François
Hollande et Olivier Schrameck peuvent-ils tolérer que l’ex Orange soit à l'origine de dérapages qui salissent la République et la Télé publique?
Benito Mussolini chantre du fascisme italien prononçait,
le 23 mars 1924, son invraisemblable «Discours aux maires des communes
d’Italie rassemblés dans Rome le 23 mars 1924 pour le cinquième anniversaire de
la fondation des Faisceaux »; discours de haine aux relents nauséabonds. (*)
Il
y prônait l’élimination pure et simple de tous ceux qui n’étaient pas pour avec
lui « Les
ennemis qui nous attaquent, nous les briserons. Messieurs, il faut être pour ou
contre nous » (sic – Corriere della Sera, 24 mars 1924)
Chacun connait la suite de l'Histoire...
De tels propos à vomir seraient, bien
évidemment, aujourd'hui inadmissibles, intolérables et doivent être dénoncés et condamnés avec la
plus grande fermeté quel que soit le contexte. Ils ne pourraient en aucun cas
être admis de nos jours dans la bouche de dirigeants publics s’exprimant, de
fait, au nom de l’État qu’ils sont censés représenter.
C’est en commençant du haut de la chaîne
jusqu’à celui ou celle qui les prononce publiquement, qu’il conviendrait alors condamner une
telle idéologie. Condamner non seulement, celui ou celle
qui permet de proférer de telles menaces mais également et surtout, celle ou celui qui va
les commettre, logiquement, au nom de sa hiérarchie.
"TOUS CEUX QUI SERONT CONTRE NOUS, NOUS LES
ÉLIMINERONS" a publiquement lancé lors de vœux 2017, le nouveau bras armé de l'ex Orange
Ernotte nommé le 2 janvier 2017 (¤) devant des salariés d'Auvergne/Rhône-Alpes qui n'en n'ont
cru leurs oreilles.
(*) - Une idéologie d’action
en lieu et place du "politique"
« Celui qui gouverne sent battre
dans son cœur, le cœur du peuple. Il serait oiseux d’égrener tout le détail
d’un beau programme. Ce qui importe, ce sont les directives. Je ne procéderai
pas devant vous au minutieux déballage de la pacotille politique. [...] Je ne
veux pas que le fascisme attrape la maladie électorale. Je veux qu’une partie
du Fascisme intervienne au Parlement, mais je veux que le Fascisme lui-même
reste en dehors, pour contrôler et animer ses représentants. Le Parti National
fasciste doit rester, par définition, la réserve toujours intacte de la
Révolution fasciste. [...] De nombreux adversaires se demandent ce que demain
la Révolution fasciste fera. [...] Encore une fois, le devoir de défendre nos
idées, d’exalter le sacrifice de nos martyrs, de rester fidèles à notre
mission, nous est sacré. Isolés ou en bloc, les ennemis qui nous attaquent, nous les briserons. Messieurs, il faut être pour ou contre nous. Ou
fasciste ou antifasciste. Qui n’est pas
avec nous est contre nous. La situation politique n’a jamais été plus
simple en Italie. [...] Nous ne plierons pas. [...] Nous avons à faire une
Italie grande. Le Fascisme n’a pas d’autre but [...].»
(¤)
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