65% des français ne souhaitent pas que François Fillon maintienne sa candidature et défilent dénoncer
les affaires qui minent le Pays.
Alors
qu’une enquête « Ifop » publiée par le Journal du
Dimanche (JDD) indique qu’«une large majorité de Français (65%) ne souhaitent pas que François Fillon maintienne sacandidature à la présidentielle », plusieurs villes de France avaient
organisé, à l’instar des mouvements roumains ou coréen, des manifestations dans
tout le Pays pour dénoncer les affaires d'emplois fictifs présumés touchant François Fillon et Marine Le Pen.
Découvrez,
à ce sujet, la dépêche AFP publié le dimanche 19 février 2017 à
18h53.
"Politique: manifestations dans
plusieurs villes pour dénoncer les affaires d'emplois fictifs présumés touchant
François Fillon et Marine Le Pen
"Au
trou les corrompus" et "à bas les privilèges": des
manifestations dans plusieurs villes, notamment Paris et Toulouse, ont dénoncé dans le calme dimanche les affaires d'emplois fictifs présumés
touchant François Fillon et Marine Le Pen.
Répondant à un appel lancé sur les
réseaux sociaux sur le modèle de Nuit debout -ces rassemblements citoyens
organisés au printemps dernier -, les
manifestants jugent intolérable "d'être gouvernés par un corps élu qui a
la possibilité de pratiquer l'inverse de ce qu'il défend", comme
l'affirme le texte de l'appel.
"Il
n'y a pas d'autorité sans exemplarité: Fillon 18 novembre 2016",
"Fillon en prison, la corruption est un poison", "Touche pas au
grisbi Penelope": de nombreuses pancartes brandies dans la foule de 700
personnes selon la police, place de la République à Paris, ont visé le candidat
de la droite à la présidentielle, empêtré dans une affaire d'emplois fictifs
présumés accordés à sa femme et deux de ses enfants.
Annie, 71 ans, qui se définit comme
une électrice de gauche, a fabriqué une petite pancarte pour prévenir François Fillon : "Si tu es au
second tour, on ne se déplacera pas". "On ne peut pas élire un escroc.
J'ai voté Chirac en 2002, mais si c'est
Fillon-Le Pen, ils se démerderont sans moi", a expliqué cette
manifestante au regard vert et à la chevelure bouclée.
Patrice Roblet, retraité de 66 ans
venu du Val d'Oise, a cité Jérome Cahuzac et François Fillon, mais aussi Donald
Trump, pour dire : "Il ne faudrait pas, en plus, qu'ils fassent la morale
aux autres".
Et sa désillusion vis-à-vis des élus
est grande : "Ils votent leurs lois
et leurs privilèges, on ne s'en est pas sortis en fin de compte depuis la
Révolution", dit-il, brandissant une pancarte sur laquelle on peut lire
"abolition des privilèges et de la monarchie".
Outre
François Fillon, la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen
est elle aussi confrontée à des soupçons
d'emploi fictif de son garde du corps comme assistant au Parlement européen.
Mais, "au-delà d'eux, c'est un
problème de système", a observé l'écrivain Alexandre Jardin, présent dans
la foule, qui a réclamé "a minima un contrôle par la Cour des comptes"
de "l'argent de nos élus". "C'est
bien parce que ce n'est pas fait, que les colères montent", juge-t-il.
A Toulouse, parmi des pancartes
demandant "François rends-nous le million" ou "emplois fictifs
pour tous", quelque 200 personnes se sont réunies place du Capitole,
frappant sur des casseroles et scandant ponctuellement "Non à la corruption".
A Saint-Omer (Pas-de-Calais), une
banderole "expressive" a été placardée sur la Grand-Place, afin que
chacun puisse écrire ses doléances contre la corruption."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire