 « Je crois la retrouver [La Maison ronde] dès que le printemps revient » comme dirait Hugues Aufray !

Que le CSA ait rendu un avis ou pas, le gouvernement Hollande avait déjà décidé concernant l’arrivée de la pub à Radio France.

Que le CSA ait rendu un avis ou pas, le gouvernement Hollande avait déjà décidé concernant l’arrivée de la pub à Radio France.

Dans un entretien qu’elle a donné au « Parisien » le 12 février dernier, Audrey Azoulay la ministre de la culture remplaçante de Fleur Pellerin a réussi à confirmer l’arrivée des publicités commerciales sur Radio France tout en limitant ses effets: « Il n’y aura pas plus de publicité sur Radio France. C’est très important pour le confort des auditeurs et c’est la spécificité de la radio publique de ne pas avoir de tunnels de publicités. Mais le groupe ne sera plus limité aux publicités institutionnelles ».

Le 16 mars le CSA qui s'était penché le 9 sur le  projet de décret ouvrant les antennes de Radio France à toutes les publicités commerciales interdites depuis 1987 sur les radios publiques qui ne pouvait diffuser que des "messages de publicité collective ou d'intérêt général" a donc rendu un avis favorable…avis n°2016-05 relatif au projet modifiant le cahier des charges de Radio France que l’instance publiait le même jour. 

Comme c’est étonnant !

Le CSA fait tout de même valoir préambule son « souci » que les évolutions introduites par le projet de décret « n’altèrent pas l’image de la radio publique auprès des auditeurs » et ne les « déconcertent ». 

Le texte qui modifie le cahier des charges de Radio France pour l'autoriser à accueillir tous les annonceurs, sauf les promotions de la grande distribution (qui peuvent représenter plus de 85% des spots sur les radios commerciales), les boissons alcoolisées de plus de 1,2 degré et les secteurs interdits de publicité, est « éclairé » d’une dizaine de préconisations de l’autorité de régulation :

- Définir les catégories juridiques de référence
- Prévoir une limitation du volume des messages relevant des échanges de services à caractère publicitaire.
- Indiquer la nature nationale et locale des programmes concernés par le temps maximal de publicité.
- Clarifier la rédaction de l’alinéa relatif à l’exclusion du secteur de la distribution pour les opérations commerciales de promotion.
- Inscrire dans la réglementation l’exclusion de la diffusion de messages publicitaires sur France Culture, France Musique et FIP.
- Assurer une claire identification des contenus à teneur publicitaire.
- Introduire dans le cahier des charges la limitation du temps des séquences de messages publicitaires.
- Imposer à Radio France une certification de ses procédures internes de contrôle des limitations publicitaires et la transmission régulière des données de son activités publicitaire afin d’assurer le contrôle des dispositions quantitatives.
- Limiter la dépendance économique vis-à-vis d’un même annonceur.
- Prévoir une clause de rendez-vous dans les deux ans, pour évaluer l’impact sur l’économie du secteur.

Lien pour télécharger l'avis du CSA:

http://www.csa.fr/content/download/215542/578767/file/avis%20pub%20radio%20france%20sign%C3%A9e.pdf

Rappelant que le respect du Cahier des charges s’impose et  comme il est courant de le dire, a force de loi.

Pas de bol avant même d'avoir été promulgué, l’article du "Canard enchaîné" du même jour venu gâcher la fête, révèle que le précédent Cahier des charges avait été lourdement violé.

Le palmipède y révèle la récente condamnation de Radio France dans un article au titre édifiant « Radio France, le glouton publivore » (en fin de post)

Extrait: "«Le Canard» s'est procuré des documents établissant clairement la propension de l'entreprise publique a violer ses obligations en matière publicitaire. 

Saisi par le syndicat interprofessionnel des radios et des télévisions indépendantes (Sirti) le tribunal de commerce de Paris a condamné Radio France pour concurrence déloyale (« Le Canard» 2/03)  

Dans ses attendus, le jugement du 6 octobre 2015 pointe des spots publicitaires faisant la promotion de vol pour la compagnie Luxair, de produits de la marque SEB, de forfaits mobile de La Poste. Mais aussi des publicités pour l’opticien Krys, pour les services du TGV, d'EDF et d'Engie (ex-GDF-Suez) ou encore les éditeurs de disques. Sans compter la cohorte d'établissements financiers et d'assureurs.

Le 15 janvier, le tribunal de commerce a condamné une seconde fois Radio France pour avoir diffusé une campagne de l'opticien Atol"